
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Selon un sondage “l’Humanité hebdo”-CSA Opinion
22 mars 2005
Condamnation sans appel de la directive dite “Bolkestein” : à 68 %, les Français désapprouvent le projet de permettre à des entreprises de délocaliser la législation sociale de leur pays d’origine dans les autres pays d’Europe, comme le propose le texte de l’ancien commissaire européen au marché intérieur, selon le sondage CSA, réalisé pour “l’Humanité hebdo” du dernier week-end.
(page 2)
Le résultat de ce sondage est à mettre en corrélation avec le fait que, parallèlement, deux enquêtes d’opinion en France viennent de donner une majorité d’intention de vote en faveur du “non” lors du référendum sur le projet de Constitution européenne (voir en page 3) .
"Plus on vote "non", plus on est opposé à la directive Bolkestein", note Jean-Daniel Lévy, de l’institut CSA (79% des personnes ayant l’intention de voter “non” sont contre la directive). Mais cette opposition reste largement majoritaire chez les sondés qui pensent voter “oui” au référendum, avec 71% d’entre eux qui s’y déclarent défavorables.
Cette directive, illustration d’une Europe fortement concurrentielle - non seulement avec les autres continents, mais à l’intérieur même de l’Europe - entre en conflit avec le modèle social français et "ne correspond pas avec ce que les citoyens attendent de l’Europe".
Un moyen de résister
Ce cocktail de doutes et d’interrogations déjoue les stratégies les mieux établies des états-majors. Au PS, à l’UMP et à l’UDF, on a cru pouvoir inverser la progression du “non”, en condamnant la directive pour mieux tenter de la déconnecter de la campagne référendaire. Une manœuvre qui a eu l’effet inverse de celui escompté en renforçant encore les doutes et les inquiétudes sur la logique à l’œuvre dans la construction européenne. "Il y a beaucoup d’interrogations chez les Français sur la capacité des politiques à résister à ce type de directives", explique Jean-Daniel Lévy. Dans ce contexte, le “non” est perçu comme un moyen de résister aux orientations imprimées par Bruxelles, "même si d’autres facteurs entrent en ligne de compte, comme les mouvements sociaux, mais aussi les interrogations sur la voie prise pour le pays, sa situation personnelle, le niveau préoccupant du chômage et de la précarité".
Une "mauvaise chose"
Parmi les sondés, une nette majorité se dégage pour estimer que la directive serait une "mauvaise chose" pour "la croissance en Europe" (53%), "les entreprises françaises" (61%), "le niveau de protection sociale en France" (66%), et "les salariés français" (70%).
Cette progression dans le rejet s’explique par le fait qu’"on condamne d’autant plus qu’on se sent concerné",poursuit Jean-Daniel Lévy, et qui se traduit dans l’écart des avis sur la directive entre les partisans du “oui” et ceux du “non” au traité. Si les premiers ne sont que 49% à redouter les effets de la directive sur la "croissance en Europe" contre 71% pour les seconds, ils sont respectivement 66% et 77% à craindre pour "le niveau de protection sociale en France", et même 68% et 79% à trembler "pour les salariés français".
Ce résultat est à mettre en lien avec "un sentiment d’insécurité sociale" généralisé qui ne trouve de réponses ni dans la politique gouvernementale, ni a fortiori dans le modèle libéral qu’illustre la directive Bolkestein, et dont les Français pressentent de plus en plus qu’il est lié à celui que se propose de constitutionnaliser le traité européen.
"Une véritable bombe à retardement"
La plupart des quotidiens en France commentaient hier la progression du "non" au référendum du 29 mai dans les sondages. Ainsi, Nicolas Barré écrit dans “Le Figaro” : "Alors que le “non” à la Constitution européenne s’installe dans l’opinion française, formant un socle cimenté chaque jour un peu plus par le mécontentement social, l’État employeur a rendez-vous, cette semaine, avec les syndicats de la fonction publique pour parler salaires".
Pour sa part, Christine Clerc pose la question suivante dans “Le Télégramme” : "Est-il naïf ou cynique, l’ancien commissaire européen chargé du marché intérieur, Fritz Bolkestein ? Pensait-il que sa directive sur la libre circulation des services à l’intérieur des marchés européens allait passer comme une lettre à la poste, puisque les commissaires français de Bruxelles eux-mêmes (à l’époque le socialiste Pascal Lamy et le gaulliste Michel Barnier) en avaient approuvé le principe ? Ou bien, ce Néerlandais savait-il, en quittant son poste, qu’il laissait là une véritable bombe à retardement qui risquait de provoquer, à travers toute l’Europe, une poussée du “non” au projet de Constitution européenne ?"
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