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Cuba
11 août 2006
Dix jours après l’annonce de son retrait "provisoire" de la vie politique cubaine, l’état de santé du président cubain Fidel Castro continuait d’alimenter la chronique, dans les sphères diplomatiques internationales.
Décidés à couper court aux rumeurs selon lesquelles le Lider Maximo serait mal en point, ses amis se sont relayés pour annoncer son prochain retour aux commandes. Il "est en train de se rétablir", a fait savoir la fille d’Ernesto Che Guevara, Aleida. Il est "déjà actif, tient des conversations téléphoniques et oriente les décisions", lui a fait écho l’ex-président sandiniste du Nicaragua Daniel Ortega, de retour de Cuba. Il y a des informations "très encourageantes", a ajouté le président vénézuélien Hugo Chavez, avant de divulguer une confidence que lui aurait faite Castro le mois dernier : "Je peux mourir et Cuba suivra son chemin, il y a maintenant une équipe, une révolution, un peuple préparé pour tout ce qui peut arriver".
Lundi, le président Bush avait reconnu être dans l’incertitude la plus totale quant à l’état du leader cubain : "Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas", avait-il avoué.
L’éditorialiste du “Figaro”, sous le titre un "Vent d’espoir à Cuba", se prend à rêver : "Le changement de régime est, enfin, possible à Cuba". Faisons comme un autre collaborateur de ce journal "laissons les “castroentérologues” s’interroger...", et tentons de dresser un portrait de ce pays.
Notre confrère le journal luxembourgeois “Tageblatt” a consacré un dossier très complet à Cuba, dont nous extrayons quelques passages éclairants sur la situation de cette île, si proche et si loin de son voisin les États-Unis.
Depuis 50 ans, les États-Unis tente de renverser le régime cubain
Après l’annonce le 31 juillet du transfert temporaire du pouvoir de Fidel Castro à son frère Raul, le président des États-Unis George W. Bush a exhorté les Cubains à "travailler au changement démocratique sur l’île" et les a assurés du soutien des États-Unis.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, les États-Unis ont tenté par tous les moyens, mais en vain, de venir à bout du régime communiste, en appliquant notamment dès 1962 un embargo économique, renforcé en 1996 par la loi Helms-Burton et des mesures supplémentaires adoptées par le président Bush il y a 2 ans pour limiter les voyages et les envois d’argent vers l’île.
Après l’annonce de la remise temporaire des pouvoirs par Fidel Castro à son frère Raul Castro, Washington a proposé une aide économique importante aux Cubains qui choisiraient la démocratie. La Maison-Blanche a reconnu également dresser des plans dans l’éventualité d’un bouleversement politique à Cuba tout en soulignant qu’ils étaient purement hypothétiques pour le moment.
Certains Américains sont prêts à toutes éventualités, quitte à les créer : "il y a des projets, et on essaie de réfléchir à ce qui se passera si la situation politique changeait à Cuba", a dit Tony Snow devant la presse après l’annonce de la maladie de Fidel Castro.
Dans une déclaration diffusée par Radio et TV Marti, médias financés par les Américains à destination de Cuba, la Secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice a assuré pour sa part que les États-Unis n’entretiendraient pas une crise politique à Cuba malgré la santé défaillante de son président. "Nous n’allons pas tout faire pour entretenir un sentiment de crise ou un sentiment d’instabilité à Cuba", a-t-elle déclaré.
Quelques traits pour un portrait de Fidel Castro, athée et "révolutionnaire chrétien"
Athée : même s’il aimerait se réincarner en écrivain, Fidel Castro ne croit pas en une vie après la mort, pas même éternelle, mais à l’aube de ses 80 ans dimanche, ce communiste athée est en phase avec les fondements "révolutionnaires" de la pensée chrétienne.
Né dans une famille catholique, il est envoyé dans des écoles religieuses avant de rejoindre les institutions des jésuites. Très jeune, son tempérament bouillant incorpore l’idée de sacrifice et un certain héroïsme propre à l’éthique chrétienne. Malgré cela, il devient athée : "Je n’ai pas été croyant simplement parce que les méthodes employées pour m’inculquer les sentiments religieux étaient dogmatiques", confie-t-il en 2002 au cinéaste américain Oliver Stone dans son documentaire “Comandante”.
Pendant ses années de lutte contre la dictature de Fulgencio Batista (1952-58), il organise un mouvement pluraliste intégrant catholiques, protestants, francs-maçons et adeptes de cultes afro-cubains.
Pourtant, juste après le triomphe de la révolution en 1959 et quand le régime est déclaré marxiste-léniniste en 1961, l’église est victime d’une dure vague de répression (expulsion de 200 prêtres étrangers surtout des Espagnols, nationalisation de collèges religieux, fermeture des médias catholiques). Les autres religions seront également marginalisées jusqu’en 1992 lorsque le 4ème congrès du parti communiste cubain reconnaîtra la liberté et l’égalité de culte et acceptera dans ses rangs des croyants.
En réalité, la vision castriste de la religion a commencé à changer en 1971, où l’église est alors à la pointe de la lutte contre la dictature d’Augusto Pinochet.
Pour son “fils spirituel”, le président vénézuélien Hugo Chavez qui brandit souvent la bible lors de ses meetings, Fidel Castro est un "chrétien social".
Conscient de ne pas être éternel, il aime à dire que si l’homme pouvait vivre 500 ans, "il s’ennuierait énormément". Il espère bien toutefois que sa "révolution" lui survivra.
Cuba, une économie fragile en quête d’équilibre
Requinqué par les aides du Venezuela et de la Chine, ses alliés, le président cubain Fidel Castro qui a fêté ses 80 ans, était lancé, avant sa récente opération, dans une reprise en main de l’économie qui s’était ouverte aux capitaux étrangers après la chute de l’URSS. L’apparition pendant "la période spéciale" de nouveaux riches via le développement accéléré de secteurs comme la restauration familiale et le tourisme, a mis à mal les idéaux égalitaires du "lider maximo".
Depuis deux ans, Castro a donné un coup de gouvernail dans la direction opposée, revenant sur les timides mesures de libéralisation des années 90 qui ont, selon lui, généré corruption et prostitution et creusé les écarts sociaux.
Castro a entrepris une "révolution énergétique" destinée à supprimer le “talon d’Achille” de l’économie cubaine, à savoir son énorme dépendance extérieure en matière d’électricité. Le plan prévoit la recherche de gaz et pétrole, l’utilisation du vent et de l’énergie solaire, la modernisation des transports de l’île (8.000 bus et 100 trains ont été achetés à la Chine, deuxième partenaire de Cuba) et la lutte contre le gaspillage et le vol. Le Venezuela (premier partenaire commercial de l’île) fournit du pétrole à prix préférentiel.
Une "économie de la connaissance"
L’autre grande ligne est appelée "économie de la connaissance" à travers l’exportation de médecins (26.000 au Venezuela en contrepartie du pétrole), d’enseignants et instructeurs sportifs et le développement de l’industrie pharmaceutique et des biotechnologies. Cuba est devenu une petite puissance médicale qui a fait bénéficier gratuitement 280.000 patients latino-américains de soins ophtalmologiques.
Après 20 ans d’investigations, Cuba exporte ses produits pharmaceutiques dans 40 pays et les recettes se sont propulsées au deuxième rang l’an passé derrière le nickel avec 300 millions de dollars.
Le tourisme (2,5 millions de visiteurs prévus cette année) reste un moteur de l’économie mais Castro mise aussi sur le nickel dont Cuba détient un tiers des réserves mondiales et a ordonné un triplement en deux ans de la production sucrière (actuellement 1,3 million de tonnes par an) pour profiter de l’embellie des prix internationaux.
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