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Rapport publié par l’UNICEF, l’OMS, la Banque mondiale et la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales de l’ONU
20 octobre 2017
7 000 nouveau-nés meurent chaque jour, malgré une diminution constante de la mortalité chez les enfants âgés de moins de cinq ans, selon un rapport de l’ONU qui souligne aussi qu’en 2016, 15.000 enfants sont décédés chaque jour avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, 46 pour cent d’entre eux décédant durant les 28 premiers jours de leur vie.
Le rapport, intitulé « Niveaux et tendances de la mortalité infantile en 2017 », révèle que même si le nombre d’enfants décédés avant l’âge de cinq ans a connu une baisse, à savoir 5,6 millions en 2016, contre près de 9,9 millions en 2000, la proportion de décès de nouveau-nés est passée de 41 % à 46 % au cours de la même période.
Le rapport a noté que la pneumonie et la diarrhée figuraient en tête de liste des maladies infectieuses qui coûtent la vie à des millions d’enfants de moins de cinq ans dans le monde, soit respectivement 16 et 8 pour cent des décès.
Les complications prématurées et les complications au cours du travail ou de l’accouchement ont été à l’origine de 30 % des décès de nouveau-nés en 2016. Outre les 5,6 millions de décès d’enfants de moins de 5 ans, 2,6 millions de bébés sont mort-nés chaque année.
« La vie de 50 millions d’enfants de moins de cinq ans a été sauvée depuis 2000, ce qui témoigne de l’engagement sérieux des gouvernements et des partenaires au développement à lutter contre les décès d’enfants évitables », a déclaré Stefan Swartling Peterson, responsable du département de la santé à l’UNICEF.
« Mais, à moins que nous ne fassions davantage d’efforts pour empêcher aux bébés de mourir le jour de leur naissance ou quelques jours après leur naissance, ces progrès resteront incomplets. Nous avons les connaissances et les technologies nécessaires, nous avons juste besoin de les rendre disponibles là où elles sont le plus nécessaires », a-t-il ajouté.
Selon le rapport publié par l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Banque mondiale et la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, qui composent le groupe inter-agences pour l’estimation de la mortalité infantile (IGME), 60 millions d’enfants mourront avant leur cinquième anniversaire entre 2017 et 2030. Parmi ces derniers, la moitié est composée de nouveau-nés.
Le rapport indique que la plupart des décès de nouveau-nés ont eu lieu dans deux régions : l’Asie du Sud (39 %) et l’Afrique subsaharienne (38 %). Cinq pays sont à l’origine de la moitié des nouveaux décès : l’Inde (24 pour cent), le Pakistan (10 pour cent), le Nigeria (9 pour cent), la République démocratique du Congo (4 pour cent) et l’Éthiopie (3 pour cent).
« Pour garantir la couverture sanitaire universelle et la survie et la prospérité de plus de nouveau-nés, nous devons être au service des familles marginalisées », a déclaré Flavia Bustreo, Sous-Directrice générale pour la santé des femmes, de la famille et des enfants à l’OMS. « Pour prévenir les maladies, les familles ont besoin d’un pouvoir financier, d’être écoutées, et d’avoir accès à des soins de qualité. L’amélioration de la qualité des services et des soins opportuns pendant et après l’accouchement doit être prioritaire, « a-t-elle indiqué.
Le rapport note que de nombreuses vies peuvent être sauvées si les inégalités mondiales sont réduites. Si tous les pays atteignaient la mortalité moyenne des pays à revenu élevé, 87 % des décès d’enfants de moins de cinq ans pourraient être évités et près de 5 millions de vies auraient pu être sauvées en 2016. « Il n’est pas raisonnable qu’en 2017, la grossesse et l’accouchement constituent encore des conditions mortelles pour les femmes et que 7000 nouveau-nés meurent chaque jour », a déclaré Tim Evans, Directeur de la nutrition et de la santé du Groupe de la Banque mondiale.
« La meilleure mesure du succès de la couverture sanitaire universelle est que chaque mère puisse non seulement avoir accès aux soins de santé facilement, mais aussi que des soins de qualité et abordables assurent une vie saine et productive à ses enfants et à sa famille. Nous nous engageons à augmenter notre financement pour soutenir la demande des pays dans ce domaine, notamment grâce à des mécanismes innovants comme le Mécanisme de financement mondial (GFF),’, a-t-il ajouté.
Il est possible de mettre un terme aux décès d’enfants évitables grâce à l’amélioration de l’accès à des professionnels de la santé qualifiés pendant la grossesse et au moment de la naissance ; des interventions essentielles telles que la vaccination, l’allaitement maternel et les médicaments peu coûteux ; l’augmentation de l’accès à l’eau et à l’assainissement, qui sont actuellement hors de portée des communautés les plus démunies du monde.
Pour la première fois, des données sur la mortalité des enfants âgés de 5 à 14 ans ont été incorporées dans le rapport, afin d’inclure les autres causes de décès, comme les accidents et les blessures. Environ 1 million d’enfants âgés de 5 à 14 ans sont décédés en 2016.
Le rapport note également qu’en Afrique subsaharienne, les estimations montrent qu’un enfant sur 36 meurt le premier mois, alors que dans les pays à haut revenu, le ratio est de 1 sur 333. Il souligne également qu’à moins que le taux de progression ne s’améliore, plus de 60 pays n’atteindront pas l’objectif de développement durable des Nations unies consistant à mettre fin aux décès évitables des nouveau-nés d’ici 2030 et la moitié ne parviendront pas à atteindre l’objectif de 12 décès néonatals pour 1 000 naissances vivantes d’ici à 2050. Ces pays représentaient environ 80 pour cent des décès néonatals en 2016.
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