
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Libre opinion d’André Oraison, Professeur de droit international public
4 juin 2024, par
Signé le 4 avril 1949 en pleine « guerre froide » à l’initiative des États-Unis, le Traité de Washington est fondateur de la fameuse Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Son article 5 — l’article principal — stipule à juste titre que si un pays de l’OTAN est victime d’une attaque armée, chaque État membre de l’Alliance considérera cet acte de violence comme une attaque armée dirigée contre l’ensemble des États membres et prendra les mesures qu’il jugera nécessaires pour venir en aide au pays attaqué. Or, actuellement, c’est un fait : la Fédération de Russie est en guerre uniquement contre l’Ukraine qui n’est pas un pays membre de l’OTAN.
Dès lors, certains États membres de l’OTAN — dont nommément notre pays la France — violent de manière manifeste l’article 5 du Traité de Washington lorsqu’ils déclarent qu’ils sont désormais disposés à envoyer des instructeurs et des troupes en Ukraine pour lutter contre les forces russes et, plus encore, à fournir des armes destructrices capables d’atteindre, via l’Ukraine, le territoire russe. En agissant ainsi, ces États déclarent ouvertement en quelque sorte la guerre à la Fédération de Russie qui, dans un tel cas de figure, ne manquerait pas — soyons-en sûr — de riposter militairement contre la France, en frappant ses forces armées non seulement sur le sol ukrainien mais également, sur le sol français par application d’un principe élémentaire et pérenne bien connu : celui de la réciprocité. Voici le grand risque que le Président Emmanuel Macron fait aujourd’hui courir à la France.
En vérité, c’est maintenant pour nous une évidence : la terrible guerre qui se déroule en Ukraine depuis plus de deux ans ne pourra certainement pas être réglée par la voie militaire. Elle ne pourra l’être que par la voie politique et diplomatique, une voie qui implique nécessairement un compromis transactionnel douloureux entre les deux principaux adversaires que sont, sans contredit dans la guerre d’Ukraine, les États-Unis et la Fédération de Russie.
Ne pas envisager, ne pas privilégier ou reporter indéfiniment la voie politique et diplomatique pour un règlement de la crise ukrainienne, c’est désormais risquer d’engager la planète Terre dans une Troisième Guerre mondiale. Faut-il ici préciser qu’une telle guerre serait une guerre nucléaire destructrice pour tous les belligérants et notamment pour tous les États européens actuellement membres de l’OTAN, dont évidemment la France dirigée par un Président qui montre sans doute qu’il fait preuve d’audace mais qui est manifestement dépourvu de bon sens !
André Oraison, Professeur de droit international public
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