Communiqué commun de 14 partis indépendantistes de Kanaky Nouvelle-Calédonie, de Maohi Nui (Polynésie), de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de Corse

Kanaky Nouvelle-Calédonie : le Groupe d’initiative de Bakou demande à l’ONU de saisir de Conseil de Sécurité pour condamner Paris

18 mai

Des partis indépendantistes de Kanaky Nouvelle-Calédonie, de Maohi Nui (Polynésie), de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de Corse appellent aux soutiens « des populations de Kanaky Nouvelle-Calédonie » et demandent à l’ONU de condamner la politique de Paris « qui piétine le droit inaliénable du peuple kanak à l’autodétermination en élargissant le corps électoral dans le but de faire des Kanaks une minorité dans leur propre pays ».

Ce groupe a publié ce 16 mai un communiqué indiquant que « Le Groupe d’initiative de Bakou et 14 mouvements politiques luttant pour l’indépendance des dernières colonies françaises de Kanaky (Nouvelle-Calédonie), Maohi Nui (Polynésie), Guyane, Martinique, Guadeloupe et Corse ont publié une déclaration commune intitulée « Communiqué de soutien aux populations de Kanaky-Nouvelle-Calédonie ».

Ce texte condamne « la démarche du gouvernement français, rejoint par les sénateurs et députés, en faveur du dégel du corps électoral en Kanaky Nouvelle-Calédonie ».
« La volonté effrénée de l’État français, dit « pays des droits de l’homme », qui piétine le droit inaliénable du peuple kanak à l’autodétermination en élargissant le corps électoral dans le but de faire des Kanak une minorité dans leur propre pays, explique la dégradation de la situation actuelle », poursuit le communiqué.

« Nous exprimons notre entière solidarité avec le peuple de Kanak et soutenons sa lutte en cours contre le dégel du corps électoral et le retrait du projet de loi présenté par le gouvernement.
Soutenir la Kanaky-Nouvelle-Calédonie jusqu’à ce qu’elle accède à l’indépendance est une obligation en vertu des instruments internationaux, en particulier la résolution 1514 de l’ONU sur le droit des peuples à l’autodétermination. C’est pourquoi toutes les manifestations actuelles du peuple kanak et de ses partisans sont légales.
Nous appelons la France à mettre fin à ses pratiques coloniales et à donner au peuple kanak le droit de décider librement de son propre destin !
Nous appelons également la communauté internationale à ne pas fermer les yeux sur cette pratique dégoûtante du colonialisme conduisant à la minorité du peuple Kanak !
Nous appelons les pays membres de l’ONU à tirer la sonnette d’alarme auprès du Conseil de sécurité de l’ONU afin que cette plus haute institution puisse se réunir et condamner la violation par la France du droit international ! »

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