
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le point de vue d’ATTAC-Réunion
17 mars 2005
(Page 4)
Après 20 ans de politiques néolibérales :
Taux de chômage moyen en Europe : près de 10%. Le taux de chômage des femmes est supérieur de 2% !
Les femmes représentent 80% des travailleurs pauvres en France, les mères isolées et les femmes immigrées cumulent les handicaps.
Les femmes sont majoritaires parmi les précaires et les bénéficiaires des minima sociaux.
Les femmes touchent une retraite qui ne représente en moyenne que 58% de celle des hommes. Double journée tout au long de leur vie et seulement une demi retraite !
En France comme en Europe, le temps partiel est féminin à 80%. Il est synonyme de salaire partiel, de retraite partielle, et souvent aussi parce qu’il est imposé, de chômage partiel. Il signifie aussi horaires impossibles et flexibilité.
Les femmes sont majoritaires dans les secteurs du textile, de l’électronique, les centres d’appel, secteurs très touchés par les délocalisations.
Ce que la Constitution européenne va aggraver...
La Constitution mentionne 78 fois le mot "marché", elle ne cite pas une seule fois le mot "chômage", et ne prévoit pas de le réduire !
La Constitution européenne ne reconnaît pas le SMIC.
Les droits à un revenu minimum, au logement, à une pension de retraite ou aux allocations de chômage ne sont pas garantis par le texte de la Constitution européenne !
Alors qu’il manque des crèches, du personnel hospitalier, des aides aux personnes dépendantes, les restrictions des dépenses publiques (articles III-184 et 194 de la Constitution) signifient encore plus de coupes dans les services publics, la santé, l’éducation, la protection sociale.
La main d’œuvre doit "s’adapter" et les marchés du travail doivent "réagir rapidement" (article III-203). Ce qui signifie plus de flexibilité et la possibilité pour les entreprises de délocaliser là où les législations sociales et fiscales sont les plus favorables aux profits ! Le néolibéralisme qui inspire toute la troisième partie de la Constitution aggravera le sort de tous les travailleurs, et surtout des travailleuses, déjà les plus touchées : il faut donc refuser ce Traité constitutionnel européen tel qu’il est rédigé et voter “non” au référendum du 29 mai.
La Charte des droits fondamentaux oublie les droits fondamentaux des femmes !
Intégrée en Partie 2 du Traité, la Charte des droits fondamentaux est loin de représenter un progrès, comme le prétendent les tenants du “oui”. D’une part, la Charte des droits fondamentaux n’est pas contraignante, d’autre part elle oublie de nombreux droits, notamment des droits essentiels pour les femmes !
Ainsi, les droits à l’avortement, à la contraception et au divorce ne figurent pas, alors que dans plusieurs pays européens, les femmes n’y ont pas accès ! La Constitution les abandonne au droit national de leur pays, à la pression des organisations religieuses.
De plus, l’article I-52 reconnaît les Églises et les communautés religieuses comme interlocutrices régulières ! Il faudrait au contraire affirmer le principe de laïcité de toutes les institutions de l’Union européenne.
Aujourd’hui, les violences subies par les femmes commencent à être connues : elles concernent tous les pays à des niveaux très élevés.
Ce droit à vivre sans violence ne figure pas dans la Constitution. De nombreuses femmes, du fait de la pauvreté et du chômage, sont victimes de la prostitution. L’interdiction de la traite des personnes à des fins de prostitution n’est pas inscrite. Mais la Constitution n’a pas oublié d’interdire le contrôle des paradis fiscaux où est recyclé l’argent de la prostitution !
C’est au nom d’une directive européenne sur l’égalité hommes-femmes, que le travail de nuit a été étendu aux femmes. Ce qui illustre bien comment l’Europe libérale met en œuvre l’égalité :
Politique libérale + égalité H/F = égalité... vers le bas !
Il faut donc exiger que l’égalité hommes-femmes devienne une valeur fondatrice de l’UE et non un simple objectif...
Contre une constitution qui affirme comme principe fondamental, "le marché unique où la concurrence est libre et non faussée" au nom d’une Europe des droits des femmes, de l’égalité et du progrès social votons “non” !
ATTAC Réunion
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