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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Quel impact sur l’accueil en Europe des victimes de la guerre ?
20 novembre 2015
Vendredi soir, Fade Kintar, un ingénieur chimiste de 24 ans originaire de Damas, était devant la télévision avec d’autres réfugiés syriens, à regarder l’horreur des attentats terroristes multiples frappant Paris, dans son logement temporaire de Sontra, en Allemagne.
« Quand on a vu ça aux informations, toutes ces attaques là-bas, on a eu très peur », a-t-il dit.
Mais ce n’était pas la même que celle ressentie par les Européens, s’inquiétant à l’idée que des scènes analogues puissent se produire dans leur propre ville. C’était la peur des conséquences éventuelles de ces attaques pour les centaines de milliers de réfugiés syriens qui, comme lui, ont trouvé refuge en Europe ces derniers mois.
Avant même que l’État islamique revendique les attentats, et qu’un passeport syrien soit retrouvé près du corps de l’un des assaillants, M. Kintar s’est inquiété à l’idée que les événements de Paris réduisent encore ses chances d’être accepté par les habitants de Sontra.
« Ils nous détestent déjà, simplement parce que nous sommes étrangers », a-t-il dit à IRIN. « On a pensé qu’ils s’en prendraient à nous. [Depuis vendredi] on est restés chez nous. On ne sort pas tellement. »
« Si les réfugiés syriens d’Europe deviennent les boucs émissaires pour les attentats de Paris, les extrémistes auront atteint au moins l’un de leurs objectifs probables », a dit Aboud Dandachi, un blogueur syrien vivant à Istanbul, à IRIN.
« Daesh [l’EI] adorerait que les Européens se retournent contre les réfugiés ; c’est même l’une de leurs priorités à l’heure actuelle », a-t-il dit, en expliquant que le groupe islamiste radical « déteste le fait que l’Europe soit vue comme un refuge pour les musulmans fuyant leurs atrocités ».
M. Dandachi a dit que les attentats auraient nécessairement un impact sur la philosophie de la porte ouverte en vertu de laquelle l’Europe, et notamment l’Allemagne, accueille cette année un flux de demandeurs d’asile qui semble ne jamais devoir finir.
« Il va de toute évidence y avoir davantage de réticence à accueillir des réfugiés, pas simplement ceux venant de Syrie, mais de partout dans le monde. C’est inévitable », a-t-il dit.
« En tant que réfugiés, c’est notre pire cauchemar. C’est ce que nous craignions qu’il arrive. »
Anas, un étudiant agronome de 23 ans vivant à Paris depuis qu’il a fui la Syrie en 2013, a qualifié les Français de « très accueillants ».
« Ils m’ont accepté comme réfugié », a-t-il dit à IRIN. « Ils se sont montrés touchés par mon histoire ».
S’il pense lui aussi que les attentats rendront les Européens « moins confiants » à l’égard des réfugiés, il a toutefois tenu à préciser que les Français avec lesquels il avait parlé depuis les attentats de vendredi « ne [s’étaient] pas montrés hostiles ».
« Des amis à moi ont participé aux rassemblements qui se sont tenus place de la République (à Paris), et ont parlé avec des Français là-bas. Ils comprenaient. Ils faisaient la différence entre les réfugiés et les personnes derrière tout ça. »
Quatre des cousins de M. Dandachi, à Istanbul, ont rejoint l’Europe – deux par le biais du programme officiel de réinstallation des réfugiés des Nations Unies, et deux en empruntant la « voie illégale ».
Il a dit ne pas avoir l’intention de les suivre dans un futur proche, mais que les Syriens se réunissant place d’Akasaray, à Istanbul – connue pour être un lieu de prise de contact avec les passeurs offrant de rejoindre la Grèce – « seront plus pressés désormais » en raison de la crainte croissante que l’Europe ferme ses frontières suite aux attentats.
Il a mis les attentats de vendredi sur le compte de la montée incontrôlée de l’extrémisme, mais a également qualifié la réponse de l’Europe à la crise des réfugiés de « totalement intenable ».
« Il faut de la compassion tempérée par de la prudence », a-t-il dit. « Cette politique de la porte ouverte est intenable – non seulement elle ne permet pas de sauver les plus vulnérables qui ne peuvent pas faire le voyage, mais elle créé une situation qui va donner lieu à une réaction violente en Europe. »
« Au final, ce dont on a besoin c’est d’acceptation, et à voir la manière dont les réfugiés arrivent en Europe, il va être très difficile de créer cette acceptation. »
Il a exhorté l’Europe à étendre ses programmes de réinstallation et à donner la priorité aux plus vulnérables : « Les Yézidis, les familles composées de veuves et d’enfants en bas âge – ils ne poseront pas de problème sécuritaire. Les jeunes hommes célibataires peuvent attendre jusqu’à ce que le processus ait gagné en intégrité. Laissons l’Europe choisir qui elle souhaite accueillir. »
Pour ces Syriens et autres réfugiés qui, comme M. Kintar, ont déjà rejoint l’Europe, la vie est déjà « assez difficile ».
« Maintenant elle va l’être encore plus », a-t-il dit.
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