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Les sondages démentis, la majorité devient rassemblement, l’Europe respectera-t-elle le verdict populaire ?
6 juillet 2015, par
Hier en Grèce, le peuple a décidé de s’opposer aux mesures d’austérité que veulent imposer l’Union européenne. Plus de 60 % des suffrages ont dit non à cette politique ultra-libérale, soutenant ainsi le gouvernement grec qui n’est plus à la tête d’une majorité, mais d’un rassemblement. Voici 10 ans, c’est sur le même score que les Réunionnais avaient dit non à l’Europe ultra-libérale que les chefs d’État et de gouvernement voulaient inscrire dans le Traité constitutionnel européen.
Hier, les Grecs se sont rendus aux urnes pour répondre à une question : « Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l’Eurogroupe du 25 juin ? ». Les premiers résultats donnent le non largement en tête à plus de 60 %.
Le porte-parole du gouvernement grec a assuré dimanche que "les initiatives pour arriver à un accord" avec ses créanciers, l’Union Européenne et le FMI, "allaient s’intensifier à partir de ce soir", à l’issue du référendum. Athènes espère, fort de cette victoire, arracher l’accord en négociation depuis plus de 5 mois. Quelques heures auparavant, l’Union européenne avait en effet décidé d’une nouvelle initiative. La réunion des directeurs du Trésor de la zone euro se tiendra dès ce lundi. La tenue de cette session préparatoire aux rencontres des 19 ministres des Finances de la zone euro, a été confirmée dès les premières estimations donnant le non en tête des suffrages.
Le résultat du vote grec contredit les derniers sondages. Vendredi, soit le « oui » était gagnant, soit le « oui » et le « non » étaient au coude à coude. Les sondages dessinaient donc un pays coupé en deux, avec une tendance à la victoire de l’opposition favorables à l’austérité.
Hier, les électeurs ont infligé un cinglant démenti à ses prévisions en votant « non » à 60 %.
Ce score n’est pas sans rappeler celui d’un autre référendum. C’était en 2005, lors du Traité constitutionnel européen. La Réunion avait largement voté « non » à ce texte, à 60 %. En France, le score avait été plus serré en faveur du « non ». Ce résultat avait poussé les chefs d’État et de gouvernement à stopper la mise en œuvre de ce traité qui voulait graver dans le marbre d’une Constitution des orientations économiques, comme la concurrence libre et non faussée. Deux ans plus tard, le gouvernement français a refusé de consulter le peuple et a fait adopter par les parlementaires le Traité de Lisbonne, qui comprend des mesures rejetées par le référendum.
Mais aujourd’hui la situation est différente. En 2005 et en 2007, tous les chefs d’État et de gouvernement étaient d’accord avec les orientations ultra-libérales de l’Union européenne. Maintenant ce n’est plus le cas, car le Premier ministre grec est un responsable politique a respecté le vote des électeurs qui lui ont fait confiance. Cette année, le peuple grec a en effet porté au pouvoir un gouvernement ayant mandat de remettre en cause ses orientations qui ont eu de très graves conséquences sociales dans ce pays. Les autres chefs d’État et de gouvernement n’ont pas voulu entendre ce message et ils ont voulu continuer à imposer de nouvelles mesures d’austérité à un peuple ruiné par le chômage, la pauvreté et la casse des services publics.
Refusant de trahir ceux qui ont voté pour son parti Syriza, Alexis Tsipras a alors remis le pouvoir dans les mains du peuple. Au peuple de décider s’il veut encore plus d’austérité. Le Premier ministre grec a pour sa part dit clairement qu’il allait voter « non », pour que ce vote permette à la Grèce d’être respectée lors des réunions de l’Europe.
Hier, les Grecs se sont exprimés clairement. Les plus de 60 % obtenus changent la donne. La majorité gouvernementale s’est élargie à un rassemblement. On est donc loin de la vision d’un pays coupé en deux. C’est une dynamique qui est lancée, et qui regroupe bien au-delà des partis politiques.
Fort de ce mandat, le gouvernement grec va donc renforcer son combat pour défendre les intérêts du peuple grec dans la négociation. L’Union européenne va-t-elle tenir compte de la volonté populaire exprimée massivement hier ?
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6 juillet 2015, 12:08, par Maillot Joseph Luçay
Le référendum grec qui a eut lieu hier était présenté par tous les médias comme un référendum pour ou contre le maintien de la Grèce dans l’union européenne.
Quelle surprise de voir aujourd’hui que cette présentation était fausse , mais qu’en réalité le premier ministre grec a voulu seulement rendre la parole au peuple grec pour qu’il se prononce , non pas sur le retrait ou le maintien de la Grèce dans la zone euro , mais pour ou contre l’acceptation du plan d’austérité proposé par es responsables de ’union européenne et par le FMI pour l’aider à sortir du gouffre dans lequel il s’enfonce depuis plusieurs années et qui le conduit irrémédiablement à la faillite et à la mise au ban des nations du monde libéral .
C’est la preuve que les médias peuvent fausser complétement le sens d’une élection par la présentation d’un sens du choix des électeurs qui n’est pas en réalité celui qui leur est réellement demandé . Cela se passe souvent en France , lorsque l’on utilise une élection locale pour sanctionner un gouvernement qui a été eu sur un programme national.On peut fausser le résultat d’une élection en lui donnant un objectif qui n’est pas le sien . L’objectif du référendum grec d’hier n’était pas de faire sortir ou de maintenir la Grèce de a zone euro .
En votant à une large majorité contre le plan d’austérité qui leur était proposé les grecs ont démontré qu’ils ne sont pas tombés dans le piège médiatique orchestré sans doutes par certaines personnes et ils ont fait preuve d’intelligence et de courage .
S’ils avaient voté pour ce plan , tout le monde aurait interprété leur vote comme une volonté de rester dans l’union européenne plutôt que comme une peur de la faillite et de ses conséquences sur la situation de chacun et en particulier des pus défavorisé . Comme ils l’ont fait à Marathon et à Salamine il y 2500 ans , les grecs ont démontré qu’ils préféraient se battre plutôt que se soumettre à une force supérieure en nombre et en moyens . Il faut respecter leur choix .
Même si 61% de ceux qui se sont exprimés contre le plan d’austérité ne représentent que 30% de l’électorat grec puisque 50% seulement des électeurs sont allés voter , c’est un résultat qui mérite le respect et nous devrions tous applaudir les grecs pour leur courage et leur intelligence plutôt que de les mépriser et de leur tenir la dragée haute dans la suite des négociations absolument nécessaires pour trouver une solution à la situation dramatique dans laquelle ils se trouvent de ne plus pouvoir honorer leur dette . Car tant qu’ils n’auront pas pris une décision claire et incontestable sur sur leur maintien ou non dans l’Europe , ils ont le droit de bénéficier de la solidarité européenne .
Le gros problème auquel sont confrontés actuellement les européens n’est pas la sortie ou le maintien de la Grèce dans l’Union européenne , mais jusqu’où doit aller la solidarité européenne envers les CITOYENS EUROPEENS que sont les grecs et comment appliquer cette solidarité .
La réponse à cette question se trouve non pas dans une condamnation de l’attitude des grecs , mais plutôt dans une remise en question du fonctionnement de l’union européenne . L ’étape de l’Europe des marchands est terminée , il faut passer à l’étape des citoyens européens c’est à dire passer à l’étape de l’EUROPE POLITIQUE dans laquelle la répartition des richesse se fera de manière plus juste et pus équitable . Le passage vers cette étape passe par la création d’une fiscalité européenne dans laquelle les citoyens européens seront soumis aux mêmes règles et le revenus de l’impôt européen sera distribué également de manière plus juste et plus équitable .
Joseph Luçay Maillot
Dans tous les pays du monde il y a des gens riches et des gens pauvres, mais souvent la richesse des uns et la pauvreté des autres sont le résultats des certaines situations spécifiques , de handicaps naturels ou sociologiques et la collecte ou la redistribution des revenus de l’impôt sont effectuées en application de certaines règles de péréquation qui permettent de prélever un peu moins sur les plus pauvres et de leur donner un peu plus qu’aux autres pour leur permettre de rattraper leur retard et de vivre aussi dignement que les autres . C’est ça la solidarité . Si elle veut survivre , l’Union européenne est condamnée à l’appliquer .
Peut être qu’il faudrait féliciter le peuple grec de nous avoir ouvert l’esprit sur ce point au lieu de le vilipender pour son NON à l’austérité .