
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
23 juillet 2011, par
Début mars 2011, le Bahreïn, situé sur un archipel du Golfe Persique au Moyen-Orient, et frontalier à l’Arabie Saoudite, est en pleine crise. Suite aux révoltes arabes, qui ont débuté en Tunisie, la jeunesse chiite du royaume du Bahreïn a décidé de sortir dans les rues pour dénoncer les manquements aux droits de l’homme.
Cinq mois plus tard, les manifestations ne faiblissent pas, mais la répression s’intensifie, écourtant tout mouvement de protestation. Celui-ci met en confrontation les chiites, qui représentent la majorité de la population, et les sunnites, au pouvoir depuis des siècles. La dynastie sunnite des Al-Khalifa, arrivée dans le pays il y a moins de trois siècles, traite les chiites « en citoyens de seconde zone ».
Ces derniers réclament moins de discrimination, notamment dans la fonction publique, et surtout des réformes politiques, notamment les pleins pouvoirs législatifs au Parlement. Au départ, les demandes étaient proches de celles de leurs concitoyens sunnites, mais la radicalisation de certains chiites a conduit à la scission du mouvement.
Poussé au dialogue entre chiite et sunnite
En effet, certains manifestants ont appelé à la chute de la famille régnante, dirigée par le roi Hamad Bin Isa Al- Khalifa, puissant allié des États-Unis, le pays accueille la 5ème flotte de la marine US. En réponse aux manifestations, des centaines de policiers antiémeutes ont chassé les manifestants favorables à la démocratie sur la place de la Perle, principal lieu de rassemblement des manifestations et dans les villes du sud du pays, depuis des semaines.
Afin de régler un conflit qui perdure, un dialogue a été mis en place, le 2 juillet, entre le gouvernement et le conseil consultatif du Wefaq, principal groupe de l’opposition chiite à la dynastie du Bahreïn. Cependant, le 17 juillet, les opposants ont décidé de se retirer du dialogue national, « l’exécutif du Wefaq a décidé que le mouvement devait se retirer du dialogue national et la décision doit être entérinée lundi par son organe consultatif (la Choura) », a déclaré à l’AFP, Khalil al-Marzouq, chef de la délégation du groupe à ce dialogue.
Le Wefaq a annoncé qu’il était largement sous-représenté et marginalisé dans ce dialogue dont les résultats étaient déterminés d’avance. En effet, le dialogue ne représente pas le « gouvernement ni l’opposition, mais il vise à représenter les opinions des gens de toutes les couches sociales », a indiqué lundi 18 juillet, le président du dialogue national, Khalifa Al Dhahrani, président du Parlement bahreini. Selon ce dernier, le dialogue « adhère aux normes internationales pour parvenir à un consensus » et se concentre donc sur des domaines tels que la politique, l’économie, les affaires sociales ainsi que les droits de l’homme, et devrait « représenter les points de vue et aspirations du peuple sur la poursuite des réformes dans le pays ».
Mais « ce dialogue est une supercherie, a expliqué Said Hadi, l’un de 18 anciens députés du Wifaq, et membre dirigeant du parti. Alors que nous avons remporté 64% des voix aux dernières législatives, nous ne pesons que 1,6% ici. Depuis le début des discussions, personne ne nous écoute, cela ne sert à rien de rester ».
Céline Tabou
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