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Coup d’arrêt au coup d’État parlementaire au Brésil ?
10 mai 2016, par
Le nouveau président du Congrès des députés du Brésil a décidé d’annuler le vote qui rend possible la destitution de la présidente du Brésil. Cette décision marque pour le moment un coup d’arrêt au coup d’État institutionnel déclenché par les éternels battus aux élections, qui tentent de prendre le pouvoir pour se protéger des enquêtes pour corruption et remettre en cause une politique de réduction des inégalités.
La semaine dernière, le président du Congrès des députés du Brésil a été suspendu par la Cour suprême pour avoir entravé une enquête pour corruption. Ce suspect était le principal initiateur de la procédure de destitution visant Dilma Rousseff, présidente du Brésil. Ce coup d’État institutionnel est soutenu dans la rue par la frange la plus privilégiée de la population du Brésil, qui refuse de continuer à contribuer à la solidarité nationale pour réduire les inégalités criantes dans ce pays. Certains appellent même de leurs vœux le retour de la dictature militaire au pouvoir. Par cette méthode, ces conservateurs tentent de prendre le pouvoir que le peuple leur refuse. Depuis l’élection de Lula à la présidence de la République, le Parti des travailleurs a toujours obtenu la confiance de la majorité de la population pour diriger le pays.
Cette tentative de coup d’État s’explique notamment par le fait que la présidente du Brésil a décidé de laisser la justice suivre son cours, notamment pour les enquêtes sur des faits de corruption. Plus de la moitié des députés du Brésil sont visés par ce genre de procédure. C’est pourquoi l’adoption d’une décision déclenchant une procédure de destitution visant Dilma Rousseff n’est guère étonnant.
La suspension d’une des têtes pensantes de ce complot a relancé l’affaire. Le jour où le Sénat devait commencer à examiner un texte permettant la mise à l’écart pendant six mois de la présidente de la République et son remplacement par un vice-président plus malléable, le nouveau président du Congrès des députés a décidé d’annuler le vote qui a enclenché la procédure.
Waldir Maranho estime en effet que le vote des députés le 17 avril constituait un « pré-jugement » de la présidente de gauche et avait porté « atteinte au droit à une pleine défense de la présidente ». « Pour cette raison, j’ai annulé la session (plénière du Congrès des députés) des 15, 16, 17 avril pour que soit convoquée une nouvelle session pour délibérer sur la question », expliquait-il.
Quelques heures plus tard, le président du Sénat a décidé de s’assoir sur cette décision et de poursuivre le débat comme si de rien n’était. Là aussi, ce choix n’est pas surprenant.
Dans une interview parue le 18 avril dans l’Observateur, Laurent Delcourt, historien, universitaire et chargé d’étude à l’Université de Louvain-Laneuve rappelait ceci : « plus de 300 membres sur les 513 que compte le congrès brésilien font l’objet d’une enquête ou ont déjà été condamnés pour corruption, fraude électorale, utilisation de travailleurs forcés dans des plantations de soja et même de kidnapping ou de meurtre. Ce sont donc 300 voleurs qui ont voté la destitution d’une présidente plutôt honnête. Et ce sont eux qui vont reprendre les rênes du pays pour échapper à la justice ».
Quant au Sénat du Brésil, il affirmait qu’il fera de même, car il est composé par la même tendance de politiciens.
Malgré tout, la décision du nouveau président du Congrès des députés est un coup d’arrêt au coup d’État. En effet, la Cour suprême a annoncé qu’elle allait examiner tous les recours, ce qui implique en particulier ceux déposés par la présidence de la République. Les adversaires de la Sécurité sociale pourrait donc bien se retrouver dans l’impasse, avec le vote d’une destitution qui serait nulle et non avenue.
M.M.
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