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« La France nous a tellement trompés » : la souveraineté n’est plus négociable, proposition de discussions sur la période de transition
11 juin 2024, par
Ce samedi 8 juin, l’Union calédonienne, plus importante composante du FLNKS, tenait son comité directeur. « La France nous a tellement trompés que notre souveraineté ne pourra qu’être immédiate, pleine et entière et non négociable », a affirmé Daniel Goa, président de l’Union calédonienne. La date proposée pour la déclaration de souveraineté est le 24 septembre 2024, 171e anniversaire du début de la colonisation française du pays. L’Union calédonienne tend la main à Paris en proposant des discussions sur une période de transition. Une cinquantaine d’États sont d’ores et déjà prêts à reconnaître la Kanaky Nouvelle-Calédonie. Les BRICS et le Mouvement des non-alignés seront contactés.
Au lieu de respecter l’Accord de Nouméa et le droit international, Paris a pris le parti des opposants au retour à l’indépendance de la Kanaky Nouvelle-Calédonie. Cette attitude provoque depuis plusieurs mois d’importantes manifestations. Le vote par le Sénat puis l’Assemblée nationale d’un projet de loi constitutionnelle a mis le feu aux poudres. Ce texte veut rendre les Kanaks minoritaires dans le corps électoral spécifique aux élections désignant les assemblées provinciales, le Congrès et décidant de l’avenir institutionnel de leur pays qu’ils peuplent depuis plusieurs milliers d’années.
Le passage en force de Paris, l’impunité couvrant les exactions des milices armées anti-indépendantistes, l’incapacité du gouvernement à ramener la paix entre autres sont autant de raisons qui ont amené l’Union calédonienne à proposer le 24 septembre 2024 comme date de la déclaration de souveraineté de la Kanaky Nouvelle-Calédonie. Une cinquantaine d’États sont d’ores et déjà prêts à reconnaître la Kanaky Nouvelle-Calédonie, indique la plus importante composante du FLNKS qui précise que les BRICS et le Mouvement des non-alignés seront sollicités dans les prochains mois.
Le président de la République Emmanuel Macron et les ministres Darmanin et Lecornu sont responsables d’un « inutile et injuste conflit colonial », a rappelé Daniel Goa, président de l’Union calédonienne.
« NC 1ere » a diffusé des extraits du discours du dirigeant anti-colonial :
« Nous savions tous, nous avions prévenu, la CCAT avait communiqué, attiré l’attention de tous qu’il ne fallait pas toucher à un accord politique fondamental pour le peuple Kanak et pour notre reconnaissance ».
« Face à la panique de ceux qui détiennent les compétences régaliennes, nous avons eu l’impression d’avoir en face une bande d’amateurs en déroute »
« La France nous a tellement trompés que notre souveraineté ne pourra qu’être immédiate, pleine et entière et non négociable », a-t-il poursuivi en proposant le 24 septembre comme date de la déclaration de souveraineté. Ce jour correspondra au 171e anniversaire de l’annexion du pays par la France.
L’Union calédonienne tend la main à Paris en proposant des discussions sur « une période de transition pour le retrait politique de l’État et le calendrier de la rétrocession des compétences régaliennes ».
Selon « NC 1ere »,trois préalables sont posés par l’Union calédonienne pour que des négociations s’ouvrent sur cette période de transition : « convoquer de nouvelles élections » pour « légitimer une nouvelle classe politique capable de s’engager », « instaurer un socle identitaire défini par une citoyenneté » et « modifier les circonscriptions législatives ».
L’Union calédonienne propose que ces négociations débouchent sur un accord en trois points :
Un volet institutionnel et politique « qui reprendra tous les acquis de l’accord de Nouméa » et amènera « le transfert immédiat de notre souveraineté », un volet sur les mines, et un sur l’économie.
M.M.
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