Brèves nouvelles de la lettre ’Echo-Développement’

3 mai 2003

Transfert d’emplois vers les pays émergents
588.000 emplois seront perdus par les Etats-Unis d’ici à 2005 au profit des pays émergents comme l’Inde, la Chine, les Philippines, la Corée, le Mexique, le Maroc, Maurice ou Madagascar. Conséquence directe de la mondialisation, les délocalisations d’emplois s’accélèrent. Phénomène nouveau, il ne s’agit plus seulement des emplois de sous-traitance dits "emplois tournevis", mais de postes qualifiés : développement de logiciels, architecture, expertise financière et même recherche et développement. La tendance ira en s’accentuant. En 2015, estime la société d’études américaine Forrester Research, ce sont 3,3 millions d’emplois qui auront "migré" vers les pays émergents.

Solidarité interne contre la famine dans le Sud malgache
Les 12 et 13 avril derniers, un téléthon organisé au Palais des Sports d’Antananarivo à l’initiative du ministère de la population a permis de recueillir la somme de 50.000 euros environ. Ces fonds seront utilisés pour venir en aide à quelque 600.000 personnes menacées de famine dans le Sud de la Grande Ile. Des opérations du même genre se dérouleront dans d’autre villes. Un compte a également été spécialement ouvert pour cette opération : BTM BOA Antaninarenina (compte n° 05000/1560030008).

Un syndicat rodriguais s’engage dans le développement social et économique
Dans le cadre de l’autonomie, Rodrigues structure encore plus sa société civile déjà bien organisée. A l’issue d’un récent atelier de travail organisé par la Rodrigues Public Service Workers Union (R.P.S.W.U.), en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert Stiffung et la Mauritius Labour Congress, un certain nombre de résolutions ont été prises. Et notamment de soutenir la création d’un Comité économique et social car, « dans la perspective de la globalisation, la participation de chaque partenaire de développement semble être indispensable ». D’autre part, les participants au séminaire seront appelés à mutualiser leurs expériences dans le cadre de l’ouverture programmée du centre pour l’éducation des travailleurs. Enfin, l’atelier s’est prononcé pour l’engagement des organisations syndicales, à travers la formation et l’information, dans la lutte contre l’alcoolisme et le SIDA « qui empêchent les travailleurs de donner le meilleur d’eux mêmes ».

Le G.I.P.H. rassemble 820 personnes handicapées pour une meilleure mobilité
Depuis 1976, Le Groupement pour l’insertion des personnes handicapées (G.I.P.H.) se bat pour développer la mobilité des personnes handicapées. Ses 810 adhérents ont bénéficié, l’année dernière, de 107.000 courses en mini-bus. Une augmentation de 30% par rapport à 2001 qui montre combien les personnes handicapées, pour peu qu’on leur en donne les moyens, aspirent à se déplacer dans le confort et la sécurité. C’est pour améliorer cette mobilité que le G.I.P.H. a développé l’année dernière un service qui a réalisé 220 accompagnements pour une meilleure prise en charge de la personne handicapée. Cependant, le G.I.P.H. qui a redressé sa situation financière est aujourd’hui confronté, comme beaucoup d’associations, à la question de la pérennisation des emplois aidés par l’Etat. Lesquels permettent de rendre un meilleur service aux adhérents de l’association.


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