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La victoire des populations autochtones dans un procès crucial pour leurs terres
23 septembre 2023
Le puissant lobby de l’agro-négoce a évoqué la thèse du "cadre temporel", et proposait de ne reconnaître comme terres revenant de droit aux autochtones que celles qu’ils occupaient ou revendiquaient officiellement au moment de la promulgation de la Constitution en 1988. Cet argument a été rejeté par la Cour suprême brésilienne au terme d’un procès historique.
Les peuples autochtones du Brésil, dont ceux d’Amazonie, ont remporté une importante victoire le 21 septembre après un procès débuté en 2021, la Cour suprême a conforté leur droit sur leurs terres, rejetant les positions défendues par le puissant secteur de l’agro-négoce.
L’enjeu était d’autant plus crucial que les réserves attribuées aux autochtones sont considérées par les scientifiques comme des remparts face à la déforestation et jouent donc un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce jugement est une "réponse très importante aux menaces et à la criminalisation que nous avons vécues ces quatre dernières années", a indiqué l’Agence France Presse Kleber Karipuna, directeur exécutif de l’Association des peuples indigènes du Brésil (Apib), en référence au mandat de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022).
Mais c’est aussi un appel au gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, revenu au pouvoir en janvier, pour qu’il "avance sur la démarcation de terres indigènes", a-t-il ajouté.
La majorité a été atteinte jeudi quand un sixième magistrat, sur les onze qui siègent à la plus haute juridiction du pays, a voté contre la thèse du "cadre temporel", lors de ce procès au long cours entamé en août 2021 et suspendu à plusieurs reprises. Trois autres juges ont ensuite voté contre. Bilan : neuf votes contre, deux pour.
Rassemblés sous une grande tente devant la Cour suprême, des centaines de manifestants indigènes, certains le corps peint et la tête coiffée de plumes, ont suivi les débats sur un écran géant. Quand le cap de la majorité a été passé, certains ont éclaté en cris de joie et en pas de danse, quand d’autres serraient leur voisin dans leurs bras.
La thèse du "cadre temporel", défendue par le puissant lobby de l’agro-négoce au nom de la "sécurité juridique" des exploitants, propose de ne reconnaître comme terres revenant de droit aux autochtones que celles qu’ils occupaient ou revendiquaient officiellement au moment de la promulgation de la Constitution en 1988.
Or les autochtones expliquent que certains territoires n’étaient plus occupés par eux à cette époque car ils en avaient été expulsés, notamment sous la dernière dictature militaire (1964-1985).
Selon l’ONG Institut socio-environnemental (ISA), près d’un tiers des plus de 700 réserves indigènes déjà délimitées au Brésil (la majorité en Amazonie) auraient pu être affectées.
La juge Carmen Lucia a souligné la "dette impossible à payer de la société brésilienne envers les peuples autochtones". De son côté, Joenia Wapichana, présidente de la Funai, organisme public de protection des autochtones, a salué le fait que "la justice soit du côté des peuples indigènes". "Maintenant que le cadre temporel est définitivement enterré, nous allons pouvoir avancer dans la protection de nos terres et de nos droits", a-t-elle déclaré à l’Agence France Presse.
Les deux seuls magistrats favorables à la thèse défendue par l’agro-négoce ont été nommés par Jair Bolsonaro. Ce dernier avait promis de ne "pas céder un centimètre de plus" aux peuples autochtones. Son mandat a surtout été marqué par une flambée de la déforestation en Amazonie.
Les homologations de nouvelles réserves sont restées à l’arrêt durant son mandat, jusqu’au retour au pouvoir de Luiz Inácio Lula da Silva, qui en a légalisé six nouvelles en avril, puis deux autres début septembre. Sur les plus de 700 réserves déjà délimitées au Brésil, près d’un tiers d’entre elles n’ont pas encore été officiellement homologuées.
Le procès à la Cour suprême fera jurisprudence et porte plus précisément sur le cas du territoire Ibirama-Laklano, dans l’État de Santa Catarina (sud), qui a perdu son statut de réserve indigène du peuple Xokleng en 2009. Ces pertes sont dues au jugement d’une instance inférieure. Les juges avaient expliqué que ces terres n’étaient pas occupées par les autochtones en 1988.
Les magistrats de la Cour suprême vont trouver un consensus sur les questions pendantes, notamment sur de possibles indemnisations par l’État de propriétaires de terres qui seraient transformées en réserves à l’avenir.
Cette solution alternative au "cadre temporel" est proposée par le puissant juge Alexandre de Moraes, mais elle est rejetée par les indigènes, qui craignent qu’une jurisprudence au sujet des indemnisations ne freine l’homologation de nouvelles réserves, car elles représenteraient un coût élevé pour l’État.
Le Brésil compte près de 1,7 million d’indigènes, vivant dans des réserves ou en dehors, soit 0,83 % de la population, selon les chiffres du dernier recensement.
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