
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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Jean-Bernard Parvedy
31 janvier 2009
Né le 16 Août 1954 à Saint-André, Jean-Bernard est aujourd’hui marié depuis 1977 avec une Normande, avec qui il a eu trois enfants, deux filles de 30 et 23 ans et un garçon de 27 ans, et est deux fois grand père de deux petites filles de 4 ans et 9 mois.
Depuis 1973 et son départ de La Réunion, il vit en métropole mais il n’a jamais cessé de porter La Réunion dans son cœur.
Très jeune, Jean-Bernard avait un besoin d’action. Il a très tôt embrassé la dureté de la vie en passant ses vacances scolaires de juillet et août avec son petit frère de 10 ans à couper la canne dans les champs de bois rouge. Il leur fallait une semaine à eux deux pour couper trois tonnes de canne. Il fallait qu’ils puissent travailler pour aider leur famille de six enfants. L’école passait après.
Bazardier avant de quitter La Réunion
A 14 ans, suite aux évènements de Mai 1968, il décide avec l’accord de ses parents de travailler comme Bazardier avec son oncle à Sainte-Marie.
A 16 ans, il part seul à l’aventure, avec un petit capital, en ouvrant dans le coin du quartier petit Bazard son propre marché. Il fait aussi les marchés forains et ses frères un panier derrière le vélo ou sur la tête parcourent les rues. Son premier marché forain, c’est le Chaudron, l’ancien marché. A cette époque il ne conduisait pas, mais comme il y avait beaucoup de solidarité dans ce métier, il y avait toujours quelqu’un qui venait le chercher et les légumes lui étaient livrés sur place. Ensuite, une opportunité c’est offerte et un cousin lui a proposé de venir travailler avec lui dans sa boutique. Il quitte donc le métier de bazardier en confiant à sa mère et à son père ce dur bouleau.
Parti en France pour le service militaire
A 19 ans, il fait un devancement d’appel pour effectuer son service militaire. Il quitte la Réunion en septembre 1973 pour rejoindre Toulouse, puis Rochefort. Trente six Réunionnais vivaient sur la base de Rochefort. Le week-end, ils galéraient tous dans la caserne. Très vite, sentant les embrouilles, un colonel les reçoit et leur demande ce qu’ils veulent. Ils préparent alors un cahier de revendications qu’ils soumettent au Colonel. La première qui lui revient à l’esprit quand il parle de cette période, c’est de pouvoir cuisiner à la réunionnaise le dimanche.
De l’armée à la soudure
À la fin de son service militaire, il décide de rester dans l’hexagone. Le service social de l’Armée propose à tous les jeunes militaires Réunionnais de s’inscrire à tous les concours et examens qui se présentent ainsi qu’à des stages de formation.
Il choisit alors une formation de soudure. En juillet 1974, il part à l’autre bout de la France dans l’YONNE à La Roche Migennes, petite ville sympa. A la fin du stage, pas facile de trouver un bouleau dans le coin, il se retrouve à Paris, case Bumidom. Parqué dans un hôtel, il s’inscrit aux examens de la SNCF et de la poste. Reçu aux deux, c’est la S.N.C.F qu’il choisit en souvenir du vieux train longtemps de la Réunion et pour obtenir un logement.
34 ans de carrière à la SNCF
En Février 1975, il est admis à la S.N.C.F.
Il est affecté dans un bureau où il fait un peu de tout. Petit à petit, il change de grade en passant quelques examens internes. Son grade, aujourd’hui après 34 ans de carrière est chef de secteur administratif.
Il adhère à la C.G.T en 1975 suite à un grand mouvement social dans l’entreprise. Petit à petit, il s’investit dans l’organisation syndicale en participant aux commissions sport et logement.
Il comprend également, très vite, que dans ces grandes entreprises, le sort réservé à beaucoup de compatriotes est de faire des petits boulots (chauffeur, manutentionnaire, les triages pour accrocher et décrocher les wagons etc. avec très peu d’évolution de carrière.
Du petit boulot au poste de secrétaire général
Le hasard fait que suite à une assemblée des syndiqués, les camarades de la CGT lui proposent de prendre la responsabilité du syndicat. En 1984, il est élu secrétaire général du syndicat des cheminots de la Direction commerciale Fret de Paris.
En 1979, son engagement à la C.G.T lui permet de créer avec d’autres camarades cheminots des DOM-TOM, un collectif au sein de leur fédération pour répondre aux besoins spécifiques des Cheminots DOM-TOM. Au bout de 30 ans de lutte, lui et se camarades ont considérablement fait avancer leur cahier revendicatif. Par exemple, la prise en charge à 100% tous les deux ans du billet d’avion pour l’agent et sa famille ; la prise en charge, en cas de décès, du retour du corps de l’agent.
Cependant, bien d’autres points de leur cahier revendicatif restent encore à gagner.
Appel à la mobilisation des jeunes générations
Il a participé également à la création du collectif Confédéral C.G.T. DOM-TOM.
Si de nombreuses avancées ont été arrachées de hautes luttes, dans le passé, il est urgent de riposter face aux attaques du gouvernement concernant les remises en cause des acquis des DOM-TOM.
Suite à cela, il y a une grande mobilisation des compatriotes.
Une vie associative chargée
Il a mené d’autres actions en dehors de sa vie professionnelle. Il a été président de l’Amicale des locataires pendant 25 ans, dans une cité de cheminots. Il a aussi crée une association sportive de quartier et développé à travers les OMS le sport de quartier et les fêtes de cités.
Au niveau de sa ville, Drancy dans le 93, il a été le secrétaire général de l’Office Municipal des Sports puis le Président pendant 3 ans. Mais, avec le changement de couleur politique, il ne lui a pas été possible de continuer cette aventure.
La passion du sport el le marathon lui ont permis de découvrir quelques pays comme le Canada, Cuba, Les Etats-Unis.
Il a également été arbitre de foot au niveau régional pendant 25 ans. Aujourd’hui, l’âge étant, il consacre un peu de son temps à la formation des jeunes arbitres et ilsiège au conseil de discipline de son District.
La retraite active pour bientôt
Dans un an, il aspire à prendre sa retraite afin de pouvoir disposer d’un peu plus de temps pour s’occuper de ses deux petites filles et de la nouvelle association, les amis de Témoignages en France, récemment créée et dont il est le président.
Après 35 ans en métropole et souvent au service des autres, à la fois dans son travail, à travers son engagement syndical mais aussi associative, Jean Bernard est l’exemple même de mobilité réussie. Cela est peu dire quand on considère que l’éloignement paraît aujourd’hui moins pesant qu’il y a 35 ans.
Avec d’autres amis, dans l’association 2ATF, il souhaite promouvoir La Réunion et aider les réunionnais qui arrivent en France.
Hefhache
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