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27 juin
Selon certaines conditions, l’État pourra ordonner la démolition dans un délai de 24 heures d’un « habitat informel » construit il y a moins de 7 jours. La gauche s’insurge contre la mesure.
Les députés ont approuvé le 25 juin une mesure visant à faciliter les expulsions et la destruction de bidonvilles à Mayotte, lors de l’examen du projet de loi du gouvernement pour « refonder » le département.
Cette mesure permet à l’État d’ordonner, sous conditions, la démolition dans un délai de 24H d’un habitat informel lorsque sa construction a été constatée il y a moins de sept jours, contre quatre actuellement.
Cette loi supprime l’obligation d’offrir une proposition de relogement ou d’hébergement d’urgence aux personnes délogées, une mesure particulièrement décriée par la gauche.
« L’extension des bidonvilles constitue l’un des fléaux dont souffre Mayotte. Reconstruire, construire, refonder Mayotte impose une réponse forte contre le développement de l’habitat illégal », a défendu le ministre des Outre-mer Manuel Valls.
Pour le député RN, Yoann Gillet, favorable à cette disposition, les bidonvilles « sont sources d’insécurité et de maladie » et il n’est pas « admissible » de laisser vivre en France des gens dans de telles conditions. Colère à Gauche et chez certains députés du bloc central, qui ont tenté de la supprimer, sans succès, cette disposition.
Les habitants des bidonvilles détruits « seront dehors, sous les pluies tropicales », a dénoncé le député Jean-Paul Lecoq (groupe communiste). « Nous leur interdirons de mettre une tôle sur quatre pieux parce qu’on appellera ça bidonville ».
« On va donner l’ordre à ces gens d’évacuer, mais pour aller où ? Et pour faire quoi ? Purée, soyez un peu humain », a lancé la députée écologiste et ancienne ministre, Dominique Voynet.
Deux députés du bloc central ont également défendu des amendements pour supprimer la mesure. « Je ne peux pas accepter que l’on mette encore des enfants supplémentaires à la rue à Mayotte », a déclaré la députée Béatrice Piron (Horizons). Ce « phénomène des enfants à la rue » serait aggravé, a également souligné Nicole Dubré-Chirat (Renaissance).
Cependant, les députés ont réussi à rétablir une mesure, supprimée par la gauche en commission, empêchant les personnes en situation irrégulière à Mayotte de pouvoir transférer des fonds via des services tels que Western Union.
Selon le rapporteur général du texte, Philippe Vigier (MoDem), la mesure permet de « lutter contre l’argent illicite qui alimente les filières » de passeurs ou encore « les marchands de sommeil ».
Pour l’écologiste Léa Balage El Mariky, cette mesure va surtout empêcher les personnes immigrées à Mayotte de pouvoir transférer des fonds « à leurs familles restées au pays ».
L’examen du texte doit reprendre ce 27 juin.
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