
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
À 10 semaines du référendum sur le projet de Constitution européenne proposé par Giscard
21 mars 2005
Environ 60.000 personnes ont défilé samedi dernier à Bruxelles, à l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES), pour interpeller les dirigeants des 25 et ’défendre l’emploi et les droits sociaux’ : leur principale cible est la directive Bolkestein sur les services, incarnation pour les syndicats d’une Europe libérale et antisociale.
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Parmi les manifestants de samedi dans les rues de la capitale belge, se trouvaient le militant français José Bové, membre de la Confédération paysanne, ainsi que plusieurs centaines d’alter mondialistes. Sur une pancarte portée par des manifestants, on pouvait lire : "Ras-le-Bol...kestein !".
François Chérèque, patron de la CFDT française, a déclaré au cours de la manifestation : "Aujourd’hui, on est contre la directive Bolkestein parce qu’on est contre ce dumping social dans les services. On demande aux chefs d’État de se remobiliser sur le problème de l’emploi comme leur a demandé en 2000 la Stratégie de Lisbonne".
En revanche, à l’heure où le "non" à la Constitution de l’Europe a dépassé le "oui" pour la première fois dans un sondage en France, la CES soutient "sans faille" le Traité constitutionnel, a-t-il assuré.
Pour les syndicalistes européens, il s’agit donc d’"envoyer un signal clair au Sommet : l’emploi et la protection des droits sociaux fondamentaux doivent être une priorité dans les politiques futures de l’UE".
La confédération précise que le mouvement syndical européen s’oppose à "toute nouvelle dérégulation du marché de l’emploi au détriment des intérêts des travailleurs et de leurs familles".
Tout en soutenant l’objectif de mise en œuvre d’un "marché intérieur dans le domaine des services", la CES précise qu’elle "rejette les propositions de libéralisation" de la directive Bolkestein "qui menace les droits des travailleurs et encourage le dumping social".
La CES estime ainsi que, pour "promouvoir de bons niveaux de vie" et une "bonne cohésion sociale, l’Europe a besoin de services de qualité qui ne peuvent être seulement régis par les règles de la concurrence".
Enfin, le mouvement syndical européen plaide pour un "renforcement des droits fondamentaux" des salariés dans toute l’UE et demande que "les dirigeants européens prennent en compte les intérêts des travailleurs dans leurs futures décisions".
Réactions réunionnaises
o Le Mouvement républicain et citoyen
Bolkestein ou l’arbre qui cache la forêt
Si le texte de directive "services" - appelé Bolkestein - a été adopté par le Conseil européen avec la bénédiction du gouvernement français, sa mise en œuvre se heurte en France à un contexte particulier : le référendum sur le traité de "Constitution" européenne. Les partisans du “oui”, inquiets d’un télescopage peu favorable aux positions qu’ils défendent, ont tout intérêt à déconnecter ce texte de la consultation prévue pour le 29 mai pour repousser le débat sur sa mise en application une fois cette échéance passée. Un choix purement tactique puisqu’il s’agit de reculer pour finalement mieux sauter.
Le président de la Commission européenne, quant à lui, maintient sa volonté d’imposer au plus tôt un texte qui prépare la mise en concurrence de tous les travailleurs européens appartenant au secteur des services. Il permet en outre à des entreprises de l’UE, travaillant sur le territoire français, de faire concurrence aux entreprises et aux salariés français en appliquant la législation de leur pays d’origine.
En Outre-mer, comme partout en France, quelle entreprise de services (transports, tourisme, restauration, commerce...) pourrait résister à la tentation d’employer une main-d’œuvre moins protégée et moins rémunérée pour diminuer ses coûts de production et augmenter ainsi ses marges bénéficiaires ? Inversement, qui est prêt à accepter un nivellement par le bas des salaires et du droit du travail, ou la perspective du chômage ? Faut-il que les uns acceptent la régression et le partage de la misère alors que les profits des multinationales ne cessent d’augmenter aux dépens des créations d’emplois ?
Être internationaliste et partisan d’une République sociale, c’est justement refuser le partage de la misère au nom d’un progrès social accessible à tous. Pour toutes les raisons évoquées plus haut, cette directive Bolkestein doit être neutralisée définitivement. Les cris indignés, et parfois presque sincères, des partisans du “oui” au référendum contre cette directive, qu’ils souhaitent botter en touche pour l’instant, n’auront aucun effet sur un texte antisocial par nature. Mais cherchent-ils vraiment autre chose qu’un simple effet d’annonce ?
Certains d’entre eux ont-ils déjà oublié Jaurès, pour lequel "le courage c’est de chercher la vérité et de la dire" ? Il faut s’attaquer frontalement au système qui crée les conditions de l’application d’une telle directive : un traité de Constitution européenne englué dans une doctrine politique prompte à légitimer les directives les plus libérales qui soient : "la libre concurrence non faussée". Le Traité constitutionnel, voilà l’ennemi !
Pascal Basse,
délégué national du MRC à l’Outre-mer
o Association Initiatives Dionysiennes
Directive Bolkestein et Constitution européenne : c’est “non” !
L’Assemblée Nationale a adopté dans la soirée du 15 mars une résolution demandant la "réécriture" de la directive relative aux services dans le marché intérieur, dite directive Bolkestein du nom de l’ancien commissaire européen au marché intérieur.
Nous ne pouvons que nous réjouir de ce sursaut de lucidité qui s’est tout d’un coup emparé de nos députés de tous bords, UMP, UDF et PS confondus, dans une indignation autant vertueuse que tardive !
Réjouissons-nous, mais ne soyons pas dupes !
Ce qui nous vaut le rejet unanime de la directive Bolkestein par les partisans du “oui” au Traité constitutionnel européen, c’est leur crainte que le " peuple d’en bas " commence à comprendre ! La "concurrence libre et non faussée" érigée en principe constitutionnel, cela donne en pratique la liberté absolue pour les entreprises et détenteurs de capitaux, et le démantèlement des droits sociaux durement acquis par les citoyens.
Contrairement aux arguments mensongers des partisans du “oui”, la Constitution européenne ne permettra ni l’harmonisation "par le haut" des droits sociaux (la règle de l’unanimité des États membres étant requise pour toute avancée comme la notion de SMIC européen...) ni la défense des services publics (que la Constitution ne reconnaît pas, seuls les "services économiques d’intérêt général" étant mentionnés).
Les partisans du “oui” font semblant de découvrir un texte qu’ils ont déjà approuvé : cette directive Bolkestein est l’aboutissement du processus de Lisbonne (adopté en 2000, sous la cohabitation) ; elle a été demandée en février 2003 par le Parlement européen, approuvée dès janvier 2004 par la Commission (dont M. Barnier et P. Lamy étaient membres...) puis en novembre dernier par le Conseil des ministres européens !
Il faut savoir que cette directive, si elle est votée en juin prochain au Parlement européen, aura des conséquences incalculables sur les conditions de travail des salariés et professionnels du secteur des services, qui représente 70% des emplois. Mais aussi, comme l’AGCS dont elle est le clone, elle menace gravement les services publics, notamment locaux. Pourquoi ?
Elle instaure le principe du "pays d’origine" qui autorise toute entreprise de service à s’implanter dans un pays en appliquant non pas le droit du pays d’accueil, mais le droit du pays d’origine ; en clair : une entreprise française par exemple d’intérim, pourrait délocaliser son siège social en Lituanie ou en Pologne, pour ensuite embaucher des salariés - français ou non - aux conditions salariales et de protection sociale (droit du travail, conventions collectives, règles d’hygiène et de sécurité ... et aussi droit fiscal, de l’environnement etc) de ce "pays d’origine". Or beaucoup d’entre eux, depuis l’élargissement à 25, ont des législations largement plus défavorables que la nôtre pour les travailleurs. En quelque sorte, la directive légaliserait les "pavillons de complaisance" pour les entreprises...
Elle organise la libéralisation - c’est-à-dire l’obligation de les soumettre à la concurrence - de tous les services, y compris les services publics. C’est la mort programmée des services publics au bénéfice des services marchands. Sont particulièrement visés : les services publics locaux (crèches, cantines, transports, eau...) à propos desquels la Commission européenne dénonce "le pouvoir discrétionnaire des autorités locales".
La directive Bolkestein, et le Traité constitutionnel européen, souffrent du "syndrome de Dracula" : ils ne supportent pas d’être exposés à la lumière !
Citoyens, lisez, renseignez-vous, et vous serez convaincus que seule la victoire du “non” peut remettre l’Europe sur les rails d’une construction démocratique, renouant avec les idéaux de paix, de solidarité, de justice.
Association Initiatives Dionysiennes, membre du Collectif pour le “non” au Traité constitutionnel européen
http://nonacetraite.free.fr
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