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Sierra Leone
L’envoyé spécial de l’ONU consterné par l’ampleur de l’esclavage des enfants
21 mars 2003
La guerre civile en Sierra Leone, qui a éclaté en mars 1991, a duré dix ans. Pendant cette période, plusieurs enfants avaient été soit enrôlés de force dans les effectifs des forces armées, soit ils ont pris part au conflit vu comme un moyen de venger la mort de leurs parents. Avec le temps, certains ont été enrôlés dans l’industrie minière. Un travail très dur et très mal payé.
« Je ne peux pas croire que de nos jours, autant d’enfants puissent être obligés de trimer dans des mines, ne gagnant presque rien ; ceci est effroyable », déclare le sous-secrétaire général des Nations Unies pour les Enfants et les conflits armés, Olara Otunnu, en visite dans ce pays ouest-africain dévasté par la guerre. « J’étais horrifié par ce que j’ai vu dans les champs de mines », a indiqué Otunnu à IPS la semaine dernière.
Des milliers d’enfants, âgés de sept à 16 ans, étaient en train d’être engagés dans les champs de mines de la ville de Koidu, la capitale de ce district diamantifère de l’Est de la Sierra Leone dans ce qui est clairement le travail des enfants dans la période d’après-guerre. La guerre civile en Sierra Leone a officiellement pris fin en janvier 2001, mais plusieurs anciens combattants ont été abandonnés au chômage et cherchent donc des moyens de joindre les deux bouts.
Ibrahim Kaisamba, 15 ans, a dit : « je ne suis pas heureux d’être dans les mines. Si j’avais une possibilité, je serais à l’école en ce moment ».
Ibrahim Kaisamba a été capturé par des forces rebelles en 1998 et obligé de prendre les armes pour combattre. « Je me sens encore trop mal par rapport à mon expérience de combattant et j’espère que ma vie changera radicalement », a-t-il déclaré.
World Vision, une organisation non gouvernementale (ONG), vient juste de publier un rapport après une étude sur des enfants impliqués dans l’exploitation minière. Intitulée "Enfants dans des activités minières", l’étude a ciblé 1.000 mineurs, dont 90% de garçons et 10% de filles, tous impliqués dans l’exploitation minière à divers postes.
Mac-Ivan Rogers de World Vision a indiqué à IPS à Koidu : « L’exploitation minière par les enfants à Kono est un problème sérieux à cause des différents abus qu’ils doivent subir ».
Les enfants mineurs proviennent de divers milieux, depuis des anciens combattants et des enfants de la rue, en passant par des enfants abandonnés jusqu’aux aux enfants séparés. Ils ont une histoire commune à raconter. Foday Kanu, 14 ans, a perdu ses deux parents dans la guerre. Il ne savait rien faire d’autre que de fusiller et tuer des gens au cours des cinq dernières années, pour avoir servi comme commandant de la soi-disant "Unité des petits garçons" du redoutable mouvement rebelle, Front révolutionnaire uni (RUF).
« Les gens qui s’occupent maintenant de moi ne peuvent même pas payer mes frais de scolarité parce qu’ils sont pauvres et ont été davantage appauvris par la guerre civile », a expliqué Foday Kanu.
Les barons des mines, qui profitent des mineurs et de leur pauvreté pour les faire venir dans les mines, nient être en train d’asservir les enfants.
« Ce n’est pas de l’esclavage », affirme le patron de mine Samba Kamara. « Nous voulons des travailleurs de toutes les catégories et les enfants font les petits travaux. Au moins lorsque les diamants sortent, ils reçoivent quelque chose pour aider leurs familles ».
Mais le tableau n’est pas aussi rose que le présente le patron de mine. Les enfants qui sont dans les galeries disent que ce qu’ils obtiennent relève du pur « travail d’esclave ». Même des assistants sociaux dans la région reconnaissent le fait. « On leur donne souvent des salaires non-négociables sur une base irrégulière, des tennis et des radio-cassettes qui les impressionnent beaucoup, étant donné qu’ils obtiennent ces articles pour la première fois », affirme Franki Sandi, un assistant social à Koidu.
Un problème plus important touche à l’avenir des enfants. Plusieurs ont perdu des années de scolarité et doivent encore être réintégrés dans la société. Ils sont ou carrément rejetés dans leurs communautés d’origine ou ont simplement peur d’y retourner. Otunnu a déclaré : « C’est vrai que ces enfants sont vulnérables et constituent une source de recrutement toute prête pour des fauteurs de troubles potentiels. C’est pourquoi leur situation est très critique ».
Des observateurs estiment que le gouvernement devrait prendre des mesures en régularisant le secteur minier, tout d’abord pour faire sortir les enfants des sites miniers et s’assurer ensuite que la Sierra Leone tire profit de ses ressources naturelles.
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