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Solidarité
Retenu à Moroni depuis trois mois…
10 novembre 2003
Le Comité de Soutien à Maître Saïd Larifou, créé à l’initiative de son épouse (1) et présidé par Monique Couderc, a réuni samedi passé, au théâtre du Grand Marché à Saint-Denis, plusieurs sympathisants, qu’ils soient issus de la communauté comorienne, amis de Saïd Larifou, militants des droits humains ou simples citoyens, en faveur de la libération de l’avocat saint-pierrois retenu prisonnier à Moroni, capitale de la Grande-Comore, depuis bientôt trois mois.
C’est le mercredi 24 septembre que Saïd Larifou, avocat d’origine comorienne résidant et exerçant à La Réunion, s’est vu inculpé, avec deux autres citoyens français, d’« atteinte à la sécurité de l’Etat, déstabilisation et incitation à la violence », à la suite d’une manifestation pacifique organisée par son parti, le RIDJA (Rassemblement pour une Initiative de Développement avec une Jeunesse Avertie), visant à dénoncer les « difficiles conditions d’existence » des Comoriens.
Monique Couderc rappelle que « l’intérêt de cette conférence est que l’histoire de Maître Saïd Larifou ne tombe pas aux oubliettes, il faut en parler jusqu’à ce que nous obtenions sa libération et son retour à La Réunion ».
Condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis, c’est au terme de sa peine de dix-sept jours d’incarcération pour outrage à magistrat, que Saïd Larifou se trouve aujourd’hui en résidence surveillée, « soumis à un sévère contrôle judiciaire », selon la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FILDH) et assigné à ne pas quitter le pays pour rejoindre sa famille à La Réunion et exercer de nouveau sa profession. Mohamed Maoihibou, membre du Comité de Soutien, rappelle les propos de Saïd Larifou lors de leur dernier entretien téléphonique : « Je suis inquiet quant à ma sécurité ».
« On attend de vous de saisir toutes les occasions pour transmettre ici comme ailleurs le message de libération de Saïd Larifou, il faut en parler », précise Mohamed Maoihibou en s’adressant à l’assemblée. Les soutiens des élus locaux comme nationaux, des amis de Me Larifou, des membres de la communauté comorienne et de toutes les personnes sensibilisées par cette affaire sont certes indispensables mais restent insuffisants aux yeux du comité de soutien. « Il faut que la France demande au Parlement européen de s’inquiéter du respect des droits humains », ajoute Mohamed Maoihibou.
Le comité de soutien va plus loin : « cette décision d’assignation à résidence surveillée va entacher la vie politique de la zone, les échanges en matière de co-développement dans la région Océan Indien vont être plus difficiles », alors que la présidente de la Fédération régionale de solidarité contre les violences, Céline Lucilly, parle de « coopération régionale menacée ». Le président de la Région, Paul Vergès, a déjà transmis son soutien au comité et s’engage à recevoir ses représentants à son retour de Chine.
« S’il doit être jugé à nouveau, qu’on le fasse et qu’il rentre enfin chez lui, qu’il retrouve sa famille », conclut Hamadi Hassani, coordinateur du comité de soutien.
Kamaria Larifou, l’épouse de l’avocat retenu aux Comores, a laissé les membres du comité de soutien s’exprimer en son nom lors de la conférence de presse. La pudeur et le désemparement marquent son visage. C’est par e.mail qu’elle lance « un cri d’alerte » qui s’achève ainsi : « J’en suis réduite à faire appel à la solidarité et au soutien de la Ligue des Droits de l’Homme et de ses membres afin que la mobilisation permette enfin à mes enfants de retrouver leur père. Merci de votre aide ».
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