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Congrès des colonies françaises à Bakou et appel au départ des troupes françaises de Kanaky Nouvelle-Calédonie
19 juillet 2024, par
Pendant qu’en France, les regards sont braqués sur une inédite période de transition, des partis de pays d’Amérique et d’Océanie sous souveraineté française ont participé au premier Congrès des colonies françaises les 17 et 18 juillet. La Kanaky Nouvelle-Calédonie était à l’ordre du jour. Lors de sa conférence de presse du 17 juillet, le FLNKS a demandé le retrait des militaires français de Kanaky Nouvelle-Calédonie et rappelé la vision d’un pays unis et indivisible suite aux propos d’une cheffe anti-indépendantiste revendiquant le séparatisme de la Province Sud où se situe Nouméa.
Un monde se construit sans les dirigeants occidentaux, sur la base d’un partenariat gagnant-gagnant entre d’une part la Chine et les pays du BRICS, et d’autre part des pays en développement qui se libèrent de l’emprise occidentale sur leur politique étrangère, leur économie et leur mentalité.
A la veille de l’élection du président de l’Assemblée nationale en France, l’Union populaire pour la libération de la Guadeloupe et le Groupe d’initiative de Bakou ont organisé le premier Congrès des colonies françaises. Il s’est tenu à Bakou, capitale de l’Azerbaidjan.
Une quinzaine d’organisations de Corse, Guadeloupe, Guyane, Kanaky Nouvelle-Calédonie, Martinique et Polynésie constituent le Groupe d’initiative de Bakou. Des délégations caribéennes étaient également invitées.
Lors de ce congrès, la situation en Kanaky Nouvelle-Calédonie a été abordée. Des membres de la délégation calédonienne ont rappelé la répression visant les indépendantistes et l’impunité bénéficiant aux anti-indépendantistes armés qui sèment la terreur.
Le Congrès des colonies française s’est ouvert le 17 juillet. Le même jour, le FLNKS a tenu une conférence de presse. Le parti majoritaire aux élections législatives en Kanaky Nouvelle-Calédonie a demandé à Paris de retirer les troupes françaises chargées notamment de la répression.
En Kanaky Nouvelle-Calédonie, l’Union calédonienne a annoncé la proclamation de la déclaration de souveraineté le 24 septembre, date anniversaire de l’annexion du pays par l’Empire français, prédécesseur du régime républicain.
En dehors de Paris où les partis du front républicain peinent à définir un programme commun de gouvernement pour contrer l’extrême droite, les événements s’accélèrent.
Le vent d’émancipation soufflant dans plusieurs pays intégrés à la République s »inscrit dans la dynamique d’un monde en changement.
Une nouvelle ère s’ouvre avec la perspective du retour de la Chine et de l’Inde comme les deux premières puissances mondiales. L’Afrique est la région du monde qui connaît la hausse de la population la plus rapide. Cela se traduira dans notre région par Madagascar à plus de 50 millions d’habitants dans 25 ans.
Un nouveau monde se construit au travers d’institutions telles que les BRICS élargis désormais à l’Égypte, aux Émirats arabes unis, à l’Éthiopie et à l’Iran, la Zone de libre échange continentale africaine, le RCEP, ou le Forum de coopération Chine-Afrique.
L’Occident n’est pas le seul partenaire potentiel des peuples sous souveraineté française qui veulent devenir ou redevenir indépendants. Tous les besoins de biens importés peuvent être satisfaits par les échanges avec les BRICS et les pays africains. C’est la même chose pour les investissements étrangers.
Mais pendant ce temps, l’actualité à La Réunion reste dominée par les informations en provenance de France. Elles donnent l’image de responsables politiques qui n’arrivent pas à travailler ensemble. Ren ne peut bouger, la politique mise en œuvre par l’ancienne majorité se poursuit.
Il existe pourtant une autre réalité. C’est celle d’un monde qui se construit sans les dirigeants occidentaux, sur la base d’un partenariat gagnant-gagnant entre d’une part la Chine et les pays du BRICS, et d’autre part des pays en développement qui se libèrent de l’emprise occidentale sur leur politique étrangère, leur économie et leur mentalité.
Il est difficile de croire que les conséquences de ces événements ne toucheront pas La Réunion. En effet, le retour à l’indépendance de la Kanaky Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie ne laisseront à Paris que La Réunion comme seule base militaire dans l’hémisphère Sud. Notre île pourrait alors devenir le pivot de l’axe indo-pacifique promu par Paris pour contrer la Chine. Les Réunionnais accepteraient-ils alors d’être au service d’une force contrariant la construction d’un monde sans hégémonie occidentale ?
M.M.
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