Chômage

Barack Obama appelle à ne pas sacrifier « une génération perdue »

20 juin 2013, par Manuel Marchal

Un demi-siècle après celle de Kennedy, la visite d’un président des États unis à Berlin n’a pas porté sur les mêmes thèmes.

Après le sommet du G8 en Irlande du Nord, le président des États-Unis était à Berlin.

Les observateurs n’ont pas manqué de souligner que cette visite avait lieu 50 ans après le discours de Kennedy devant la Porte de Brandebourg, et son fameux « ich bin ein Berliner ». En 1963, le Mur de Berlin avait 2 ans, et la Porte de Brandebourg se situait sur la frontière.

50 ans plus tard, la Guerre froide est terminée. Si l’Europe n’est plus divisée en deux blocs, elle est touchée par sa plus grave crise économique depuis les années 1930, une période qui avait justement débouché sur sa séparation en deux.

L’Allemagne réunifiée est aujourd’hui la première puissance économique de l’Union européenne. Mais comme les autres, elle est en crise.

Lors d’une conférence de presse commune avec Angela Merkel, chef du gouvernement de l’Allemagne, Barack Obama a prôné un changement d’approche pour contrer l’augmentation du chômage des jeunes en Europe. Il demande d’éviter l’émergence d’une "génération perdue", « un message clairement adressé aux Européens et notamment à son interlocutrice, la chancelière Angela Merkel », estime l’AFP. 
"Nous ne devons pas perdre des yeux l’objectif final, améliorer les conditions de vie des gens", a dit le président des États-Unis cité par l’AFP, soulignant que « quand le chômage des jeunes grimpe, nous devons moduler notre approche afin que toute une génération ne soit pas perdue ».

M.M. 

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