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Appel aux dons de la FAO
13 février 2018
Les conflits et les chocs climatiques ont contribué à augmenter les souffrances liées à la faim après pourtant plusieurs décennies de baisse constante. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) demande 1,06 milliard de dollars en vue de sauver des vies et de lutter contre la faim aiguë dans 26 pays.
Avec l’aide des donateurs, la FAO espère venir en aide à plus de 30 millions de personnes qui dépendent de l’agriculture pour leurs moyens d’existence, et ce, par le biais de différentes interventions visant à restaurer rapidement la production alimentaire et à améliorer la nutrition.
L’appel humanitaire de la FAO pour 2018 aura pour objectif de venir en aide aux personnes vulnérables frappées par une crise dans 26 des pays les plus touchés par l’insécurité alimentaire.
Il s’agit notamment du Yémen - le pays avec le plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë - où l’Organisation a pour ambition d’aider 5,7 millions de personnes.
En République démocratique du Congo, la FAO a l’intention d’aider près de 2,8 millions de personnes. Au Soudan du Sud, il sera question de soutenir les moyens d’existence de 3,9 millions de personnes de manière urgente. En Syrie, où les trois quarts des familles rurales produisent toujours leur propre nourriture, la FAO mettra tout en œuvre pour permettre à 2,3 millions de personnes de continuer à le faire. Enfin, en Somalie, l’Organisation viendra en aide à 2,7 millions de personnes confrontées à de graves souffrances liées à la faim.
Il s’agira par exemple de fournir des semences, des outils et du matériel pour les activités agricoles et de protéger le bétail grâce à des soins vétérinaires, d’organiser des formations visant à améliorer la production, la transformation et la gestion des terres et de l’eau et de donner de l’argent aux familles dans le besoin de façon à ce qu’elles puissent acheter de la nourriture.
La forte hausse des besoins humanitaires s’explique en grande partie par la persistance, l’intensification et l’ampleur des violences et conflits, dont les répercussions sont souvent amplifiées et s’aggravent en cas de choc climatique.
« La réalité est qu’en 2017, alors que des millions de vies ont pu être sauvées grâce à une intervention humanitaire relativement rapide, des millions d’autres personnes risquent la famine. Maintenir la production alimentaire et reconstruire le secteur agricole est essentiel afin d’éviter de nouvelles pertes humaines dues à de graves souffrances liées à la faim et d’ouvrir la voie vers plus de résilience au milieu d’une crise humanitaire », a déclaré Dominique Burgeon, Directeur de la Division des urgences et réhabilitation de la FAO et chef du Programme stratégique de la FAO sur la résilience.
« C’est pour toutes ces raisons que la FAO travaille principalement à transformer cette vulnérabilité en résilience, pour que lorsqu’une situation de crise surgit, les familles soient mieux en mesure d’y faire face et de se nourrir, que les gens n’aient pas à vendre leurs biens ou à fuir et pour que les communautés puissent se reconstruire plus rapidement ensuite », a-t-il ajouté.
Le dernier rapport de l’ONU sur la faim dans le monde a révélé qu’après plusieurs années de baisse constante, les cas de malnutrition avaient de nouveau augmenté pour atteindre maintenant 815 millions de personnes.
Le caractère continu des conflits en Irak, au Soudan du Sud, en Syrie, au Yémen et ailleurs, ainsi que de nouvelles explosions de violence en République centrafricaine, en République démocratique du Congo et en Birmanie, ont joué un rôle prédominant dans la hausse des chiffres liés à la faim.
Dans les Caraïbes, les ouragans Irma et Maria ont laissé des vies et des moyens d’existence en lambeaux, tandis que dans la Corne de l’Afrique, la sécheresse continue a causé de lourdes pertes. Sur le continent africain, la chenille légionnaire d’automne menace les cultures de millions d’agriculteurs.
L’année dernière, des tendances décourageantes comme celles-ci ont entraîné des situations de famine (et de nombreux décès suite à de graves souffrances liées à la faim) dans plusieurs régions d’un pays, le Soudan du Sud, et font craindre la même chose dans trois autres, à savoir le Yémen, la Somalie et le Nord du Nigeria.
Au Soudan du Sud, la famine a pu être contenue et elle a également pu être évitée dans trois autres pays à risque, grâce à une intervention de grande envergure menée par la communauté internationale sur de multiples fronts et notamment par le biais d’un soutien massif aux communautés agricoles et pastorales, qui ont joué un rôle clé dans la lutte contre la faim.
Les principaux points pris en charge par la FAO dans le cadre de cet effort conjoint ont été la fourniture de semences, d’équipements, d’engrais et l’organisation de formations qui ont permis à six millions de personnes au Nigeria, en Somalie, au Soudan du Sud et au Yémen de planter et de mener à bien leurs récoltes.
Il s’agit de 43 millions d’animaux dans ces quatre pays - principalement des bœufs, des chèvres et des chameaux - ont pu recevoir des soins vétérinaires, de la nourriture et de l’eau grâce à la FAO, permettant ainsi à des millions de familles d’éleveurs dépendantes du bétail de se nourrir et de rester autonomes.
Enfin, près de 2 millions de familles très vulnérables et pauvres ont bénéficié des transferts d’argent de la FAO (soit 42 millions de dollars au total). Ces transferts leur ont permis de ne pas vendre leurs semences, leurs animaux ou autres biens pour acheter de la nourriture et leur ont donné un peu de répit avant de reprendre leur production agricole.
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