
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Réactions, prises de position...
14 mai 2005
Les partisans du “oui” au référendum du 29 mai mettent souvent en avant l’idée que ce projet de Constitution européenne ferait avancer la paix en Europe. C’est faux ! Ce texte, qui institutionnalise la compétition marchande et la concurrence sociale, relance la guerre économique entre les peuples pour faire payer aux plus pauvres l’enrichissement des plus riches. C’est tout le contraire de ce que rêvaient les résistants au nazisme, qui ont payé très chèrement leur combat pour la liberté, la justice et la paix en Europe.
Nous publions ci-après une déclaration d’anciens résistants et déportés qui appellent à voter “non” à ce référendum. Respectons leur combat, nous leur devons notre liberté d’aujourd’hui, et soyons fidèles à ceux qui ont donné leur vie pour des valeurs piétinées par la Constitution Giscard.
(Page 4)
Anciens résistants, anciens déportés, nous n’admettons pas que le 60ème anniversaire de la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie et de la libération des camps de la mort soit instrumentalisé pour promouvoir le projet de “Constitution” européenne soumis à référendum.
Nous incitons chacune et chacun à prendre connaissance et conscience par soi-même du contenu et de la portée de ce texte.
Pour notre part, nous considérons que le projet de “Constitution” européenne va à l’encontre des idéaux de la Résistance qui continuent d’animer notre engagement.
En effet, ce texte, tout dédié aux marchés pour les puissances d’argent, programme la destruction du socle-même des conquêtes démocratiques et sociales de la Libération, issues du Programme du Conseil national de la Résistance (CNR).
Pour un monde de fraternité
Nous nous sommes battus, beaucoup de nos camarades sont morts, pour la restauration de l’indépendance de notre pays et de la souveraineté de son peuple. Nous refusons aujourd’hui que ces libertés fondamentales soient bradées, sous couvert d’Europe, aux "grandes féodalités économiques et financières", maintenant multinationales, que dénonçait le CNR.
Nous nous sommes battus pour un monde de fraternité, pour la coopération sincère entre tous les peuples. Rien n’est plus contraire à cet idéal que le primat universel attribué au principe de "concurrence", de tous contre tous, sous le règne du marché, par le projet de “Constitution” européenne.
Épris de paix au plus profond de nous-mêmes, mobilisés depuis 1945 contre toutes les guerres de domination, nous rejetons ces “contre-valeurs” porteuses de l’injustice sociale et de l’écrasement des plus faibles qui firent le lit du fascisme et de la guerre. Nous dénonçons l’avènement d’un bloc militaire européen intégré et la hausse des dépenses d’armement explicitement inscrits dans le texte.
Fidèles à notre engagement
Pour toutes ces raisons, fidèles à notre engagement, nous nous associons à l’appel à voter “non” au référendum émanant de militants syndicalistes, politiques, associatifs... ci-dessous.
"Référendum sur le projet de “Constitution” européenne : nous appelons à voter “non” :
- parce que nous refusons la soumission du peuple français et des peuples d’Europe à la dictature des technocrates de l’Union européenne au service de l’ordre capitaliste.
- parce que nous voulons sanctionner les politiques de régression sociale et économique menées en France au service du MEDEF et des marchés financiers au nom de Maastricht et des traités européens que le projet de “Constitution” européenne veut pérenniser.
- parce que nous refusons de voir sacrifier sur l’autel de l’Eurodémolition de Maastricht les acquis sociaux et démocratiques de notre peuple, l’héritage des luttes en France, de la Révolution française, de la Commune de Paris, du Front populaire, du programme du Conseil national de la Résistance, de 1968, l’égalité républicaine, la laïcité.
- parce que nous refusons que la France s’intègre dans un bloc européen militarisé et aligné sur l’OTAN, ce qui est à l’opposé d’œuvrer pour la paix.
- parce que nous voulons préserver le droit de notre peuple à disposer de lui-même, à pouvoir encore à l’avenir dire “non” !
- parce que nous voulons le développement d’échanges et de coopérations entre peuples souverains mutuellement avantageuses pour les travailleurs de chaque pays d’Europe (comme de tous les continents)."
Le "non" de gauche en grand meeting à Toulouse
La France n’a "jamais été aussi européenne depuis qu’elle s’apprête à dire “non” à la Constitution européenne", a déclaré jeudi soir le sénateur socialiste de l’Essonne, Jean-Luc Mélenchon, lors d’un grand meeting unitaire de la gauche à Toulouse, une gauche "ouverte et généreuse" qui mérite le "respect".
Près de 5.000 personnes s’étaient rassemblées au Parc des Expositions de la ville rose pour assister à ce meeting qui réunissait les ténors du "non" de gauche. Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot (LCR) ou José Bové (Via Campesina) étaient présents ainsi que des représentants d’associations comme ATTAC, Solidaires, Motivées ou la FSU contre la Constitution.
C’est dans une ambiance festive et surchauffée que les intervenants ont pris la parole durant près de 3 heures et demie pour dénoncer le projet de Constitution, sur lequel les Français sont appelés à se prononcer par référendum le 29 mai.
Stopper l’offensive libérale
"Toulouse, la ville d’Airbus, est le bon endroit pour dire “non” à la Constitution, car si on veut encore des avions comme ceux d’Airbus (...), il ne faut pas voter la Constitution, car elle interdit les subventions politiques et de fausser la concurrence", expliquait avant de monter sur scène Jean-Luc Mélenchon.
"Regardez nous ce soir, nous sommes la gauche ouverte, généreuse, européenne, républicaine internationaliste, et nous n’avons rien à voir avec les xénophobes. Nous méritons le respect", a-t-il lancé, faisant allusion aux affrontements entre les deux camps du Parti socialiste. Laurent Fabius, partisan socialiste du "non", a été violemment pris pour cible cette semaine par les tenants du "oui" au PS, qui l’ont accusé de défendre des arguments "xénophobes".
"Nous incarnons la nouvelle union de gauche", a lancé M. Mélenchon, se félicitant de la campagne commune menée avec les autres formations de gauche et plus particulièrement le PCF. "Si le “non” l’emporte, c’est un coup porté à Raffarin, Sarkozy ou Seillière. On va stopper l’offensive libérale en France, en Europe et dans le monde", a estimé la secrétaire nationale du Parti communiste français, Marie-George Buffet.
An plis ke sa
o Sarkozy confirme le Traité de Casse sociale Européenne
Contre tous les “oui-ouistes” qui, à droite ou à gauche, ont encore la faiblesse de penser que la Constitution serait le meilleur garant du modèle social français, Nicolas Sarkozy affirme que cela va être exactement le contraire. Au cours d’un meeting à Paris, jeudi soir, il a affirmé que "le meilleur modèle social, c’est celui qui donne un travail à chacun. Ce n’est donc hélas plus le nôtre avec ses 3 millions de chômeurs". Occasion pour lui de dénoncer les 35 heures et le maintien d’un haut niveau de dépenses publiques et d’impôts. "On ne peut pas vouloir une chose pour l’Europe et penser faire l’inverse pour la France. L’Union européenne porte une logique : celle de la convergence, en aucun cas celle de la divergence." Convergence par le bas, évidemment.
o TVA dans la restauration : les 25 restent divisés
Les experts des Vingt-Cinq sont restés jeudi 12 mai divisés sur la liste des biens et des services pouvant bénéficier d’un taux réduit de TVA dans l’UE, dont la restauration pour la France, renvoyant le dossier aux ministres, a-t-on appris de sources européennes.
"La réunion n’a pas permis de constater des changements de position", ont indiqué ces sources. La présidence luxembourgeoise a cependant décidé de faire monter le dossier au niveau des ambassadeurs des Vingt-Cinq à Bruxelles le 26 mai, puis à celui des ministres des Finances le 7 juin.
L’Allemagne, le Danemark, la Suède, ainsi semble-t-il que l’Estonie et la Finlande ont répété leur opposition de principe à une extension de cette liste, qui nécessite un accord unanime. L’Allemagne a cependant confirmé qu’elle serait prête à faire une exception pour la restauration.
La présidence luxembourgeoise propose, comme la Commission européenne, de satisfaire les États qui veulent introduire ou maintenir certains taux réduits lorsque ces mesures "sont de nature locale et ne soulèvent pas de distorsions de concurrence dans le marché intérieur".
Rectificatif
Dans “Témoignages” d’hier vendredi 13 mai, en page 4, en illustration d’une lettre de René Junker, membre de Priorité socialiste Réunion (PSR), nous avons publié par erreur une photo de Jean-Claude Junker, Premier ministre du Luxembourg et président du Conseil européen.
Nous prions nos lecteurs de nous excuser pour cette erreur.
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)