
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un plan d’un million d’emplois au programme du président candidat à sa réélection
10 septembre 2011, par
Au moment où l’Europe lance des plans de rigueur, le président américain Barack Obama a décidé de mettre un plan de relance de l’économie, afin de réduire le chômage et soutenir l’économie. Ce plan de plus 300 milliards de dollars devrait permettre de créer 1 million d’emplois en augmentant la croissance du PIB de 1 à 1,5 point en 2012.
« Les risques d’une longue période de croissance relativement faible sont significatifs et il est logique pour les politiques d’agir pour réduire cette menace », a expliqué Timothy Geithner, secrétaire au Trésor, dans une tribune au “Financial Times”.
Trois champs essentiels
L’« American Jobs Act » comporte trois volets essentiels : l’extension pour un an des baisses de cotisations de deux points pour les employés, des allégements fiscaux pour les petites entreprises et un nouveau programme de relance des infrastructures. Cet acte prévoit aussi des transferts aux États fédérés et aux collectivités locales pour réduire les réductions d’effectifs dans le secteur public et l’extension des allocations de chômage longue durée.
Grâce à ce plan, « le chômage sera inférieur en 2012 à ce qu’il aurait été sans que ne rien ne soit fait », a précisé Heidi Shierholz dans le “New York Times”. Cette dernière prédit 4,3 millions de créations de postes, dont 1,6 million par la simple prolongation de mesures existantes. Le département d’analyse économique de Moody’s a indiqué que le plan devrait créer au total 1,9 million d’emplois. Le plan d’Obama « devrait permettre à l’économie américaine de continuer à progresser à un rythme minimal », a estimé Steve Blitz, économiste chez ITG, cité par le “Financial Times” sur “Le Figaro”.
A la suite de l’annonce de ce plan, certaines organisations patronales ont critiqué les mesures prises et certains syndicats d’employés ont été déçus des propositions faites. « Nous sommes déçus que le président n’ait présenté aucune idée nouvelle », a réagi un syndicat patronal de la construction, Associated Builders and Contractors, dans un communiqué. Idem pour l’une des principales organisations d’industriels, la NAM a estimé que « le président a malheureusement faux sur toute la ligne ce soir ». Pour la NAM, ce que Barack Obama aurait « de mieux à faire pour soutenir l’emploi serait de forcer le Congrès à ratifier les accords de libre-échange », a cité “Le Monde”.
Doutes et scepticisme des syndicats et élus
Toutefois, du côté du syndicat des employés de la métallurgie (USW), le plan est considéré comme un « outil prometteur pour ramener les gens à avoir confiance dans la volonté d’action du gouvernement pour accélérer la croissance ». L’USW a également appelé « les Républicains à se joindre aux Démocrates » et à « mettre fin à leur tactique d’obstruction et d’affrontement ». L’America’s Building Trade Unions, alliance de syndicats d’employés de la construction, a indiqué se sentir « encouragée » par le plan.
Barack Obama a annoncé : « Je transmets un plan au Congrès que vous devriez voter immédiatement. Il s’appelle “American Jobs Act”. Il répond au besoin urgent de créer des emplois ». N’ayant pas la majorité au Congrès, le président a mis les Républicains au pied du mur en prenant les Américains à témoins. Ce dernier a répété à plusieurs reprises : « Votez cette loi ! ». Le chef d’État devra de nouveau lutter contre le scepticisme des Républicains, qui estiment que ce nouveau plan est un « replâtrage » du plan de relance de 830 milliards de dollars en 2009.
Ce dernier a appelé les parlementaires à « mettre la politique de côté et résoudre ensemble la crise de l’emploi », a rapporté le “Washington Post”. Les Républicains se sont montrés critiques vis-à-vis de ce plan que le président veut voir adopter « immédiatement ».
Céline Tabou
Pendant ce temps, l’UMP supprime des emplois
Au moment où le président des États-Unis lance sa campagne électorale en annonçant qu’il soumet aux parlementaires un plan de relance de 300 milliards de dollars pour créer 1 million d’emplois, c’est le chemin totalement opposé qui est suivi par les dirigeants européens.
En France, le gouvernement a fait voter un plan d’austérité qui pénalise les plus démunis et qui ne créera pas un emploi. L’UMP a lancé une mécanique de destruction des postes dans la fonction publique qui n’épargne pas La Réunion.
Or, le projet présenté par le président des États-Unis montre que, dans un système ultralibéral, il est possible de suivre une autre voie et de miser sur l’investissement pour créer des emplois. Cela démontre que le plan d’austérité du gouvernement n’est pas là pour répondre à la crise, mais pour appliquer une idéologie réactionnaire.
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