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Plus de 1800 morts à cause de la chaleur
30 mai 2015
Sans précédent depuis 20 ans, une vague de chaleur a fait plus de 1800 morts en l’Inde. Les températures avoisinent les 47°, et les habitants des bidonvilles peinent à faire face à une telle chaleur, en raison du manque d’eau, d’électricité et d’équipements de base pour pouvoir se protéger de cette chaleur infernale.
En Inde, les autorités ont recommandé à la population de ne pas sortir en milieu de journée, de se couvrir la tête et de boire beaucoup d’eau. Elles distribuent du thé, mais la catastrophe climatique est sans précédent surtout pour sa durée.
Depuis plus d’une semaine, les Indiens doivent faire face à des coupures de courant et d’eau. Les hôpitaux sont débordés, raison pour laquelle le gouvernement a demandé aux médecins d’annuler leurs congés afin de répondre à la demande de soin. « Nos services sont pleins », a expliqué à l’AFP, J.V. Subbarao, médecin au Rajiv Gandhi Institute for Medical Sciences. « Je suis médecin dans ce district depuis 40 ans et je n’ai jamais rien vu de tel, nombre de gens qui arrivent sont déjà décédés ».
Les plus pauvres et les plus âgés sont les moins bien informés des dangers des coups de chaud, c’est pourquoi, ils sont les principales victimes. D’ailleurs, d’après certains experts, le nombre de victimes est probablement sous-évalué. Le sud du pays est principalement touché par cette vague de chaleur, l‘État de l’Andhra Pradesh a un nombre deux fois plus élevé de décès cette année qu’en 2014, dans celui du Telangana, où 31 personnes sont décédées.
A New Delhi, le thermomètre atteint 45°C a atteint. Dans la capitale aussi, « les hôpitaux sont débordés par les victimes de coups de chaleur », a expliqué Ajay Lekhi, président de la Delhi Medical Association. « Les patients se plaignent de maux de tête sévères et de vertiges. Ils montrent aussi des signes de délire », a-t-il ajouté.
« Malgré la canicule, on ne peut pas s’arrêter de travailler. Je sais que le gouvernement a demandé de stopper les activités. Mais on a besoin de manger. Et comment faire si on arrête de travailler ?", a expliqué à l’Agence France Presse, Paka Ram ouvrier des routes. D’autant plus que les routes fondent avec la chaleur, à New Delhi la chaleur a liquéfié l’asphalte de certaines.
The Hindustan Times, cité par Le Monde, relate le témoignage de Munir Ali, un ouvrier de 54 ans, qui après le travail va se réserver une place le long d’un périphérique. « A 21 heures, toute la route est occupée par des gens. Bien qu’il y ait trois abris dans la zone, avec ces températures, il devient très difficile de dormir à l’intérieur des cabines en métal. C’est suffocant et il fait vite très chaud. Dormir dehors est une bien meilleure option » a-t-il expliqué.
Selon les chiffres fournis par l’Organisation mondiale de la météorologie, l’indice UV a atteint à présent le niveau alarmant de 12 dans le sud de l’Inde. Un niveau jamais atteint par cet indice, qui mesure l’intensité du rayonnement ultraviolet émis par le soleil sur une échelle allant de 1 à 11 (niveau extrême). L’Institut indien de météorologie tropicale, cité par Le Monde, a expliqué que « si l’indice UV dépasse le niveau 11, c’est extrêmement dangereux. On peut souffrir d’une insolation ou de problèmes de peau après 30 à 60 minutes d’exposition au soleil. »
Alors que le GIEC et plusieurs institutions et organisations internationales alertent depuis des années des conséquences des changements climatiques, la vague de chaleur sans précédent vécue en Inde vient corroborer les constats faits par ces derniers. En effet, le réchauffement climatique, provoqué par l’activité humaine, a fait de 2014 l’année la plus chaude de l’histoire. De plus, huit des dix années les plus chaudes en Inde se situent entre 2001 et 2010.
« Davantage de vagues de chaleur sont attendues, la température globale ayant augmenté de 0,8 degré au cours des 100 dernières années. Les températures nocturnes augmentent aussi, avec des températures de 39 et 36 degrés récemment constatées à Ahmedabad et Delhi. Le nombre de vagues de chaleur pourrait passer de 5 degrés à entre 30 et 40 chaque année » a expliqué le Centre for Science and Environment (CSE).
Sailin
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