
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
L’opération Wuambushu continue à Mayotte
20 juin 2023
Des « décasages » ont été effectués le 19 juin dans un quartier informel du nord-est, qui comptait 80 cases en tôle. Les autorités françaises ont déployé depuis le 21 avril (jour de la fin du ramadan) des centaines de policiers et gendarmes à Mayotte pour mener une série d’interventions des services sécuritaires et sociaux regroupées sous le nom de « Wuambushu » (« reprise » en mahorais).
L’opération Wuambushu vise à réduire l’habitat insalubre et à expulser les personnes en situation irrégulière dans l’archipel.
Fin mai, les autorités s’étaient attaquées à Talus 2, l’un des plus importants bidonvilles de Mayotte. Le 19 juin, la destruction de logements insalubres s’est poursuivi à Mayotte avec des « décasages » dans un petit bidonville du nord-est.
« On fait un tour du quartier pour vérifier que tout le monde a évacué les lieux et on évite toute problématique, tout acte de rébellion », a expliqué à l’AFP le général Olivier Capelle, qui dirige la gendarmerie de Mayotte, à l’entrée du site de Barakani, dans la commune de Koungou. Ce dernier n’a évoqué les questions de sécurité des habitants des 80 cases en tôle qui ont été détruites.
Cette opération est dénoncée par des associations qui déplorent une opération « brutale », « antipauvres » et violant les droits des migrants, mais soutenue par les élus et de nombreux Mahorais.
Selon le préfet Thierry Suquet, plus de 400 policiers et gendarmes supplémentaires sont toujours présents sur l’île. « Quatre escadrons de gendarmes mais également la CRS8 et des renforts au sein de la police aux frontières ont pris la relève des renforts qui viennent de partir », a-t-il annoncé lors d’un point presse, le 19 juin.
Dans le quartier de Barakani, « tout a été démonté par les habitants eux-mêmes. Souvent, ils veulent récupérer les matériaux car ils coûtent très cher ici », a indiqué le général Capelle.
Il ne reste que des amas de tôles, des résidus de bois et des bassines en plastique ou autres ustensiles de cuisine. Il a fallu « tout déblayer avant de commencer à détruire les cases restantes », a indiqué Psylvia Dewas, chargée de la résorption de l’habitat insalubre à la préfecture, qui regarde la cinquantaine d’ouvriers d’une entreprise œuvrer.
Le chantier devrait durer jusqu’au 21 juin. Au total, 20 familles vivaient dans ce quartier de Barakani. Psylvia Dewas a indiqué à l’Agence France Presse que les « deux tiers étaient en situation régulière, aucune n’a été relogée ».
« Les gens sont partis très vite », a-t-elle souligné. « Nous étions en contact avec deux familles ayant déposé des recours mais elles ont refusé les propositions de relogement ». À la place du quartier, une station d’épuration doit être construite. Les travaux devraient démarrer très rapidement pour occuper la place.
La préfecture a déposé sept autres arrêtés pour la démolition de quartiers informels, notamment en Petite-Terre et à Hamouro. « Nous sommes sollicités de plus en plus par les maires, donc on travaille sur de nouveaux périmètres », a indiqué le préfet. Mi-mai, il avait précisé que l’Etat prévoyait de détruire à Mayotte dans les prochains mois « 1000 cases identifiées » comme étant des logements insalubres.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Messages
20 juin 2023, 11:04, par Kalouma
Ce n’est pas parce que certains Mahorais soutiennent l’insoutenable qu’il faut renoncer à dénoncer la violence de cette opération de "décasage".
A La Réunion, au Port, nous avons relogé les milliers d’habitants des bidonvilles de Cœur Saignant sans violation des droits humains.
A Mayotte, ceux que les colonialistes français considèrent comme des « migrants en situation irrégulière » sont les victimes d’une politique migratoire aberrante, reposant qui plus est, sur la violation historique par la France du droit international. Cela n’a aucune valeur.
Les victimes de cette opération monstrueuse – les "illégaux" comme les migrants en situation régulière – doivent être relogées. Pour obtenir le respect de ce droit dans des conditions supportables par des familles très démunies, pourquoi celles-ci ne vont-elles pas occuper pacifiquement et provisoirement – mais avec détermination – les locaux de la Préfecture ou du Conseil départemental ?
Il faut une action d’éclat pour obtenir la construction rapide, prioritaire, de logements décents accessibles. Je souhaite aux Mahorais encore sensibles à la défense des droits humains, de trouver les voies d’une lutte juste et déterminée pour faire respecter les droits de tous les Comoriens, Mahorais compris, vivant à Mayotte.