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Solidarité Nord-Sud
SIDA, paludisme, tuberculose : des millions de morts chaque année
5 septembre 2003
Les ministres africains de la Santé, réunis mercredi à Johannesburg, ont lancé un appel en faveur d’un déblocage plus rapide des subventions du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, le paludisme et la tuberculose, trois maladies liées à la pauvreté et qui tuent des millions de personnes sur le continent.
Dans leurs différentes interventions faites au terme d’un briefing d’Elhadj Sy, le directeur du portefeuille pour l’Afrique du Fonds, les ministres prenant part à la 53ème session du Comité régional de l’OMS ont dit leur satisfaction suite à l’amorce des premiers versements. Ils ont toutefois regretté la lenteur du processus, et sollicité des clarifications sur les modalités et le processus complexes d’attribution des montants de ce fonds crée en 2001 par les Nations Unies pour encourager la lutte contre ces maladies mortelles dans les pays du Sud. Elhadj Sy a présenté les phases initiales d’agrément des demandes comme un « processus d’apprentissage », tout en admettant que des « erreurs » ont été faites et qu’elles seront corrigées.
Selon lui, dans les deux phases, 80 demandes ont été approuvées en faveur de 36 pays, pour un montant global de 900 millions de dollars, soit 61% du total des subventions devant être déboursées sur deux ans. Mais concernant ce montant, seuls 54 millions de dollars ont été déboursés au profit des pays africains. Elhadj Sy a reconnu que les demandes introduites par les pays africains ont enregistré un taux de succès de 92%, mais que les décaissements alignés sur une fourchette de 58.000 dollars pour les montants les moins élevés à 15 millions de dollars pour les plus élevés, ont été lents. Il a promis que la prochaine réunion du Fonds en octobre, devrait accélérer le processus des versements, ainsi que les agréments pour la troisième phase prévue l’année prochaine. Mais il a aussi prévenu qu’environ 2,6 milliards de dollars seraient nécessaires pour le programme 2004, alors que le montant disponible est d’environ 1,9 milliard de dollars. Les États-Unis et les pays européens ont promis des milliards de dollars sur les cinq prochaines années pour encourager la lutte contre le SIDA, le paludisme et la tuberculose, particulièrement en Afrique et dans les Caraïbes. Mais jusqu’à présent, on est loin du compte.
Dans leurs différentes interventions, les délégations d’Angola, du Burkina Faso, du Bénin, du Cameroun, du Nigeria, du Malawi et du Zimbabwe ont soulevé des questions relatives au développement de nouveaux systèmes, étant donné la faiblesse des infrastructures sanitaires dans de nombreux pays du continent.
Les délégués ont unanimement appelé de leurs vœux un décaissement plus rapide pour éviter davantage de morts dus à ces différentes maladies. La délégation gabonaise a exprimé sa préoccupation par rapport au sort de ce qu’elle a appelé les pays « à revenu intermédiaire », mais les officiels du fonds ont répondu que ces pays étaient éligibles au fonds à l’instar des autres, pour bénéficier de ses subventions. Elhadj Sy a aussi expliqué qu’une nouvelle condition de "co-financement" des projets a été introduite, pour faire face à la lenteur des contributions au fonds, mais a estimé que cela ne ferait pas avorter le fonds. Il a félicité les pays africains qui ont fait des promesses de don au Fonds tels que le Niger, le Tchad, l’Afrique du Sud et l’Ouganda, pour les avoir tenues, une preuve de l’engagement de l’Afrique en faveur du programme.
Au niveau mondial, l’OMS voudrait s’assurer que trois millions de malades du SIDA dans les pays du Sud reçoivent un traitement d’ici à 2005, dans le cadre de son ambitieux plan "3 d’ici 5". Ebrahim Samba, le directeur régional de l’OMS, a invité les pays africains à se débarrasser de l’idée que le continent à de faibles "capacités d’absorption" des subventions du fonds, en les utilisant de manière judicieuse et transparente.
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