Les travailleurs et la CGTR

29 mai c’est NON !

26 mai 2005

(page 4)

Cher(e) camarade,

Le grand patronat et les politiciens qui le soutiennent nous demandent d’approuver une Constitution qu’ils ont rédigée pour eux.
Les travailleurs et les plus pauvres doivent dire “non”, sans aucune hésitation.
Chirac, Hollande, Raffarin, Fruteau, et Audifax mentent en voulant nous faire croire que voter un tel texte où la loi des plus riches est consolidée contre les travailleurs, est indispensable pour nous.
Ils nous vantent "l’économie sociale de marché" qui n’est que le droit des voyous de capitalistes de faire ce qu’il veulent. De bénéficier des dizaines de millions de subventions comme dans la filière canne où sur les 33 millions de subvention, plus de 26 millions vont partir directement dans les poches de deux usiniers et d’une poignée de gros planteurs. Ces mêmes usiniers qui viennent de licencier plus de 61 pères de famille et qui envisagent d’en licencier encore des dizaines l’année prochaine.
Ils nous vantent ce "modèle social européen” où les profits des capitalistes explosent et le niveau de vie des travailleurs baisse, avec des salaires inférieurs à 900 euros, des retraites diminuées, une sécurité sociale qui rembourse de moins en moins les frais de santé faisant en même temps augmenter les prix des mutuelles, des licenciements à tout va et un chômage qui ne recule pas.
Bien sûr ce n’est ni l’Europe, ni l’euro qui imposent cela, c’est le gouvernement et les capitalistes de la Réunion et de France. Mais puisqu’on nous demande notre avis sur ce "modèle", la seule réponse possible c’est "non" !.
Dans ce texte moyenâgeux signé par "cinq majestés" et une "altesse royale", le droit au divorce, à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse n’est même pas garantie pour toutes les femmes de l’Union européenne.
Bien sûr voter "non" ne suffira pas à arrêter la voracité des patrons. Car c’est uniquement par la lutte que les travailleurs pourront imposer une autre politique, pour faire augmenter les salaires, baisser le chômage, augmenter les retraites... C’est-à-dire mieux répartir les richesses disponibles.

Alors camarade, sans aucune hésitation, disons tous “non”, à ce texte fait par et pour les capitalistes.

Pour le Bureau de la CGTR-Est
Jean-Yves Payet


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus