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Conclusion du sommet du G20
7 septembre 2013
Les 20 chefs d’État et de gouvernement des 20 premières puissances économiques mondiales se sont entendus sur un plan d’actions face aux derniers développements de la crise économique mondiale. C’est sur cette question, et pas sur la Syrie, que l’essentiel s’est joué.
Les dirigeants du G20 ont confronté leurs analyses de la situation économique mondiale. Ils ont réussi à s’entendre sur un communiqué commun qui annonce une feuille de route, le Plan d’actions de Saint-Petersbourg.
Ils constatent un renforcement de la demande aux États-Unis, la croissance remonte au Japon et en Grande-Bretagne, et des signes de reprise dans la zone euros. Ils notent que pendant que la croissance a continué dans les pays émergents, certains d’entre eux sont face à un ralentissement.
Le chômage, particulièrement chez les jeunes, reste à un niveau inacceptable. Les dirigeants du G20 constatent que malgré leurs actions, la reprise est trop faible, et ces derniers mois, la spéculation a augmenté.
La conséquence de cette spéculation, c’est l’évaporation de capitaux des pays émergents. Le climat est à l’incertitude, avec une tendance pessimiste.
Le Plan d’actions de Saint-Petersbourg cherche à stabiliser l’économie mondiale en lui donnant « le chemin d’une croissance équilibrée ». Les objectifs du Plan sont la création d’emplois par l’activité, et le renforcement d’une croissance forte, durable et équilibrée par le biais de « réformes ambitieuses et bien ciblées ».
Dans ce document, les pays de la zone euro prennent des engagements. Ils doivent renforcer les fondements de l’union économique et monétaire et aller rapidement vers une union bancaire. Autrement dit, l’intégration sera plus forte et donc les marges de manœuvre des États seront plus faibles. Membre de la zone euro, la France devra donc tenir compte de cet engagement au moment de voter son budget.
La FED au centre du jeu
Dans le document adopté hier, plusieurs pays annoncent des mesures concrètes. Le Brésil va investir 25 milliards de dollars dans 6.900 kilomètres de routes. La Grande-Bretagne mettra 5,5 milliards de livres dans les infrastructures et le soutien à court terme aux entreprises.
La Réserve fédérale des États-Unis a l’intention de poursuivre son programme de rachats d’actifs et d’utiliser ses autres outils jusqu’à ce que le marché du travail se soit amélioré substantiellement dans un contexte de stabilité des prix.
Pour déterminer le rythme d’achat des actifs, la direction de la Réserve fédérale devra prendre en compte les perspectives du marché du travail avec pour objectif le plein emploi, ainsi qu’une inflation ne dépassant pas 2% depuis le lancement du programme de rachat d’actifs.
Si la situation des États-Unis s’améliore comme le pense la FED, alors la cadence des achats d’actifs va ralentir, et cela avant la fin de l’année.
La FED pense que sa politique de taux d’intérêt reste adaptée à la situation actuelle avec un taux de chômage supérieur à 6,5% aux États-Unis, et une inflation à 2,5%.
L’ANI et la réforme des retraites
Pour renforcer la croissance, la France prend des engagements : elle mettra en œuvre comme prévu à partir de janvier une augmentation du crédit d’impôts "compétitivité et emploi", « qui vise à réduire les coûts du travail ». La France va aussi lancer la deuxième phase du programme Investir pour le futur, et va continuer à améliorer les conditions de financement pour les entreprises, notamment les PME, « par une meilleure orientation de l’épargne ».
Elle va aussi poursuivre la mise en œuvre de la « réforme du marché du travail » (l’accord national interprofessionnel). La France s’engage aussi à réformer les retraites avec sur le court terme, le report de l’indexation des pensions, et sur le long terme une extension de la durée de cotisation qui se traduira par une augmentation continue de l’âge moyen effectif de départ à la retraite », indique le Plan d’actions de Saint-Petersbourg.
Pour sa part, la Chine va accélérer le développement des services, et augmenter leur contribution à la richesse nationale de 4,4 points de PIB d’ici 2015.
L’Inde va continuer son ambitieux programme d’infrastructures, comprenant le Corridor industriel Dehli-Mumbai, avec une ligne de train à grande vitesse et des infrastructures routières pour un montant total de 100 milliards de dollars d’investissements. L’Inde prévoit aussi de creuser deux ports internationaux.
Ces engagements nationaux s’inscrivent dans un plan global validé par le G20 pour qui « notre croyance fondamentale n’en demeure pas moins que l’action collective et coordonnée est le moyen le plus efficace de progresser » . Le G20 est confirmé comme « un moyen de travailler ensemble pour construire une compréhension mutuelle des questions politiques complexes et pour trouver des solutions » .
Syrie : l’Allemagne refuse de soutenir les États-Unis Sur le dossier syrien, le G20 a montré ses divisions. La Maison Blanche a sorti hier soir de sa manche un communiqué signé par 11 pays prenant acte de la paralysie du Conseil de sécurité depuis deux ans et demi, et favorable « aux efforts déployés par les États-Unis et d’autres pays en vue de garantir le respect de l’interdiction d’utiliser des armes chimiques ». Les signataires sont des alliés de longue date de Washington : « les chefs d’État et représentants d’Arabie saoudite, d’Australie, du Canada, de Corée du Sud, d’Espagne, des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d’Italie, du Japon et de la Turquie ». L’Allemagne, pays clé du dispositif de l’OTAN, a choisi de se désolidariser de cette position. Quant aux grands pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, ils ne suivent pas. Pour leur part, la Russie et la Chine estiment que le conflit en Syrie doit être réglé sans ingérence extérieure. "Les parties ont échangé leurs points de vue sur les problèmes d’actualité internationale et régionale. Elles ont souligné l’identité de positions de la Russie et de la Chine qui prônent un règlement politique du conflit intérieur en Syrie, sans ingérence de l’extérieur", indique le communiqué. |
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