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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Promesse d’une baisse des impôts et des dépenses publiques
14 mai 2016, par
Au lendemain de la mise à l’écart de Dilma Rousseff, présidente de la République, un gouvernement issu du coup d’État institutionnel a annoncé ses premières mesures : politique d’austérité et baisse des impôts. Les Brésiliens n’ont pas voté pour appliquer une politique au service des plus riches, le pouvoir démocratique est clairement confisqué par une classe de dirigeants qui veulent imposer par la force sa volonté, alors qu’ils sont toujours battus aux élections depuis que le Parti des travailleurs a gagné la présidence de la République.
Au lendemain du coup d’État institutionnel qui a obligé Dilma Rousseff à quitter la présidence de la République, le nouveau gouvernement a présenté les grandes lignes de son programme. Rappelons que Dilma Rousseff est toujours présidente de la République et que la procédure qui la vise ne l’a pas destituée, son élection est donc loin d’être annulée. Dans pareil cas, un pouvoir transitoire se met en place pour expédier les affaires courantes. Cela ne doit donc pas remettre en cause les décisions prises par le pouvoir élu. C’est le principe de la délégation spéciale qui dirige une collectivité à La Réunion quand une élection est annulée. Mais au Brésil, c’est le contraire. C’est comme si une délégation spéciale décidait d’appliquer un autre budget que celui voté par les élus. Cela confirme bien que ce qui est train de se passer est un coup d’État.
Ce gouvernement promet une réduction des dépenses publiques ainsi qu’une baisse des impôts. La fiscalité est un des moyens de corriger les inégalités en apportant une certaine redistribution des profits engrangés par les riches. Une « réforme » des retraites a été annoncée. Le gouvernement issu du coup d’État a également affirmé qu’il ne touchera pas aux programmes sociaux mis en place par le Parti des travailleurs, mais que pèsera cette promesse ?
En effet, l’expérience montre que les politiques d’austérité touchent d’abord les plus pauvres et épargnent les ultra-riches. Si les dépenses publiques baissent, et que les recette amenées par les impôts en font autant, comment alors trouver l’argent nécessaire aux politiques sociales, en sachant que l’écrasante majorité des Brésiliens ne bénéficient pas des richesses considérables amenées par la croissance économique dans ce pays. Les riches qui refusent de renoncer à leurs privilèges et qui manifestaient devant les caméras peuvent être satisfaits.
Ces annonces confirment bien que ceux qui se sont emparés du pouvoir n’ont pas de légitimité. Lors des élections, les citoyens s’étaient majoritairement prononcés pour une autre orientation, qui avait été mise en place par le gouvernement élu. C’est donc une autre politique que veut appliquer un autre gouvernement qui n’est pas élu par le peuple.
Ce dernier a également annoncé qu’il va examiner l’état des finances avant de préciser la suite. Sachant que parmi les comploteurs figure en particulier le vice-président du Brésil, il est difficile de croire qu’ils ne sont pas au courant de ces informations. D’ici à ce que des « révélations » affirment que le gouvernement élu était un mauvais gestionnaire, il y a un pas qui sera sans doute allègrement franchi pour justifier le coup d’État.
Les partisans de l’idéologie ultra-libérale ont réussi à trouver un moyen de prendre le contrôle du plus grand pays d’Amérique latine en contournant le processus électoral. C’est un retournement considérable qui ramène le Brésil plusieurs décennies en arrière. Mais la lutte est loin d’être terminée. Elle se poursuit notamment sur le terrain judiciaire où le président du Congrès des députés et le Procureur général de la République ont demandé l’annulation du vote des députés qui a lancé la procédure de destitution de la présidente élue du Brésil. Le peuple mène aussi la bataille pour que son choix soit respecté.
M.M.
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