
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
18 mars, parMézami, si mi di azot mi yèm kozman-la-i vo myé fèr anvi k’pityé- zot va pétète trouv sa étonan pars in moune i fé anvi sé par son fizik, par son (…)
Un ministre français se permet de juger l’AES
6 février
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, affirme que le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont « en échec » contre le terrorisme, tandis que d’autres pays progressent. Cette prise de position vient d’un ministre d’une ancienne puissance coloniale qui a vu ses militaires expulsés de ces pays. L’Alliance des États du Sahel renforce sa souveraineté et développe des stratégies autonomes. Cette dynamique traduit une rupture avec les ingérences extérieures et une coopération accrue.
Récemment, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a jugé que le Mali, le Burkina Faso et le Niger (membre fondateurs de l’Alliance des États du Sahel) étaient en échec dans leur lutte contre le terrorisme, comparant leur situation à celle de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo, qui, selon lui, progressent dans ce domaine.
Cette déclaration soulève plusieurs questions. Qui est en droit de juger de l’efficacité des stratégies de lutte contre le terrorisme sur le continent africain ? La France, ancienne puissance coloniale, qui a longtemps maintenu une présence militaire dans la région, peut-elle encore donner des leçons en termes de stabilité du Sahel ?
Depuis qu’ils ont obtenu le départ des forces françaises, les pays du Sahel font sans la France. Ce choix, qui marque une volonté claire d’émancipation, a donné naissance à l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette initiative repose sur une coopération militaire et politique régionale pour faire face à la menace terroriste sans dépendre des ingérences extérieures.
L’argument de l’échec avancé par la France est à nuancer. Si la situation demeure critique, elle l’était déjà sous la présence des forces françaises. Le départ des militaires français a aussi permis aux dirigeants sahéliens d’adopter une approche plus autonome. L’engagement croissant avec d’autres partenaires, notamment la Russie et la Turquie, montre une diversification des alliances.
Les pays cités en exemple par la France, comme la Côte d’Ivoire ou le Bénin, bénéficient encore du soutien militaire occidental. L’enjeu principal réside donc dans la capacité des États africains à coopérer entre eux et à développer leurs propres stratégies de défense, sans interventions dictées de l’extérieur.
L’Alliance des États du Sahel illustre un projet politique d’affirmation de la souveraineté africaine. Elle incarne la volonté de sortir des logiques néocoloniales qui ont longtemps régi la région.
L’émancipation des États du Sahel et leur volonté d’affirmer leur indépendance stratégique marquent une étape cruciale pour l’avenir du continent. Plutôt que de juger leur action, l’ancien colonisateur devrait reconnaître cette dynamique et repenser ses relations avec l’Afrique sur de nouvelles bases, car le monde a changé.
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