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Aggravation de la situation à Mayotte
20 octobre 2011
Un manifestant a trouvé la mort et un autre a été grièvement blessé au cours d’affrontements avec la police hier à Mamoudzou, la ville principale de Mayotte. Les faits se sont produits alors que les policiers voulaient dégager un barrage. Selon les premières informations, un homme serait décédé d’une crise cardiaque après qu’une grenade assourdissante ait explosé près de lui. Pour sa part, le blessé a reçu une balle de flashball dans la poitrine. Alors qu’il se trouvait au sol, une grenade lacrymogène a explosé près de lui. Il a été transporté à l’hôpital. Dimanche, une centaine de membres des forces de l’ordre a débarqué dans l’île aux Parfums.
Ces faits dramatiques se sont déroulés en milieu de journée tout près de la place de la République où des milliers de manifestants se rassemblent tous les jours pour protester contre la vie chère. Selon des témoins de la scène, un barrage avait été dressé au rond-point situé près de la place. C’est pour dégager la voie que les policiers sont intervenus. « Ils ont commencé à tirer les grenades lacrymogènes, et tout à coup, il y a eu un bruit énorme. La personne qui était devant moi a tenu sa poitrine et elle est tombée par terre », raconte Ibrahima, un témoin de la scène. La victime venait de faire un malaise cardiaque déclenché par la peur de la grenade assourdissante. « Ce sont effectivement les premières informations que nous avons. La personne est décédée à l’hôpital à la suite de son malaise cardiaque », confirme le service communication de la Préfecture de Mayotte.
Tirs de flashball et de grenades
Au cours de ce même affrontement, un jeune homme qui essayait de franchir le barrage avec son scooter a reçu une balle de flashball tirée par un policier. Une grenade a ensuite explosé dans sa proximité immédiate. Il a été blessé, mais « ses jours ne sont pas en danger », affirme le service communication de la Préfecture de Mayotte. « Il se pourrait qu’il y ait eu confusion entre la personne qui serait décédée d’un malaise cardiaque et celle blessée par un tir de flashball », explique encore le service communication. Dans un premier temps, en effet, c’est l’information disant qu’un manifestant a été tué par un tir de flashball qui a circulé à Mayotte. C’est toujours ce que pensent d’ailleurs bon nombre de manifestants présents sur place. Une enquête sera ouverte par le Parquet pour déterminer dans quelles circonstances exactes le drame s’est produit.
Selon d’autres témoins de la scène, en voyant les deux personnes allongées sur le sol, des manifestants indignés se sont retournés contre les forces de l’ordre. « Les policiers n’étaient pas vraiment en danger et plutôt occupés à faire dégager les gens qu’à porter secours aux blessés », raconte un témoin encore sous le coup de l’émotion. « L’un d’eux (vraisemblablement la personne victime de la crise cardiaque – NDLR) est resté longtemps par terre avant qu’on ne s’occupe de lui », dit encore le témoin.
« Soutien du peuple réunionnais »
Les pompiers ont finalement été alertés. Sur place, ils ont tenté de ranimer en vain la personne. Les deux victimes ont été transportées à l’hôpital de Mamoudzou où le décès de l’une a été constaté. Dans la rue, la rumeur court que le jeune homme est grièvement blessé et qu’il a sombré dans le coma. Son pronostic vital serait engagé.
Vers 13 heures, le président du Conseil général de Mayotte, le socialiste Daniel Zaïdani, est allé à la rencontre des manifestants regroupés sur la place. Devant un millier de personnes, il a pris la parole pour « dénoncer l’agression contre les Mahorais ». Élie Hoarau s’est également adressé à la foule pour dire son « indignation » et « apporter le soutien du peuple réunionnais ».
Après ces prises de paroles, la foule des manifestants a commencé à se diriger vers une centrale d’achat afin de la faire fermer. Elle a ouvert ses portes en début de matinée. Très en colère, les manifestants parlent aussi de « marcher sur la préfecture pour déloger le préfet ».
Du côté de la préfecture, on ne cache pas que « la situation est très, très tendue actuellement à Mamoudzou ».
Quelques barrages ont été dressés, en début de matinée, dans plusieurs ronds-points de l’île par des manifestants refusant l’accord signé entre FO et le patronat au sujet de la vie chère. Ce protocole d’accord portait, entre autres, sur huit des onze produits, dont la population mahoraise demandait une baisse significative des prix.
Avec www.ipreunion.com
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