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Des avions israéliens sèment la mort près des rivages de l’océan Indien
22 juillet 2024, par
Les autorités sanitaires du Yémen confirment que le bilan des victimes de l’attaque aérienne israélienne contre le port de Hodeidah, tenu par les rebelles au Yémen, est passé à six. C’est la conséquence de bombardement israéliens marquant une escalade dans l’offensive lancée contre la population de Gaza depuis le 7 octobre par une armée coloniale.
Le porte-parole du ministère de la Santé, Anis al-Asbahi, a expliqué à l’agence de presse yéménite Saba que les victimes étaient des civils.
Il a également indiqué que trois personnes étaient portées disparues et que 83 autres avaient été blessées, la plupart grièvement.
En réaction aux attaques israéliennes contre Hodeidah, le ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu’il suivait l’évolution de la situation « avec une grande inquiétude ».
Il a appelé « toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à éloigner la région et sa population des dangers de guerre ».
Sa déclaration appelle également « la communauté internationale et les parties influentes à assumer leurs responsabilités pour mettre fin aux conflits dans la région ».
Ces bombardements visent à venger l’humiliation infligée aux colonialistes israéliens vendredi : un simple drone parti du Yémen a déjoué les outils de détection d’une des armées les plus équipées du monde et a frappé un bâtiment proche de l’ambassade des États-Unis en Israël, dans la capitale israélienne Tel-Aviv.
Cette action a donné aux habitants de la capitale israélienne un aperçu des violences subies 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 par les 2 millions de réfugiés bombardés par les avions militaires israéliens et les canons de l’armée coloniale. Elle a encore plus entamé le discrédit pesant sur les dirigeants israéliens qui furent incapables d’empêcher qu’un pogrom se déroule sur le territoire de l’État d’Israël, malgré les moyens militaires considérables à leur disposition.
Le bombardement d’une ville du Yémen et les morts causés soulignent l’escalade voulue par les colonialistes israéliens. Rappelons que deux de leurs dirigeants dont le Premier ministre font l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et que la Cour de Justice internationale a rendu un avis jugeant illégal l’occupation de Jérusalem-Est, de Gaza et de Cisjordanie et a demandé à Israël de stopper la colonisation des ces régions de la Palestine.
M.M.
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