
C’était un 30 juin
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Crise en Europe
15 avril 2013, par
Les récentes données de l’INSEE ont annoncé un recul de la consommation des ménages, de 0,2% en février par rapport à janvier. L’institut national de la statistique et des études économiques a également revu à la baisse l’évolution de la consommation de janvier, avec un recul de 0,9% par rapport à décembre, contre une baisse de 0,8% annoncée il y a un mois.
Le chef de l’Etat François Hollande souhaitait doper la consommation, afin de soutenir l’activité économique, mais les dépenses des ménages restent au point mort. Le souci pour le gouvernement est que la consommation représente plus de la moitié du PIB de la France. Celle-ci a progressé en moyenne de 0,2% par an, soit dix fois moins vite qu’entre 2000 et 2007, avant la crise.
Un net ralentissement
D’après l’INSEE, en février 2013, les dépenses de consommation des ménages en biens reculent de 0,2% en volume, après avoir diminué de 0,9% en janvier. Cette légère baisse est principalement imputable au recul des achats de textile-cuir, qui diminuent de -6,1%. La baisse concerne également l’alimentation avec 0,4%, l’équipement du logement (-0,9%), les autres biens fabriqués (-0,2%) contre une augmentation des dépenses en énergie (1,9%) ; produits pétroliers (1,1%), automobile (2,4%).
Sur l’année, les dépenses des ménages a diminué de 2,9% entre février 2012 et février 2013. Cette situation inquiète les économistes qui estiment que le recul de la consommation va perdurer. Le contexte ne devrait pas permettre de relancer la croissance économique, dont les perspectives restent moroses, Paris ayant vu à la baisse ses prévisions à + 0,1% cette année et + 1,2% l’an prochain, le chômage devrait encore augmenter. La dégradation du marché du travail, jumelée au projet de loi sur l’Accord National Interprofessionnel (ANI), vont peser sur les prochaines négociations salariales, freinant une hausse des salaires, réduisant le pouvoir d’achat des ménages.
De plus, les prochaines mesures gouvernementales prévoient des hausses d’impôt impactant directement sur la consommation des ménages. Ces hausses représentent 10% en 2014, et le gouvernement prévoit une économie de 15 milliards sur les revenus des Français. Selon le quotidien Les Echos, « l’effort budgétaire de la France sera plus fort cette année qu’en 2012 », afin de remplir l’obligation de déficit public de 3% du PIB. D’ailleurs, l’inflation en hausse de 0,8% en mars 2013 ne devrait rien arranger. Dans ce contexte, le gouvernement compte sur l’épargne, qui reste élevé et supérieur à son niveau d’avant-crise, a noté "Les Echos". Mais selon l’INSEE, d’ici juin, le taux d’épargne risque un repli en raison des hausses d’impôts qui affectent certains revenus en général épargnés.
Une économie à l’arrêt
A La Réunion, l’indice des prix à la consommation des ménages a baissé de 1,0% au mois de février 2013 mais celui-ci représente une hausse de 1,1% entre février 2012 et février 2013. Cette diminution s’explique par une baisse des prix des produits manufacturés (-2,4%) et des services (-1,1%), malgré la hausse des prix de l’alimentation. Le recul des prix de l’habillement et des chaussures (- 10%), et dans une moindre mesure, par la baisse de 0,4% des prix des autres produits manufacturés. La baisse des services est due au recul des prix des transports (-14%) et communications (- 5,0%).Sur l’ensemble, l’alimentation reste le principal secteur en hausse, de 1,4% sur un mois et 4,5% sur une année. La hausse des prix concerne les produits frais (+ 9,3%), avec + 17,0% pour les légumes et + 3,0% pour les fruits. Suite aux pluies et aux catastrophes naturelles récentes, les prix des fruits et légumes n’a pas diminué depuis le début de l’année.
Globalement, l’économie française devrait renouer avec la croissance d’ici fin 2013, seulement s’il y a une amélioration de l’environnement global, a estimé l’INSEE. Dans sa dernière note de conjoncture publiée en mars, l’Institut revoit légèrement en baisse sa prévision de croissance pour le premier trimestre 2013, à 0% contre + 0,1% prévu en décembre, et confirme celle de 0,1% pour le deuxième trimestre. « On reste sur plusieurs trimestres de dynamique très faible et on pense que ça va encore continuer sur le premier semestre », a expliqué à la presse Jean-François Ouvrard, chef de la division synthèse conjoncturelle de l’INSEE.
D’autant que l’INSEE anticipe 74 000 suppressions de postes dans les secteurs marchands au premier semestre, avec un taux de chômage au sens du BIT qui atteindrait 10,6% fin juin en France métropolitaine (11,0% avec l’outre-mer), tout près du record récent de 10,8% enregistré fin 1997.
Céline Tabou
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