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40 % de surrémunération ne suffit pas, il faut plus que 53 % car la vie est dure à Mayotte, affirment des enseignants
4 novembre 2023
Au prétexte que la vie à Mayotte serait plus dure qu’à La Réunion, des fonctionnaires surrémunérés à 40 % veulent que leur surrémunération soit plus importante qu’à La Réunion. Les représentants de cette classe sociale privilégiée à Mayotte ne sont guère solidaires de ceux qui ont un SMIC inférieur à la France ou un RSA réduit de moitié par rapport à la France et qui subiront une hausse des prix si la surrémunération augmente. Car si la vie est dure avec un salaire 40 % plus élevé qu’en France, que dire alors pour la population de Mayotte qui ne bénéficie pas de cet argent de Paris ?
A Mayotte, la surrémunération existe comme à La Réunion. Les fonctionnaires qui en bénéficient sont payés 40 % de plus qu’en France. Mais pour des enseignants, ce n’est pas suffisant. Ce jeudi ils manifestaient à l’occasion de la visite du ministre Philippe Vigier.
Ils veulent encore plus qu’à La Réunion, c’est-à-dire plus que 53 %, car ils estiment que les conditions de vie à Mayotte sont plus dures que dans notre pays.
Ils ont pu obtenir une rencontre avec le ministre. Avant le rendez-vous, ce dernier a fixé le cadre : ce n’est pas son ministère qui fixe la surrémunération mais celui du Budget, il sera donc le porte-voix.
Compte tenu de leur surrémunération de 40 % à Mayotte, ces fonctionnaires qui manifestaient font partie de la classe la plus riche de ce territoire, et pour eux la vie à Mayotte est plus dure qu’à La Réunion.
Rappelons qu’à Mayotte, le SMIC est moins élevé qu’en France et qu’à La Réunion, que le RSA est moitié moindre qu’en France et qu’à La Réunion, et que les personnes payées en fonction du SMIC et percevant le RSA vivent à Mayotte, là où des fonctionnaires sont payés 40 % de plus qu’en France.
Pourquoi donc ces fonctionnaires ne veulent-ils pas faire preuve de solidarité en faisant grève pour que Paris aligne le SMIC et le RSA sur la France, et donc La Réunion, plutôt que pour une revendication propre à leur classe ?
Car si pour des surrémunérés à 40 %, la vie est plus dure qu’à La Réunion, que dire alors de ceux sont payés au SMIC de Mayotte, ou n’ont qu’un demi-RSA, voire rien du tout si ce n’est un travail informel ?
Ceci amène à s’interroger : comment fait la population de Mayotte pour se nourrir et assurer ses besoins élémentaires ? Est-elle intégrée dans la société de consommation avec des prix plus chers qu’en France, ou alors les commerces traditionnels sont-ils encore présents ? L’augmentation de la surrémunération ne va-t-elle pas encore augmenter aussi les prix à Mayotte ?
M.M.
Conséquence du mode de consommation et de la sécheresse
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