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13 novembre 2007
Le changement climatique pourrait gravement compromettre la sécurité alimentaire en Afrique et réduire de moitié sa production alimentaire à l’horizon de l’an 2020, selon des spécialistes du changement climatique.
Ces projections sont consignées dans un rapport publié la semaine dernière à Londres par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GEIC), la publication ayant été suivie de débats entre experts.
« Au terme des débats, les experts ont conclu que l’Afrique pourrait être le continent le plus affecté [par le changement climatique], en partie à cause de l’aridité croissante de ses régions Nord [le Sahel] et australe, les zones les plus peuplées du continent », a expliqué Martin Parry, qui co-présidait le groupe de travail du GEIC, auteur du rapport.
M. Parry a également souligné que l’absence de technologies adéquates pour s’adapter au changement climatique était un facteur qui augmentait la vulnérabilité de la région.
Près de 25% de la population d’Afrique - soit environ 200 millions d’habitants - n’ont pas accès à l’eau potable ; et ce nombre devrait augmenter de 50 millions d’ici à 2020, et plus que doubler dans les années 2050, selon le rapport.
D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’agriculture africaine dépend à plus de 95% des eaux de pluie.
« Certains modèles indiquent que le changement climatique entraînera une amélioration de 80.000 kilomètres carrés de terres agricoles subsahariennes considérées comme maigres.
En revanche, le même phénomène provoquera l’extrême détérioration de 600.000 kilomètres carrés de sols considérés comme moyennement maigres », a indiqué la FAO.
Selon les prévisions de la FAO, une augmentation de la température de la planète, aussi minime soit-elle, peut entraîner une baisse de la production céréalière dans les régions de l’hémisphère Sud - où l’agriculture dépend systématiquement des eaux de pluies.
Dans les pays d’Afrique australe qui ont souffert cette année de la sécheresse - Zimbabwe, Swaziland et Lesotho -, la production de maïs a baissé de 40 à 60%, une baisse due en partie au réchauffement de la planète, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Toutefois, le rapport du GEIC est plus nuancé.
« La contribution du climat à l’insécurité alimentaire en Afrique n’est pas encore très bien comprise, notamment le rôle que jouent plusieurs autres facteurs qui augmentent l’impact des sécheresses et des crues, et les futurs changements climatiques éventuels ».
Néanmoins, le rapport souligne que les revenus céréaliers en Afrique pourraient baisser jusqu’à 90% d’ici à 2100, et que la production de blé pourrait disparaître du continent dans les années 2080.
Atténuer les conséquences
« Il est trop tard pour éviter toutes les conséquences du changement climatique », a prévenu M. Parry. « Aujourd’hui, il nous faut choisir entre un monde sinistré et un monde complètement sinistré [...]. Et si nous ne réduisons pas dès à présent nos émissions de dioxyde de carbone, nous allons peut-être vers [un réchauffement de la planète] avec des augmentations de température nettement supérieures à 2 degrés Celsius ».
De l’avis des scientifiques, même une augmentation de la température de 2 degrés Celsius - une valeur cible adoptée par l’Union Européenne - serait trop importante et suffirait à provoquer la fonte de la couverture neigeuse du Groenland.
L’activité humaine en Afrique a aussi affecté l’écosystème du continent. Le bois de chauffage et le charbon de bois, utilisés comme principales sources d’énergie dans les zones rurales, fournissent entre 80 et 90% des besoins en énergie des foyers à faibles revenus.
En outre, le rapport note que les incendies constituent une grande menace pour les forêts tropicales.
« Près de 70% des incendies de forêts détectés se produisent dans les tropiques, dont 50% en Afrique ».
M. Parry a appelé les pays industrialisés à prendre part cette semaine à une conférence historique “Solutions aux changements climatiques en Afrique” - à l’Assemblée générale des Nations Unies, afin d’aider les pays en voie de développement à s’équiper en technologies leur permettant de développer des sources d’énergie alternatives plus écologiques, telles que l’énergie solaire.
Surmonter l’adversité
Confrontés à l’extrême pauvreté et au manque de ressources, les pays africains doivent également apprendre à surmonter les difficultés que rencontrent leurs populations, a affirmé M. Parry.
« Les pays doivent tenter de réduire la vulnérabilité de leurs populations et prévoir des mesures d’adaptation ».
A cet effet, le rapport du GEIC recommande la mise en place de systèmes de récupération d’eaux pluviales pour appuyer les agricultures trop dépendantes de la pluviométrie ; des assurances intempéries ; des réserves nationales de céréales et des programmes de cantines scolaires.
Le rapport met également en exergue les avantages de la recherche en biotechnologie en Afrique qui peut déboucher sur la mise au point d’une variété de riz résistante à la sécheresse et aux parasites, du maïs résistant à la sécheresse et du mil, sorgho et manioc résistants aux insectes.
Un résumé du rapport du GEIC a été publié en avril 2007.
Créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale et le Programmes des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le GEIC est l’organisme qui fait autorité en matière de changement climatique.
Le panel, qui se compose des meilleurs experts mondiaux, analyse les données scientifiques, techniques et socio-économiques pour comprendre les conséquences du changement climatique et propose des mesures permettant de s’adapter à ces phénomènes ou d’en atténuer les effets.
(Sources : IRIN)
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