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Rapport de CCFD-Terre Solidaire
14 novembre 2017
Dans son rapport intitulé « La faim justifie les moyens ! », le CCFD-Terre Solidaire constate la montée de l’insécurité alimentaire dans le monde depuis les émeutes de la faim de 2007. Pourtant les Etats s’étaient engagés à lutter contre les causes de la faim. Pourquoi leurs actions ne se concrétisent-elles pas ?
Il y a dix ans, l’envolée des prix agricoles provoque des crises alimentaires majeures à travers le monde et des manifestations appelées « émeutes de la faim » dans 38 pays en Afrique, en Amérique Latine et en Asie.
L’ampleur et le caractère mondial des crises de 2007-2008 remettent la faim sur le devant de la scène médiatique et politique. La communauté internationale multiplie les engagements de lutter contre les causes de la faim et les annonces.
Une décennie après les émeutes de la faim, le rapport du CCFD-Terre Solidaire dresse un état des lieux préoccupant.
Les conclusions sont claires : nous n’avons pas réduit de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde. Et les chiffres de la FAO publiés en septembre 2017 vont dans ce sens : ce sont encore 815 millions de personnes qui sont concernées.
Pire, la malnutrition sous ses différentes formes témoigne d’une montée de l’insécurité alimentaire dans le monde.
Au-delà des pics des prix, l’évolution de l’indice des prix FAO montre une inexorable tendance à la hausse. Depuis 2000, il a augmenté de 229 %, et depuis 10 ans il n’est jamais retombé en dessous de la barre indicielle de 160 franchie en 2007. Un pic historique des prix a ainsi été atteint en 2011, enregistrant une hausse de 80 % depuis 2006.
Le rapport indique ainsi que malgré des efforts, les principaux enjeux, pourtant identifiés par la communauté internationale lors des crises alimentaires de 2007-2008, restent d’actualité.
Dans le rapport, le CCFD-Terre Solidaire recommande aujourd’hui aux Etats de :
Réaffirmer la primauté du Comité sur la Sécurité Alimentaire Mondiale comme principal espace de gouvernance, comme cela avait décidé après la crise de 2008.
On assiste en effet ces dernières années à une démultiplication des espaces et initiatives de différents niveaux qui impliquent divers acteurs traitant de cette question. Cela nuit à la lisibilité des décisions et génère d’importants risques d’incohérence des politiques menées.
Lutter contre la volatilité des prix et réguler les marchés agricoles.
Bien que contenus ces dernières années, les prix agricoles sont restés majoritairement bien au-dessus des prix précédant les crises alimentaires de 2007-2008.
La question de la régulation des marchés agricoles est d’autant plus d’actualité que se multiplient les traités de libre échange et autres Accords de Partenariat économique, qui ne permettent pas aux pays de protéger leur agriculture, en particulier dans les pays en développement.
Investir, oui ! Mais des investissements publics et encadrés. Accaparements de terres, pollution, endettement des paysans… Les impacts négatifs de certains investissements dans l’agriculture sont connus et identifiés.
Ces dernières années des initiatives, insuffisamment cadrées, et reposant largement sur des projets de l’agrobusiness, se sont multipliées.
Résultat : loin de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans les pays, on assiste même à la mise en place d’une concurrence déloyale entre le secteur privé et les paysans, qui produisent pourtant 70 % de l’alimentation mondiale.
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