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Opération Wuambushu à Mayotte
29 avril 2023, par
A peine commencée, l’opération Wuambushu, qui devait mettre un terme au désordre et à l’insécurité à Mayotte, en crée davantage. Jugez vous-même.
- Dès son lancement, un bateau qui devait débarquer des « expulsés » à Anjouan, a été interdit d’accoster et a dû retourner au point de départ, à Mayotte ; les autorités françaises ont finalement placé les personnes en Centre de Rétention Administrative à Mayotte même.
- Le lendemain, une opération programmée de destruction de bidonville, a été interdite par référé de justice. Cette décision vient des magistrats, qui rendent justice au nom du peuple français. Le Préfet, représentant de l’Etat sur place, a été obligé de suspendre l’opération…
- Pour clore ces deux premières journées, devant la violence des affrontements provoqués par l’opération, le 1er vice-président du Conseil Départemental de Mayotte appelle au meurtre, en direct à la télévision. Il l’a fait après mûres réflexions : « je pèse mes mots ». Il met l’Etat français devant sa responsabilité à devoir condamner un élu. En effet, « l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination », ici publique, est un délit pénalement puni. Que fera la Justice qui a d’ores et déjà été saisie ?
Des collègues de M. Darmanin ont condamné les propos de l’élu Mahorais, pourtant ils sont tous à l’origine de cette situation. L’opération Wuambushu, sous couvert de ramener la sécurité, est un acte de violence et de non-respect des droits ; la décision des magistrats en témoigne.
Faut-il attendre encore un nouveau dérapage ? Nous le redemandons donc : Stoppez maintenant cette opération ! Il n’est pas trop tard pour ouvrir les discussions afin d’arriver à un nouvel ordre, acceptable pour tous.
Le contentieux est lourd, à commencer du côté français. Le 19 avril dernier, Le ministre J.F CARENCO justifiait devant le Sénat, que les Mahorais « ont droit à la sécurité comme tous les citoyens de la République et aujourd’hui, ils ne l’ont pas ». Pourtant, ce ministre délégué aux Outre-mer, sait que ce n’est pas seulement en termes de sécurité que les citoyens de Mayotte n’ont pas les mêmes droits. Pourquoi l’État français, n’accorde-t-il pas aux Mahoraises et Mahorais les mêmes droits sociaux dont bénéficient « tous les citoyens de la République » ? Par exemple, et pour ne citer que celui-là, il y a une différence de 500€, entre le SMIC appliqué en France et celui à Mayotte. Dès lors qu’ils ont le statut départemental, rien ne justifie cette discrimination.
Le manque d’école, de service, d’infrastructure, de sécurité, ne peut être imputé aux seuls « sans papiers » et ne peut être traité par la seule utilisation de la force. Mayotte est administrée par la France depuis 182 ans et cette situation a mis du temps à se construire, il faudra du temps pour la changer.
Seuls, le dialogue et la concertation permettront d’instaurer une paix durable et la sécurité. C’est ensemble, dans un esprit de responsabilité, qu’une solution acceptable par tous doit être trouvée.
Le Mouvement Réunionnais Pour la Paix réaffirme sa position pour l’arrêt immédiat de cette opération et l’ouverture d’un dialogue sincère, et s’en remet au contenu de la lettre adressée au Préfet de La Réunion, le samedi 22 avril, par le collectif de médiation.
Pour le Mouvement Réunionnais
Pour La Paix,
Julie PONTALBA
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