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Réponse aux propos d’Emmanuel Macron sur une supposée « ingratitude » de dirigeants africains
8 janvier, par
Les propos d’Emmanuel Macron sur l’« ingratitude » des dirigeants africains face à l’intervention militaire française lancée en 2013 ont suscité de vives réactions au Sénégal et au Tchad. Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, dénonce une ingérence déstabilisante, notamment en Libye, tandis qu’Abderaman Koulamallah, ministre tchadien des Affaires étrangères, fustige une attitude méprisante envers l’Afrique. Ces tensions accompagnent le retrait de l’armée française de plusieurs pays africains. Les dernières bases militaires permanente de Paris dans des États africains indépendants se limiteront à celles du Gabon et de Djibouti.
Les récentes déclarations du président français Emmanuel Macron, accusant certains dirigeants africains d’« ingratitude » envers la France pour son intervention militaire au Sahel, ont suscité de vives réactions au Sénégal et au Tchad. Selon le chef d’État français, sans l’intervention de l’armée française en 2013, des pays auraient perdu leur souveraineté. Il a tenu ces propos le 6 janvier 2025, lors de la conférence des ambassadeurs.
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a fermement contesté les propos d’Emmanuel Macron. Il a souligné que la France n’a pas la légitimité pour garantir la sécurité ou la souveraineté des pays africains. Au contraire, il a accusé Paris d’avoir contribué à la déstabilisation de certains États africains, citant l’exemple de la Libye, dont l’intervention en 2011 a eu des répercussions désastreuses sur la stabilité régionale, notamment au Sahel.
Rappelons que la destruction de l’État libyen a été causé par une guerre voulue par les dirigeants français en 2011. Elle eut pour conséquence le développement de groupes terroristes. L’intervention de la France pour les contrer était donc un juste retour des choses.
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a également exprimé son indignation face aux déclarations du président français. Il a dénoncé une « attitude méprisante » à l’égard de l’Afrique et des Africains, affirmant que les dirigeants français doivent apprendre à respecter le peuple africain. Abderaman Koulamallah a rappelé que l’Afrique, y compris le Tchad, a joué un rôle déterminant dans la libération de la France lors des deux guerres mondiales, un fait que la France n’a jamais véritablement reconnu.
Les médias sénégalais et tchadiens ont évoqué ces échanges. Au Sénégal, des articles ont critiqué les propos du président français, les qualifiant de condescendants et rappelant les sacrifices des soldats africains pour la France. Au Tchad, la presse a relayé les déclarations du gouvernement, soulignant la nécessité pour la France de respecter la souveraineté des nations africaines et de reconnaître leur contribution historique.
Ces réactions illustrent une tension croissante entre la France et certains de ses partenaires africains, mettant en lumière des divergences profondes sur la perception de l’histoire commune et la nature des relations actuelles. Le retrait de l’armée française de plusieurs bases en Afrique illustre ce fait. Le Gabon et Djibouti sont les deux derniers États souverains africains qui acceptent encore la présence permanente de soldats français sur leur territoire.
Voici une chronologie de ce retrait des militaires français à la demande d’États africains.
Mali : En 2022, le gouvernement malien a mis fin à la coopération militaire avec la France, entraînant le retrait des troupes françaises du pays.
Burkina Faso : En janvier 2023, les autorités burkinabè ont demandé le départ des forces françaises.
Niger : En décembre 2023, la France a achevé le retrait de ses troupes du Niger, suite à une demande des autorités locales.
Sénégal : Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la fin de toutes les présences militaires étrangères dès 2025, incluant les forces françaises stationnées dans le pays.
Côte d’Ivoire : La base militaire française de Port-Bouët à Abidjan sera rétrocédée à l’armée ivoirienne en janvier 2025, marquant la fin de la présence militaire française permanente dans le pays.
Tchad : En décembre 2024, 120 soldats français ont quitté N’Djamena, réduisant ainsi la présence militaire française dans le pays.
M.M.
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