Accords avec la Banque africaine de développement
Maroc : plus de 600 millions d’euros pour soutenir les universités numériques, renforcer les territoires et valoriser les forêts
17 juillet
Le gouvernement marocain et la Banque africaine de développement ont signé mercredi à Rabat, quatre accords de financement d’un montant total de 604 millions d’euros en faveur de la numérisation des universités, de la compétitivité des territoires et de la valorisation des forêts du pays.
Ces financements permettront de mettre en œuvre des programmes d’appui pour accompagner la transition des universités vers une dynamique plus digitale, entrepreneuriale et inclusive, pour améliorer la compétitivité territoriale et pour renforcer le développement intégré et durable des zones forestières, tout en finançant la construction d’une autoroute entre Guercif et Nador.
D’un montant de 120 millions d’euros, le premier accord de prêt financera le Programme d’appui à la transformation pour une université digitale, entrepreneuriale et inclusive. Il soutiendra les objectifs du Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (ESRI 2030) qui prend en compte les besoins des secteurs, introduit l’entreprenariat dans les cursus, inclut les territoires pour encourager l’excellence et l’innovation.
Le deuxième accord, d’un montant de 200 millions d’euros, mettra en place le Programme d’amélioration de la compétitivité territoriale. Il contribuera à dynamiser et à densifier les bases industrielles locales, à attirer davantage d’investisseurs et à créer plus d’emplois locaux.
Financée à hauteur de 200 millions d’euros, la troisième opération soutiendra la construction de l’autoroute Guercif-Nador, longue de 104 kilomètres. Elle permettra de renforcer la connectivité et l’attractivité de la région de l’Oriental en reliant le futur port de Nador West Med et la zone d’activité industrielle et logistique de Betoya.
Le quatrième accord, d’un total de 84 millions d’euros, permettra de lancer le Projet d’appui au développement intégré et durable des zones forestières. Il agira non seulement sur le cycle de l’eau en période de grande sécheresse mais renforcera également les chaînes de valeur, soutiendra l’entreprenariat forestier et aquacole et préservera la biodiversité, tout en améliorant les capacités de séquestration du carbone.