
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le monde change
27 juin 2013, par
Le président américain Barack Obama s’est rendu mercredi 26 juin pour la première fois de son second mandat en Afrique, alors que Nelson Mandela est toujours dans un état critique.
Du 26 juin au 3 juillet, le président des États-Unis se rendra au Sénégal, où il rencontrera le Président Macky Sall et ira sur l’île de Gorée, symbole de la traite négrière. Barack Obama sera, vendredi 28 juin, à Johannesburg en Afrique du Sud, pour s’entretenir avec les dirigeants sud-africains. Une conférence de presse commune sera menée avec le Président Jacob Zuma à Pretoria.
Le Président Obama visitera le Cap, notamment la cellule dans laquelle Nelson Mandela était incarcéré, sur l’île de Robben Island. Il se rendra enfin en Tanzanie, afin de discuter avec le chef de l’Etat, Jakaya Kikwete.
« Rattraper le temps perdu »
Cette première grande tournée africaine est destinée, selon la Maison-Blanche, à « rattraper le temps perdu », malgré la montée de la déception sur le continent africain. L’unique visite de Barack Obama en Afrique a eu lieu en 2009 au Ghana, où il déclarait : « Le sang de l’Afrique coule dans mes veines, l’histoire de ma famille comprend à la fois les tragédies et les triomphes de l’histoire plus large de l’Afrique ».
Malgré les nombreuses déclarations envers les pays africains, le président américain aura attendu cinq ans avant de retourner sur le continent. Pour le cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal (2000-2009), « les démocrates ont souvent moins fait pour l’Afrique que les républicains. C’est véritablement un paradoxe. Les démocrates ont le bon discours sur l’Afrique, sur les institutions, sur les investissements, mais les républicains » ont œuvré pour le continent, à travers l’un des plus importants programmes contre le Sida, par exemple.
De son côté, Fadel Dia s’est interrogé dans “Sud Quotidien” : « Cinq ans plus tard, avons-nous des raisons de penser qu’Obama est non pas un bon président pour les Américains, mais un président américain plus porté que ses prédécesseurs à prêter une oreille attentive à nos problèmes, à sentir plus profondément notre besoin à être mieux considérés, mieux compris ? » .
Une visite économique
L’enjeu de cette visite est plus économique qu’affectif. Alors que la polémique gronde aux États-Unis autour du montant de cette visite, qui serait de 100 millions de dollars, selon le “Washington Post”, Barack Obama a répliqué en indiquant : « Plusieurs des économies avec le plus fort taux de croissance du monde se trouvent en Afrique, et si l’Afrique décolle économiquement, vous allez avoir une classe moyenne en expansion rapide, un marché pour les produits américains ». Cependant, Washington est concurrencé depuis des années par la Turquie, le Brésil et la Chine. L’Empire du Milieu a versé 75,4 milliards de dollars d’aide publique au développement à l’Afrique entre 2000 et 2011, autant que l’aide bilatérale américaine, évaluée à quelque 90 milliards de dollars sur la même période.
Pour Ben Rhodes, conseiller adjoint à la Sécurité nationale, l’Afrique est « l’une des plus importantes régions émergentes du monde » et une zone « au potentiel extraordinaire ».
D’après l’édition 2013 du rapport annuel sur les “Perspectives économiques en Afrique” (PEA), la croissance en Afrique de l’Ouest est la plus rapide sur la période 2013-2014. Les pays de l’Ouest ont un taux de croissance prévu entre 6,7 et 7,4% en 2013-2014, l’Afrique de l’Ouest apparaît comme la région la plus dynamique du continent. La croissance des pays africains est soutenue par les investissements du gouvernement chinois, 51,12 milliards de dollars pour le Nigéria et 8,78 milliards de dollars pour le Mozambique.
Céline Tabou
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