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Maurice
Changement à la tête de l’État
8 octobre 2003
Le Parlement mauricien a approuvé hier à la mi-journée, à l’unanimité de ses membres présents et en l’absence de l’opposition, la nomination de l’ancien Premier ministre, Sir Anerood Jugnauth, aux fonctions de président de Maurice.
C’est à 11 heures 30 locales que le Premier ministre, Paul Bérenger, a présenté une motion proposant Anerood Jugnauth comme président de Maurice, en vertu de la section 28 de la constitution de l’île. Cette motion a été accueillie à l’unanimité des parlementaires présents mais en l’absence de l’opposition du Parti travailliste/PMXD , qui compte 7 députés sur un total de 70.
Anerood Jugnauth s’est installé, ensuite dans l’après-midi, à la Clarisse House avec de nouveaux pouvoirs, dont celui de dissoudre le Parlement dans certains cas et d’intervenir auprès de la Commission de pourvoi en grâce -pouvoirs que ne détenaient pas les trois précédents présidents mauriciens.
L’ancien Premier ministre prêtera serment, cet après-midi à Port-Louis, comme quatrième président du pays depuis que l’île est devenue une République en 1992, succédant ainsi à Sir Veerasamy Ringadoo, Cassam Uteem et Karl Auguste Offmann.
Anerood Jugnauth est né le 29 mars 1930 à Palma, Quatre-Bornes, à 25 kilomètres au Sud de la capitale, Port-Louis. Fils de paysan, il a été à l’école primaire de l’État de la localité, et au "Regent College" en 1943 pour son éducation secondaire. Il réussit brillamment ces études en 1948 et prend de l’emploi comme enseignant au collège New Eton. Il n’avait alors que 18 ans. Il postule, en même temps, pour un emploi dans la Fonction publique et devient, quelques mois plus tard, "clerc" au département de la Sécurité sociale.
Deux ans plus tard, il est muté au département de la Justice, puis effectue des va-et-vient entre les cours de justice de Port-Louis et de Rose-Hill, en tant que "junior clerc". C’est là qu’il s’intéressera à la chose judiciaire. À 21 ans en 1951, Anerood Jugnauth part pour Londres pour étudier le droit et rentre au pays en mai 1955 en tant qu’avocat. Vers la fin de la même année, il devient président du Conseil de village de Palma. Il épouse une enseignante, Sarojini Ballah, le 18 décembre 1957. Le couple aura deux enfants -une fille, Shalini et un garçon, Pravind, aujourd’hui, vice-Premier ministre et ministre des Finances, de l’Agriculture et de la Technologie alimentaire.
Parlementaire en 1963
Anerood Jugnauth fait son entrée en politique en 1963 en posant sa candidature aux élections générales de la même année, sous la bannière de l’Independent Forward Block (IFB). Il obtient 55% des votes des 5.000 électeurs de la circonscription no 7 (Piton/Rivière-du-Rempart), dans le Nord de l’île, et est élu membre du Parlement. Deux ans plus tard, Anerood Jugnauth devient membre de la "All-Mauritius Hindu Congress". Il participe, ensuite, à la Conférence de Londres en 1965 où l’indépendance de l’île, jusqu’ici une colonie britannique, était discutée. En novembre 1966, Anerood Jugnauth devient ministre du Travail -fonctions qu’il délaisse en avril 1967, de même que la politique, pour devenir magistrat.
Ce n’est que 10 ans plus tard que le nom de Anerood Jugnauth est à nouveau mêlé à la politique. Entre-temps, le Mouvement militant mauricien (MMM) a été créé par Paul Bérenger et d’autres personnes et Anerood Jugnauth devient président de la formation politique dont Paul Bérenger est secrétaire général. Ce parti, très proche du peuple, prend part aux élections générales de décembre 1976, en présentant Anerood Jugnauth comme futur Premier ministre de l’île. Il est élu dans la même circonscription que celle de 1963, à la troisième place, en battant son adversaire travailliste par... 32 voix.
Le MMM remporte ces élections avec 34 sièges au Parlement contre 28 au Parti travailliste, dirigé par l’ancien Premier ministre, Sir Seewoosagur Ramgoolam, mais ce dernier coiffa Anerood Jugnauth et Paul Bérenger, en s’alliant au Parti mauricien social démocrate (PMSD) de Sir Gaëtan Duval, qui avait, lui, obtenu 7 sièges. Anerood Jugnauth se retrouve dirigeant de l’opposition au Parlement. Six ans plus tard, aux élections générales de 1982, le MMM fait alliance avec un nouveau parti issu d’une cassure avec le Parti travailliste, le Parti socialiste mauricien (PSM) de Harish Boodhoo et remporte les 60 sièges du Parlement.
Premier ministre en 1982
Anerood Jugnauth devient Premier ministre, mais neuf mois plus tard, le gouvernement se brise en deux -une partie des députés du MMM restant avec Anerood Jugnauth et l’autre se joignant à Paul Bérenger. Anerood Jugnauth crée un nouveau parti, le Mouvement socialiste militant (MSM), ensemble avec le PSM, et de nouvelles élections générales sont organisées en mars 1983.
En alliance avec le Parti travailliste et le PMSD, il redevint Premier ministre, après la victoire de cette alliance qui remporte les élections par 41 sièges contre 19 au MMM.
En 1987, nouvelle victoire de l’Alliance MSM/Ptr/PMSD, mais cassure entre ces trois partis en 1990 et le MSM se joint au MMM pour briguer les suffrages de l’électorat en 1991. Cette alliance remporte les élections par 57 sièges contre 3 au Parti travailliste, dirigé par Navin Ramgoolam, fils de l’ancien Premier ministre, nouveau venu dans l’arène politique.
En 1992, c’est à nouveau la cassure entre Anerood Jugnauth et Paul Bérenger et ce dernier se retrouve dans l’opposition. Le parti de Paul Bérenger fait alliance avec le Parti travailliste et balaie Anerood Jugnauth et son MSM par 60 sièges à 0 aux élections de décembre 1995. On croyait alors ce dernier mort politiquement mais, entre-temps, Navin Ramgoolam s’est débarrassé du MMM et de Paul Bérenger en 1997. Ce dernier conclut une alliance avec le MSM.
Ensemble, ils reviennent au pouvoir en septembre 2000 en remportant 53 sièges contre 7 au Parti travailliste et à son allié le Parti Mauricien de Xavier Duval. Anerood Jugnauth dirige le gouvernement de septembre 2000 à septembre 2003, selon un accord politique conclu avant les dernières élections générales. Et le 30 septembre dernier, il démissionne de ses fonctions de Premier ministre en faveur de Paul Bérenger.
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