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Répartir les migrants pour désengorger Mayotte
1er juin 2023
La députée mahoraise Estelle Youssouffa préconise la levée du visa d’exception, qu permet aux étrangers de séjourner uniquement à Mayotte, le but est de responsabiliser l’Etat.
Cette proposition figure parmi les recommandations du rapport parlementaire publié par la commission des Affaires étrangères le 31 mai. Au moment où le sujet de l’immigration revient dans le débat public, les deux rapporteurs, la députée Liot de Mayotte, Estelle Youssouffa, et l’élu Horizons de Corse Laurent Marcangeli, ont établi, en 75 pages, un état des lieux détaillé du poids budgétaire de l’immigration à Mayotte.
Selon eux, la France doit prendre sa part. "On nous dit que l’immigration des Comores n’est pas un problème, alors que tout le monde en profite !", a indiqué la députée.
Pour l’heure, l’opération Wuambushu, lancée fin avril pour expulser les personnes sans papier et démanteler les bidonvilles, peine à se concrétiser et de nombreuses voix se demandent que se passera-t-il par la suite.
Dans ce cas, les parlementaires préconisent de mettre un terme au « Visa Territorialisé à Mayotte ». Il s’agit d’un titre de séjour, propre au 101e département, permettant aux étrangers de séjourner exclusivement à Mayotte, à moins d’attaches familiales en France.
Depuis des années, les élus mahorais de tous bords demandent la levée de cette restriction, qui charge lourdement les finances du département. « On nous dit de serrer les dents, on nous accuse aussi de manquer de solidarité. Mais ici, on est saturés. 50.000 étrangers irréguliers, c’est insupportable pour notre petit territoire de 374 km². Alors que pour l’Hexagone, ce n’est pas grand-chose ! », a indiqué Estelle Youssouffa.
Le rapport révèle des données inédites, obtenues « au forceps » auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte, selon les deux rapporteurs. Ainsi, avec 93.000 patients Français pour 85.000 d’autres nationalités en 2022, la moitié des prises en charges hospitalières à Mayotte bénéficie aux étrangers.
Pour y remédier, les députés préconisent l’instauration de l’Aide médicale d’État (AME) n’existe pas à Mayotte. Ce dispositif va permettre aux étrangers en situation irrégulière, sous conditions de résidence et de ressources, de bénéficier d’un accès aux soins en France.
En mettant en place ce dispositif, le centre hospitalier de Mamoudzou sera soulagé, car il lui revient actuellement la charge de l’ensemble des soins. « La moitié de l’enveloppe budgétaire de l’hôpital va aux étrangers, qui profitent de soins gratuits. Cela crée une concurrence dans l’accès à la santé, car à l’arrivée au centre, on fait attendre le Mahorais pour donner la priorité au Comorien. Alors que le Mahorais, lui, paie sa consultation », pointe Estelle Youssouffa.
Ensuite, l’AME permettra de lever le flou sur le coût réel de l’immigration sur le système hospitalier du département. « Avec l’AME, au moins, le bilan sera transparent », a expliqué le député LR de Mayotte Mansour Kamardine, qui soutient l‘idée de longue date.
« Nous portons cette proposition depuis plusieurs années, mais l’État l’a toujours rejetée. La seule explication est qu’ils veulent cacher les chiffres. Il serait gênant que la métropole sache le coût véritable de l’immigration sur la santé à Mayotte », a estimé l’élu, qui rappelle que 75% des évacuations sanitaires vers La Réunion bénéficient à ce jour aux étrangers Mahorais.
Le débat sur l’immigration est prévu dans l’hémicycle à l’automne prochain, la proposition risque de faire réagir en France. Cependant, Gérard-François Dumont, démographe et spécialiste des DOM, est sceptique vis-à-vis de l’efficacité d’une telle mesure. « En France, passer de 200 millions à 1,5 milliard d’Aide médicale d’État en une dizaine d’années n’a pas mené à changer les règles pour autant ».
Toutefois, le spécialiste des DOM a indiqué que « les parlementaires parlent à leur électorat. Ils veulent un effet immédiat, et raisonnent en termes de stocks, et non de flux migratoires. En permettant juridiquement aux étrangers d’aller à La Réunion et dans les autres départements français, Mayotte va devenir une grande zone migratoire, porte d’entrée vers la métropole et les autres pays européens ».
Cela aura des effets secondaires potentiellement exponentiels en attirant les Malgaches voisins, ainsi que les ressortissants d’Afrique orientale. « Ne nous faisons aucune illusion, les passeurs seront les grands gagnants : avec davantage de clients, c’est certain qu’ils augmenteront leurs tarifs », a souligné ce dernier.
Pour le député LR Mansour Kamardine, cette pression est nécessaire pour une prise de conscience collective : « tous les droits-de-l’hommistes de métropole comprendront notre problème. Car loin des yeux, loin du cœur.... ».
La commission des Affaires étrangères a récemment préconisé de remettre sur la table l’aide de la France à destination de l’Union des Comores, « tant que celle-ci n’aura pas prouvé dans les faits sa capacité à surveiller ses côtes et à prévenir les départs ».
Un sujet encore « tabou » selon les auteurs du rapport, alors que la France est le premier bailleur des Comores avec plus de 100 millions d’euros engagés en 2019.
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