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Nouvelle-Calédonie : inquiétude sur le déroulement de la consultation du 4 novembre
23 juin 2018
Dans son numéro de mai-juin, « la voix de la Kanaky » publie un appel au sujet des conditions dans lesquelles se préparent le référendum d’autodétermination prévu le 4 novembre en Nouvelle-Calédonie. Le texte fait part de « signaux inquiétants », notamment la récente visite du président de la République qui a lancé la campagne pour le « non ».
« La Nouvelle-Calédonie, qui a le nom du pays d’origine de James Cook, son « découvreur » trois mille ans apres les Kanak, est la dernière colonie de peuplement restant encore à la France. Face aux méthodes et aux appétits de ces temps de colonisation, le peuple Kanak, alors fort de plusieurs centaines de milliers d’habitants, s’est battu vaillamment mais a bien failli disparaître.
C’est pourtant un peuple accueillant, qui a depuis des siècles des échanges de populations avec ses voisins d’îles mélanésiennes et polynésiennes du Pacifique, jusqu’à plusieurs milliers de kilomètres. En 1984, devenu minoritaire chez lui et marginalisé par la nouvelle colonisation organisée sciemment dès les années 60, le peuple Kanak s’est de nouveau révolté, accompagné en cela de membres d’autres communautés. Le ressentiment anti-français était fort, les morts et les souffrances furent excessives. En 1988, dans un effort salué par l’ONU, notre pays s’est dégagé de la \violence et a signé des accords pour 10 ans. Le peuple premier a exprimé clairement sa compréhension d’un sentiment d’appartenance à ce pays des allochtones, et ceux-ci ont admis que la marginalisation autochtone devait cesser.
En 1998, de nouveaux accords sont constitutionnalisés. Ils font mention d’une décolonisation et d’un « partage de souveraineté avec la France, sur la voie de la pleine soureraineté » ; la France y précise être « prête à accompagner la Nouvelle-Calédonie dans cette voie. Le 4 novembre 2018 va avoir lieu la consultation des citoyens calédoniens sur ladite pleine souveraineté du pays. Cette consultation, pleine d’espoirs et lourde de menaces, sera jugée par les citoyens au trébuchet de l’équité – ou non- des circonstances de son déroulement.
Or les signaux actuels sont inquiétants. C’est l’objet de cet appel.
Déjà, le découpage électoral des législatives, savamment revu en 1988 et non touché par le redécoupage de 2010, donne depuis lors à nos seuls adversaires des moyens humains et financiers conséquents pour leur propagande ; moyens également des deux sénateurs de même obédience.
S’y ajoutent les moyens de la sphère politico-financière locale, quasi fusionnelle contre l’indépendance (le FN a ici obtenu 51 % des votants sur Nouméa au second tour de la présidentielle) : elle possède l’essentiel des médias locaux, dont l’unique quotidien, racheté a point nommé par un consortium local.
Dans ce contexte, le type « d’accompagnement » de I’Etat français, est particulièrement scruté. Or là encore, les signaux laissent pour le moins perplexe. Car la colonisation de peuplement continue de nos jours, favorisée par le contrôle inexistant des arrivées, la faible application de l’emploi local, voire les statistiques discrètement escamotées de l’Etat. Le peuple autochtone est ainsi désormais réduit à moins de 39 %. Car la principale chaine TV/Radio locale, qui fait partie du groupe d’état « France TV », ne joue pas le jeu : des journalistes connus pour leur engagement politique distillent régulièrement des reportages et pseudo dossiers d’un parti pris évident, organisent des rencontres et débats déséquilibrés, etc. Car après un député Guadeloupéen LRM docteur en économie contre l’indépendance, le president d’une mission parlementaire d’information venu en fait nous informer qu’il est contre nous, c’est au tour du président français lui-même de venir ici lancer la campagne du non pour lui, sans dire les mots des bienfaits du « oui » pour nous.
Pour finir, l’État français a l’audace d’estimer, par la voix de divers représentants, que les Calédoniens manquent d’information sur la consultation. Les choses sont pourtant simples :
- en préparation de l’éventualité du « non », l’accord de Nouméa prévoit deux autres consultations, à environ deux ans d’intervalle, et écrit que l’accord continue de s’appliquer dans l’intervalle ;
- en préparation de l’éventualité du « oui », l’accord de Nouméa prévoit que « la France est prête à accompagner la Nouvelle-Calédonie dans cette voie. » L’État en premier lieu devrait donc déjà nous avoir proposé des discussions sur la mise en œuvre du « oui ». Or, on attend toujours les réunions sur le sujet ! Quelle période transitoire ? Quelles propositions de coopération ou d’association ? Passation vers une nouvelle monnaie ? Quelles demande de terrains militaires, ou droits de pêche, d’ambassades et de possibilités de rayonnement de la culture française dans le Pacifique ? Quelle gestion des doubles nationalités ? Etc.
Le monde indépendantiste, lui, est prêt et propose à tous ses citoyens la construction d’un destin commun, ce qui implique la création par touts ses citoyens d’une nation avec un modèle plus social et solidaire, mieux implanté dans le Pacifique, à l’immigration et à l’emploi contrôlés.
Il exige de l’État compétent que la consultation ait lieu à l’issue d’une période commençant maintenant ou il veillera honnêtement à une information équitable. Ce n’est, pour l’heure, pas gagné, et cela engage le futur. »
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