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30 août 2008
Ils peuvent vous faire prisonnier à tout moment. Jour ou nuit. Ils peuvent porter des vêtements militaires ou civils lorsqu’ils vous enlèvent sans vous donner de motif, ni de mandat. Ils n’hésitent pas à user de la violence quand ils vous forcent de venir avec eux. Vos bien-aimé(e)s essaient désespérément de vous retrouver en tâchant de regrouper les morceaux du puzzle, mais personne ne semble savoir ce qui vous est arrivé. Les fonctionnaires disent ne rien savoir. Ils vous isolent du monde extérieur comme vous si vous aviez cessé d’exister.
Le 30 août 2008, c’est le 25ème anniversaire de la Journée Internationale des Disparus. L’initiative de commémorer chaque année ceux et celles qui ont disparu a été prise en 1983 par les membres de famille en Amérique latine qui travaillent ensemble dans FEDEFAM.
Aujourd’hui, et avec cette publication, nous rendons hommage et commémorons ceux et celles qui vivent toujours en détention forcée et ceux et celles qui ont été torturé(e)s ou sont mort(e)s de façon extrajudiciaire sans que leurs bien-aimé(e)s aient jamais de nouvelles sur leur sort ou leur lieu de résidence.
Nous commémorons les hommes, femmes et enfants privés du droit d’existence et qui ont été abandonnés entre les mains de ceux qui les ont fait prisonniers, sans être protégés par la loi. La lutte contre cette violation choquante des Droits de l’Homme a réuni bien des gens en solidarité. Des membres de la famille des disparus, des organisations des Droits de l’Homme, des avocats et d’autres personnes concernées ont joint leurs pouvoirs en s’efforçant d’éradiquer cette pratique. Pour eux, il était clair au début des années 80 qu’il fallait une convention internationale contre les disparitions forcées afin de combler l’écart légal existant, et pour prévenir et supprimer ce crime contre l’humanité.
Grâce à leurs efforts et leur lutte, la Convention Internationale pour la Protection de Toutes les Personnes victimes de la Disparition Forcée a fini par être adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 décembre 2006. L’adoption de cette Convention constitue un développement crucial en matière de renforcement des Droits de l’Homme et des prescriptions légales.
Il est extrêmement important que les États continuent à signer et à ratifier la Convention pour que cet instrument entre en vigueur et soit appliqué dans maints domaines. Il est également fondamental que les États acceptent la compétence du nouveau Comité en matière de Disparitions Forcées, et de recevoir et de considérer des communications individuelles.
Afin de mener une campagne pour la Convention, le mouvement des familles des disparus et défendeurs des Droits de l’Homme s’est uni dans la Coalition Internationale contre les Disparitions Forcées (ICAED), qui a été officiellement fondée à Genève en septembre 2007.
Ces photos de tous les coins du monde essaient toutes de visualiser les différents aspects afférents à la pratique de Disparitions forcées. Ces images disent plus que les mots. Elles éclaircissent la gamme de sentiments associés aux Disparitions forcées ; de l’espoir et la justice jusqu’à la souffrance et la colère.
On entend par Disparition forcée : « l’arrestation, la détention, l’enlèvement ou tout autre forme de privation de liberté par des agents de l’Etat ou par des personnes qui agissent avec l’autorisation, l’appui ou l’acquiescement de l’Etat, suivi du déni de reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du lieu et du sort réservé à la personne disparue, la soustrayant à la protection de la loi ».
La Disparition forcée est pratiquée encore de nos jours sur de nombreux continents, et continue à faire des milliers de victimes. Les Disparitions forcées ont des effets destructeurs non seulement sur la victime directe, privée de tous ses droits et placée hors de toute protection de la loi, entre les mains de ses tortionnaires, mais également sur ses proches, plongés successivement dans l’ignorance, le doute, l’espoir, la crainte et la désolation.
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