
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
31 août 2011, par
Anna Hazare, activiste anti-corruption, a mis fin à sa grève de la faim devant des dizaines de milliers de partisans rassemblés, sur une esplanade du centre de New Delhi. Après treize jours de jeûne et de crise qui ont ébranlé le pouvoir, Anna Hazare, devenu le symbole de la lutte anti-corruption, a obtenu la prise en compte de ses demandes.
Copiant postures, mots et style vestimentaire du leader indépendantiste et incontesté le Mahatma Gandhi, Anna Hazare a qualifié son combat contre la corruption de « second mouvement pour l’indépendance ». Devenu en quelques semaines un sauveur national, il est selon la journaliste Naïké Desquesnes, « le seul capable aux yeux de ces nombreux sympathisants d’affronter la classe dirigeante ».
Des dizaines de milliers de personnes ont afflué, à pied, à moto, en rickshaw ou taxi vers l’esplanade d’Anna Hazare pour assister à un moment « historique ». « C’est un jour historique pour le pays. Le gouvernement a complètement échoué. Maintenant, il va devoir être redevable au peuple », a assuré un militant de 36 ans, Paresh, cité par "La Tribune de Genève (TDG)". « Hazare représente l’homme de la rue. Sa victoire est notre victoire ».
Durcir le projet de loi anticorruption
L’homme demandait le durcissement du projet de loi anticorruption à l’étude au Parlement, la "Lokpall Bill". Anna Hazare demandait que le Parlement, chargé de surveiller les hommes politiques et les fonctionnaires, puisse également enquêter sur le Premier ministre et les magistrats de haut rang. Fort de sa popularité, l’activiste avait déjà fait une première grève de la faim en avril 2011 pour la création de cette loi et prônait comme punition, la peine de mort. Ce dernier avait d’ailleurs déclaré à la télévision que « la non-violence à 100%, ça n’est pas possible », bien loin des appels à la non-violence lancés par celui dont il se sent l’héritier, Gandhi.
Toutefois, samedi 27 août, le ministre des Finances, Pranab Mukherjee, a indiqué que les parlementaires avaient accepté le principe des propositions d’Anna Hazare. Le gouvernement indien devrait créer un poste de médiateur de la République dans chacun des 29 États de l’Union indienne, rédiger une « charte du citoyen » expliquant les droits du peuple et étendre les pouvoirs du médiateur à tous les fonctionnaires du gouvernement.
Polémique autour de l’homme
L’ampleur du phénomène en a surpris plus d’un, mais « aujourd’hui nous sommes fiers d’être indiens. On a réussi sans aucune violence. Vive notre mère l’Inde » a déclaré un homme de 68 ans à la TDG. Lors de la fin télévisée de son jeûne, Anna Hazare a déclaré « nous avons montré au monde comment mener une agitation pacifique. Le Parlement a dû s’incliner devant le pouvoir du peuple mais notre lutte ne s’arrête pas là. Nous voulons changer le pays mais dans le cadre de la constitution ».
Bien que la cause défendue fasse l’unanimité, le personnage et ses méthodes en sont loin. Rajiv Vora, président du Mouvement gandhien pour l’autonomie, cité par "Le Monde", conteste l’affiliation que s’est donné Anna Hazare avec Gandhi, « Gandhi n’aurait jamais dit qu’il fallait emprisonner et pendre tous les corrompus ». Même idée, pour l’arrière-petit-fils du pacifiste, Tushar, « la tentative de prendre la place laissée par Gandhi révèle la malhonnêteté de tout le mouvement ».
L’écrivaine Arundhati Roy a rappelé dans "The Hindu" que les demandes concernant la loi ne s’attaquaient pas aux vraies racines de la corruption, c’est-à-dire les inégalités sociales et la concentration du pouvoir entre quelques mains. Même chose chez Rupa Subramanya Dehejia, journaliste indienne installée à Bombay, sur son blog "Indian real time" ("Wall Street Journal") cité par "Lemonde.fr", « en cherchant à étendre cette loi, le militant s’attaque aux symptômes plutôt qu’aux causes de la maladie ».
Céline Tabou
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