Lula da Silva a déclaré mercredi aux médias qu’« un jour, les gens se rendront compte que la façon de discuter politique du G7 est dépassée », ajoutant qu’il est nécessaire de s’ouvrir. Le G7 n’était pas censé continuer à fonctionner après la création du G20, selon le dirigeant.
Le groupe G7 des sept plus grandes économies comprend le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis. Des fonctionnaires de l’Union européenne participent également à ses réunions. En 1999, la conférence fondatrice du groupe G20 s’est tenue à l’initiative des ministres des Affaires étrangères du G7, qui ont invité les principaux pays en développement à discuter de politique économique et financière.
Le président brésilien a noté que le G7 envoie les mêmes personnes aux réunions du G7 et du G20, par conséquent, il ne voit aucune raison pour laquelle un groupe distinct du G7 existe.
Lula da Silva a également exprimé son soutien à l’expansion des BRICS, qui pourraient « jouer un rôle exceptionnel à l’échelle mondiale », et à l’adhésion de l’Argentine, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis au bloc.
« Je crois que la BRICS Bank doit être plus efficace et généreuse que le Fonds monétaire international. C’est-à-dire que cette banque existe pour aider à sauver un pays et non à le couler comme le fait souvent le FMI », a déclaré le président brésilien.
Les BRICS réunissent les plus grandes économies en développement du monde : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Un certain nombre d’autres pays ont l’intention de rejoindre le bloc économique, notamment l’Algérie, l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, l’Indonésie, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Venezuela, la Bolivie, les Émirats arabes unis et d’autres.
L’Afrique du Sud, qui a assumé la présidence tournante des BRICS en janvier, accueillera le 15e sommet des BRICS du 22 au 24 août.
« Peut-être que lors de cette réunion, nous pourrons déjà décider de manière consensuelle quels nouveaux pays peuvent rejoindre les BRICS », a déclaré Lula aux journalistes internationaux dans la capitale, Brasilia. « Je suis d’avis que comme de nombreux pays veulent entrer, s’ils respectent les règles que nous établissons, nous accepterons l’entrée des pays. »