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16 mai
Face à un hôpital saturé, les habitants ayant besoin de « soins complexes » ou de « voir un spécialiste » sont contraints d’avoir recours à des évacuations sanitaires, appelées "Evasan", vers La Réunion ou la France.
Le système de santé de Mayotte est à bout de souffle, particulièrement après le passage du cyclone dévastateur Chido, le 14 décembre 2024.
Face à cette situation, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a annoncé le 15 mai à l’Assemblée nationale la mise en place « d’ici la fin juillet » d’un « guichet unique » pour faciliter les évacuations sanitaires de patients, « sur le modèle de ce qui existe déjà » en Corse.
La députée mahoraise Estelle Youssouffa a salué une « avancée très importante pour les assurés sociaux », et a annoncé retirer sa proposition de loi, en discussion dans l’hémicycle.
Ce texte visait à mettre en place à Mayotte l’aide médicale d’État pour les étrangers en situation irrégulière, dans le but de désengorger l’hôpital.
La députée avait décrit un hôpital mahorais saturé, forçant les habitants ayant besoin de « soins complexes » ou de « voir un spécialiste » à avoir recours à des évacuations sanitaires, appelées Evasan, vers La Réunion ou la France.
« Il faut avoir suffisamment de chance de survie, suffisamment de places pour être sélectionné par un comité médical », a-t-elle expliqué à propos de ce qu’elle a qualifié de système « d’externalisation de la santé des Mahorais » organisé par « le ministère de la Santé ».
Réactions vives à La Réunion à l’annonce du retrait
Pour Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion, il s’agit d’une « trahison inadmissible » et accuse sa collègue de « transférer une fois de plus les problèmes de Mayotte vers La Réunion », affirmant que cette décision entrainera « plus d’EVASAN de Mayotte vers La Réunion alors que nous sommes déjà en grande difficulté ».
Pour le député Philippe Naillet, « il est regrettable que nous n’ayons pas eu un débat sur le système de santé à Mayotte. Aujourd’hui, c’est le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) à bout de souffle qui accueille les patients étrangers en situation irrégulière et porte la charge financière en l’absence d’AME ».
Selon lui, le guichet « ne permettra pas à elle seule de résoudre la crise aiguë du système de santé à Mayotte, encore davantage accentuée par les conséquences dévastatrices du cyclone Chido ».
D’ailleurs, « l’externalisation de la santé des mahoraises et des mahorais ne pourra pas être une solution de long terme, a assuré le député socialiste ».
« Pour les Evasan dites urgentes, l’hôpital continuera de piloter l’évacuation des patients »
Yannick Neuder a déclaré que « pour les Evasan dites urgentes, l’hôpital continuera de piloter l’évacuation des patients ». Mais « pour les Evasan dites programmées après accord préalable », sera mis en place « un guichet unique piloté par la Caisse de sécurité sociale de Mayotte », a-t-il dit.
« Les travaux sont déjà en cours », impliquant y compris l’ARS et les professionnels de ville, a-t-il ajouté, « pour mettre en place ce dispositif (...) qui soit facilement identifiable et accessible par la population ».
Pour cela, le ministre a annoncé « la création d’un système d’information dédié, le système informatique Evasan ». Le but est de « structurer rapidement une filière de recours solide à la Réunion afin d’organiser les rendez-vous, par exemple de cardiologie ou de PET scan en ambulatoire », a-t-il détaillé.
Le ministre de la Santé a également souhaité consolider l’offre de soins à Mayotte, et rappelé le « plan d’attractivité et de fidélisation des professionnels de santé » annoncé en avril. Celui-ci comporte par exemple « des mesures dérogatoires pour faciliter l’embauche de praticiens contractuels », a-t-il dit.
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