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24 septembre : date prévue pour la proclamation de la Déclaration de souveraineté
21 septembre 2024, par
Le 19 septembre, les forces françaises en Kanaky Nouvelle-Calédonie ont tué deux jeunes kanak. Ces exactions sont intervenues 5 jours avant la date prévue pour la proclamation de la Déclaration de souveraineté de la Kanaky Nouvelle-Calédonie, annoncée par l’Union calédonienne, plus importante composante du FLNKS. Il importe à Paris de changer d’attitude et de fournir les moyens de travailler à une médiation internationale indépendante, cadre d’un dialogue entre les indépendantistes et les anti-indépendantistes pour préparer la décolonisation irréversible du pays.
Ce 24 septembre marquera l’anniversaire de la colonisation de la Kanaky Nouvelle-Calédonie par la France. L’Union calédonienne a choisi ce jour pour proclamer la Déclaration de souveraineté du pays. Cette décision faisait suite au refus de Paris de respecter l’Accord de Nouméa, processus de décolonisation de la Kanaky Nouvelle-Calédonie. 5 jours avant cette date importante, les forces françaises présentes dans le pays ont tué deux jeunes kanak lors d’un affrontement. Le FLNKS parle notamment d’une exécution sommaire.
Cette tragédie accentue la tension. Le jour de ces faits, le FLNKS a appelé la population au calme et à ne pas céder aux provocations. Car pendant que les troupes françaises pratiquent la répression contre les kanak qui se révoltent contre les inégalités et l’occupation sans fin de leur pays, des milices paramilitaires anti-indépendantistes armées sont responsables de nombreuses exactions impunies.
Cette situation décrédibilise Paris comme acteur neutre d’un processus de décolonisation inscrit dans l’Accord de Nouméa, que le gouvernement français et une majorité de députés ont remis en cause en mai dernier. L’État a pris parti pour les anti-indépendantistes.
Dans ces conditions, les représentants du peuple autochtone demandent une médiation internationale pour faire aboutir dans le calme la décolonisation de la Kanaky Nouvelle-Calédonie.
Il est à noter aux qu’aux élections législatives anticipées, la majorité des électeurs ont voté pour un candidat du FLNKS lors du second tour le 7 juillet. Ce scrutin était ouvert à tous les inscrits sur les listes électorales communales. Un immigrant arrivé depuis quelques semaines de France pouvait donc voter. Dans ce corps électoral, le peuple autochtone est minoritaire, et pourtant le FLNKS a obtenu la majorité.
L’Accord de Matignon prévoit qu’un corps électoral bien plus restreint soit apte à décider du destin institutionnel de la Kanaky Nouvelle-Calédonie. Dans cette dynamique, il apparaît difficile d’avoir un autre résultat qu’une majorité pour le retour à l’indépendance.
A alors émergé ces derniers mois l’idée d’une partition de la Kanaky Nouvelle-Calédonie inspirée du précédent des Comores : la sécession de la région de Nouméa du reste du territoire sous couvert de plus grandes compétences aux Provinces. Ceci pourrait faire courir le risque que la région de Nouméa devienne la « Mayotte du Pacifique » : une partie d’un territoire indépendant continuant d’être sous administration française avec maintien des bases militaires. Les graines d’une déstabilisation durable de la Kanaky Nouvelle-Calédonie indépendante seraient alors semées.
L’internationalisation de la lutte choisie par les indépendantistes a permis d’obtenir de nombreux soutiens. Une cinquantaine de pays sont déjà prêts à soutenir la déclaration de souveraineté du 24 septembre.
Il importe à Paris de changer d’attitude et de fournir les moyens de travailler à une médiation internationale indépendante, cadre d’un dialogue entre les indépendantistes et les anti-indépendantistes pour préparer la décolonisation irréversible du pays.
Rappelons que la COP29 sur le climat se déroulera en Azerbaïdjan où se situe le siège du Groupe d’initiatives de Bakou. Cette organisation regroupe notamment le FLNKS et l’UPLG et elle demande la décolonisation des territoires dits d’outre-mer sous souveraineté de la République française. La COP29 verra-t-elle Paris clouée au pilori à cause de son incapacité à assurer la décolonisation de la Kanaky Nouvelle-Calédonie ?
M.M.
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