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15e Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science
12 décembre 2024
La Fondation L’Oréal et l’UNESCO annoncent les résultats de la 15e édition du Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Cette année, 25 doctorantes et 5 post-doctorantes provenant de 15 pays africains seront récompensées pour leurs travaux novateurs et leur engagement à relever les défis scientifiques majeurs du continent, tels que la sécurité alimentaire, la santé publique ou encore les effets du changement climatique.
Elles ont été sélectionnées parmi près de 800 candidatures, par un jury présidé par le professeur Aggrey AMBALI, Directeur de la Coopération Technique et du Financement des Programmes à l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD).
La cérémonie a eu lieu à Cotonou, Bénin, le 10 décembre 2024, en présence de hauts représentants du gouvernement béninois. Comme chaque année, l’évènement réunissait également un certain nombre de personnalités, aux côtés des représentants de l’UNESCO et des membres du jury. Ce sera par ailleurs l’occasion de célébrer les 15 ans du programme Jeunes Talents Afrique subsaharienne.
Alors que l’Afrique connaît un des taux de croissance démographique les plus élevés au monde, la contribution des femmes à la science devient un enjeu crucial pour le développement durable du continent. Actuellement, l’Afrique compte une population de 1,5 milliard d’habitants ; celle-ci devrait atteindre 2,5 milliards à l’horizon 2050 et plus de 4 milliards d’ici 2100. Cette dynamique induit des défis de taille, notamment face aux bouleversements climatiques qui aggravent les sécheresses, augmentent la prévalence des maladies infectieuses et contaminent les sols, menaçant ainsi directement la sécurité alimentaire des populations.
Face à ces défis, la contribution des femmes scientifiques africaines est majeure. Les Jeunes Talents récompensées cette année le prouvent, comme Blessing Olagunju, qui travaille à l’amélioration de la qualité de l’eau au Nigéria, Matrona Mbendo, dont les recherches visent à développer un vaccin contre le VIH pour les femmes, ou encore Sarobidy Rakotonarivo, qui œuvre à travers ses recherches à la préservation de la biodiversité à Madagascar.
« Les défis qui attendent le monde et le continent africain sont immenses. Et nous n’en sommes malheureusement qu’aux prémices. Pour y répondre, nous avons plus que jamais besoin de science. Or, les femmes qui souhaitent poursuivre une carrière scientifique sont confrontées à un véritable parcours de la combattante, alors qu’elles apportent des perspectives adaptées, une capacité d’innovation et un engagement sans faille envers le développement de tous. C’est pourquoi nous les accompagnons depuis 15 ans avec l’UNESCO pour permettre de développer leur leadership et dessiner un avenir plus inclusif. La route est encore longue, il ne faut surtout pas relâcher nos efforts. » a précisé Alexandra Palt, Vice-Présidente de la Fondation L’Oréal.
Selon Lidia Brito, Sous-Directrice générale pour les sciences exactes et naturelles de l’UNESCO : « L’une des plus grandes richesses du continent africain réside dans sa jeunesse. Pour les jeunes, la science représente une opportunité unique. Elle répond à leurs besoins en stimulant l’innovation, l’entrepreneuriat et le développement de compétences essentielles. Les programmes d’éducation et de formation axés sur les sciences leur fournissent les outils nécessaires pour s’épanouir dans un monde en constante évolution. En investissant dans la science et en favorisant l’innovation, les sociétés africaines peuvent donner aux jeunes les moyens de devenir les moteurs de la croissance économique, de la création d’emplois et de la résolution des défis environnementaux urgents. L’UNESCO se tient prête à collaborer avec ses partenaires pour soutenir cette vision commune et libérer tout le potentiel du continent. »
Concrétiser l’Appel d’Antananarivo pour la sécurité et la souveraineté alimentaires de la COI
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