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19 mai 2008
Un million de sinistrés et des terres toujours sous les flots, le bilan du cyclone, déjà lourd, pourrait s’aggraver, la junte rechignant à ouvrir ses frontières à l’aide internationale.
Des étendues immenses, jadis lieu d’une activité agricole intense, sont toujours submergées, plus de 15 jours après le passage du cyclone Nargis en Birmanie. Du coup, plus d’un million de sinistrés se retrouvent dans une posture très difficile, privés de toit, ayant souvent perdu des proches, emmenés par les flots ou tués par la chute des arbres ou de leurs propres habitations. Des diplomates occidentaux et des Nations Unies parlent de plus de 100.000 tués.
« On évalue à 5.000 kilomètres carrés la superficie submergée. Au moins 1 million de personnes ont besoin d’aide », a indiqué Richard Horsey, porte-parole de l’ONU à Bangkok. Le delta de l’Irrawaddy, au Sud-Ouest du pays, est la région la plus dévastée, et c’est aussi là que l’aide arrive le plus difficilement. « Il y a besoin de bateaux, d’hélicoptères, de camions », a précisé le représentant de l’ONU, qui a mis en garde contre les risques sanitaires de plus en plus menaçants, car des milliers de corps flottent toujours dans l’eau.
Pression internationale
Sans l’arrivée d’une aide immédiate, le bilan du cyclone pourrait ainsi considérablement s’alourdir, les survivants commençant à mourir de maladies contractées par l’eau contaminée. Mais en dépit de l’urgence de la situation et d’une pression internationale intense, la junte militaire birmane s’ouvre encore difficilement à l’aide extérieure. Un premier avion de l’ONU, un appareil du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a cependant pu atterrir à Rangoun, l’ex-capitale et plus grande ville du pays. Et une première enveloppe des Nations Unies destinée aux victimes du cyclone Nargis d’au moins 10 millions de dollars va être débloquée rapidement.
Cette aide internationale commence à renforcer les équipes humanitaires qui se trouvaient sur place au moment de la catastrophe. Mais les moyens sont largement insuffisants face à une population qui manque de tout : eau, nourriture, abris, médicaments. L’ONU a demandé aux autorités d’envoyer une centaine d’experts, notamment du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Mais le processus d’obtention de visas prend du temps. Seule éclaircie bien mince : les autorités birmanes ont autorisé, pour la première fois, une équipe de techniciens des situations d’urgence de l’ONU à se rendre à Rangoun.
Les appels à davantage d’ouverture pour faire face au désastre n’ont cessé pourtant de s’intensifier. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies, a « exhorté le gouvernement birman » à faciliter l’aide. Washington a exigé l’ouverture sans condition des frontières. La France avait proposé de saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies pour obliger la junte à laisser la voie libre aux humanitaires. Il n’est, semble-t-il, pas une grande capitale qui n’ait demandé aux autorités birmanes de faire preuve de davantage d’ouverture. Jusqu’à Pékin, qui a affirmé « espérer que le pays coopère avec la communauté internationale ».
Alors que l’ONU plaide pour un « pont aérien » vers ce pays, la junte militaire reste insensible aux pressions internationales et répète vouloir garder la haute main sur la distribution de l’aide étrangère au profit des sinistrés.
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